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Publicité croisée, ou quand les assureurs se mettent à vendre de la margarine

8 réponses
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Alain Tillac
Une nouveauté en France : une publicité pour une compagnie d'assurances
(MAAF) dans laquelle apparaît une publicité gigogne pour une margarine
(Fruit d'Or Pro.activ).
http://www.institutfruitdor.com/article/Article_Frfruitdor/0,,12-60,00.html

Ce type de publicité croisée semble être nouveau en France, à l'exception
des produits pour laves linges et lave vaisselle, qui étaient déjà souvent
recommandés par l'une ou l'autre marque d'appareils électroménagers.

Avez-vous d'autres exemples d'accouplements publicitaire a priori curieux ou
non évidents ?

8 réponses

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truc
Alain Tillac a écrit :
Une nouveauté en France : une publicité pour une compagnie d'assurances
(MAAF) dans laquelle apparaît une publicité gigogne pour une margarine
(Fruit d'Or Pro.activ).
http://www.institutfruitdor.com/article/Article_Frfruitdor/0,,12-60,00.html

Ce type de publicité croisée semble être nouveau en France, à l'exception
des produits pour laves linges et lave vaisselle, qui étaient déjà souvent
recommandés par l'une ou l'autre marque d'appareils électroménagers.

Avez-vous d'autres exemples d'accouplements publicitaire a priori curieux ou
non évidents ?




bonjour,

y a eu aussi un magazine feminin et un shampoing l'année dernière. mais
ça restait dans la meme "logique".

c.
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gh
Alain Tillac wrote:
Une nouveauté en France : une publicité pour une compagnie d'assurances
(MAAF) dans laquelle apparaît une publicité gigogne pour une margarine
(Fruit d'Or Pro.activ).
http://www.institutfruitdor.com/article/Article_Frfruitdor/0,,12-60,00.html

Ce type de publicité croisée semble être nouveau en France, à l'exception
des produits pour laves linges et lave vaisselle, qui étaient déjà souvent
recommandés par l'une ou l'autre marque d'appareils électroménagers.

Avez-vous d'autres exemples d'accouplements publicitaire a priori curieux ou
non évidents ?





Boycott Unilever et la MAAF.

http://tinyurl.com/dm3uj
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fiLou
Alain Tillac a exposé le 12/02/2006 :


Avez-vous d'autres exemples d'accouplements publicitaire a priori curieux ou
non évidents ?



Les véhicules Renault et la sécurité routière ?
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Philippe Klein
"fiLou" wrote in news::

Les véhicules Renault et la sécurité routière ?




Ruen que leur ancien slogan publicitaire.
"Les voitures à vivre".


--
« La drogue a fait cent morts en France l’année dernière,
l’alcool cinquante mille ! Choisis ton camp, camarade ! » © Coluche
http://photos.dyndns.tv
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Le Chat
Rigolez pas mais sur RMC je crois pendant quelques jours, 2pubs enchainées
(peut être croisées) étaient :

un message de la prévention routière.
"Cette femme a oublié quelques chose (bruits de gosses qui chahutent, puis
bruit d'accident, suivi d'un "non" plaintif) Cette femme avait oublié
d'attacher la ceinture de sécurité de son enfant, le bruit que vous avez
entendu est celui de l'enfant percutant le pare brise... La sécurité
routière Blabla....

Aussitôt suivi de :

Un éclat sur le pare brise....
Car glass répare... Car glass remplace....

C'était douteux mais authentique




"Philippe Klein" a écrit dans le message de news:

"fiLou" wrote in news::

Les véhicules Renault et la sécurité routière ?




Ruen que leur ancien slogan publicitaire.
"Les voitures à vivre".


--
« La drogue a fait cent morts en France l'année dernière,
l'alcool cinquante mille ! Choisis ton camp, camarade ! » © Coluche
http://photos.dyndns.tv


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trallala
la meilleure, c'est que c'est la marque citée
qui a fourgué le tournesol
depuis des annés aux Francais,
favorisant ainsi la carence en oméga 3

hé oui, c'est le Colza qui contient naturellement les oméga 3

http://www.thierrysouccar.com/livres/sante_mensonges/extrait.html

L'huile de tournesol, une huile à ne pas prendre à la légère

L'huile de tournesol, la plus consommée en France, fait tout. Elle allège la
cuisine, assaisonne la salade, cuit dans la poêle et. arrose la recherche
française. Si l'on en croit ses promoteurs, elle serait même un véritable
élixir de jouvence. Vous n'êtes pas convaincu ? Vous avez raison !

Une bande de jeunes
Dans une pub télé que vous n'avez pu manquer, un groupe de sexagénaires joue
au football dans un cadre champêtre. " Quel âge donneriez-vous à cette bande
de jeunes d'une soixantaine d'années ? ", interroge l'annonceur. Et de
livrer la réponse : " L'âge que l'on donne à ceux qui ont depuis longtemps
choisi Fruit d'Or dans leur alimentation. [.] Pour le plaisir, bien sûr,
mais aussi pour leur santé. [.] Voilà pourquoi, en commençant dès maintenant
à manger Fruit d'Or, vous serez peut-être plus tard aussi dynamique que
cette bande de jeunes. "
Tout est dans le " peut-être. "

Cholestérol : l'ennemi numéro un
Fruit d'Or est arrivée sur nos tables à la fin des années 60, lancée en
fanfare par la multinationale néerlandaise Unilever. Tels des professeurs
Tournesol, les chercheurs d'Unilever étaient depuis une dizaine d'années
attelés à un projet qui devait se révéler une extraordinaire poule aux oufs
d'or : proposer aux populations occidentales le premier aliment-santé, un
ingrédient qui trônerait sur la table familiale et dont la consommation
quotidienne serait censée prévenir les maladies cardio-vasculaires.
Au milieu des années 60, alors que l'on s'agitait chez Unilever, l'ennemi
numéro 1 des artères avait, croyait-on alors, été identifié : le cholestérol
! Qu'il augmente dans le sang et la mortalité faisait un bond ; qu'il
diminue et l'infarctus passait au large. Comme une bonne nouvelle n'arrive
jamais seule, des chercheurs américains avaient fait une découverte
révolutionnaire : les corps gras, selon leur nature, ont des effets
contrastés sur le cholestérol sanguin. Ces propriétés leur sont données par
les " briques " qui les constituent, qu'on appelle " acides gras ".
Les graisses animales, comme le beurre, ont tendance à faire monter le
cholestérol sanguin. Les graisses végétales sont le plus souvent sans
effets. Cependant, les graisses végétales qui contiennent un certain type
d'acide gras, appelé " acide linoléique ", font baisser le cholestérol. Il
ne restait plus à Unilever qu'à sélectionner une huile végétale très riche
en acide linoléique, et c'est ainsi que le tournesol, un oléagineux
abondant, peu onéreux à produire et dont la culture est un rêve pour
agriculteur, allait coloniser sous la forme de bouteilles et de barquettes
en plastique jaune la quasi-totalité des tables françaises.

L'huile qui allège votre cuisine
En 1968, persuadée de détenir la potion magique qui transformera les
sexagénaires en footballeurs, Unilever lance à grand renfort de publicité
l'huile et la margarine " Fruit d'Or [qui] allège votre cuisine ". Pas
d'allusion directe à la santé cardio-vasculaire, mais l'objectif est bien de
bouter hors de la cuisine familiale les autres huiles de table ainsi que le
beurre, dont les médecins commencent à décliner les conséquences
catastrophiques sur les artères. Ce marketing grand public s'accompagne d'un
effort intense de lobbying auprès du corps médical. Des relais sont trouvés
dans le monde de la recherche, à l'INRA (Institut national de la recherche
agronomique) ; une fondation pour la prévention des maladies
cardio-vasculaires est mise sur pied. Le succès est immense. mais pas total.
L'huile de colza - alors vendue sous le nom " huile de table " - est bon
marché et facile à produire. Le colza est cultivé depuis le treizième siècle
en Europe, et les Français s'y sont progressivement convertis après la
guerre (en 1960, 500 000 hectares de sol national étaient plantés de colza,
donnant 7,4 millions de tonnes de grain). À la fin des années 60 cependant,
la culture du colza est surtout l'apanage des Américains, que l'on soupçonne
de vouloir inonder le marché de leurs stocks pléthoriques.

Méchants Américains
C'est certainement une coïncidence mais, au moment où le tournesol déferle
sur les tables françaises, la presse nationale part soudainement en guerre
contre " l'invasion du colza et du soja dont les USA veulent abreuver
l'Europe ". Au ministère de l'Agriculture comme à l'Institut national de la
recherche agronomique, il paraît salutaire de pousser des contre-feux, en
l'occurrence la culture de tournesol. Pour Fruit d'Or, l'horizon paraît
dégagé. Un événement va le rendre carrément radieux.
Au début des années 70, des études révèlent que les rats que l'on gave
d'huile de colza accumulent de minuscules lésions au niveau du cour. Les
associations de consommateurs français, jamais en retard pour mener des
combats d'arrière-garde dans le domaine nutritionnel, tombent à bras
raccourcis sur le pauvre colza, exigeant son retrait du marché. Fer de lance
de cette campagne, le journal 50 Millions de consommateurs (qui, coïncidence
encore, dépend de l'État via le ministère de l'Économie et des Finances)
part en guerre contre cette huile " dangereuse pour la santé ". Le message
anti-colza est promptement relayé par le reste de la presse, et bientôt pas
un consommateur n'ignore qu'après avoir assaisonné sa salade d'huile de
colza il risque de tomber raide mort au pied de son assiette.
Le directeur de l'unité INRA de Dijon, Jean Causeret, explique alors que les
effets toxiques de l'huile de colza sont dus à sa richesse en une substance
appelée " acide érucique ", et annonce un vaste programme de recherche pour
" trouver des solutions permettant d'assurer au consommateur la protection à
laquelle il a droit ". Le Conseil supérieur d'hygiène publique de France
(CSHPF), une brillante institution que le monde entier nous envie, réclame
dans la foulée la diminution drastique de la surface cultivée en colza au
profit de celle pour le tournesol. Pourtant, comme l'indique timidement Jean
Causeret, " on ignore si des effets identiques peuvent se produire chez
l'homme ".

Panique générale
De fait, les études brandies par 50 Millions de consommateurs font silence
sur plusieurs faits, et tout d'abord que les lésions ne sont apparues que
chez les rats recevant une alimentation dans laquelle l'huile de colza était
le seul corps gras, situation impensable chez l'homme. Dès qu'on ajoute
d'autres graisses à leur pitance, les rats se portent parfaitement bien.
Ce n'est pas tout. En dépit de leur acharnement, les chercheurs ne
parviennent pas à démontrer que l'huile de colza est dangereuse pour l'homme
: seuls les rats semblent sensibles à l'acide érucique ! Enfin, personne à
l'époque n'ose faire remarquer que l'huile de colza est la première huile de
table dans le pays où la longévité est la plus grande, le Japon, ou que des
millions de Chinois et d'Indiens consomment chaque jour depuis des décennies
des huiles dont la teneur en acide érucique atteint 40 % sans rencontrer les
ennuis de santé des rats.
Mais il est trop tard pour faire dans la nuance. Affolés par les articles de
50 Millions de consommateurs, les Français se mettent à fuir l'huile de
colza, renforçant du même coup le succès de l'huile de tournesol.
On découvrira par la suite que l'acide érucique de l'huile de colza n'était
que pour peu de chose dans les problèmes rencontrés par les rats. Des
expériences ultérieures montreront que l'huile de tournesol - comme l'huile
de maïs - provoque les mêmes altérations cardiaques que l'huile de colza ;
en fait, les rats tolèrent tout simplement très mal les huiles végétales !
L'acide érucique aurait peut-être même des effets bénéfiques sur l'homme :
ces dernières années a été mise au point une préparation à base d'acides
érucique et oléique pour traiter une maladie génétique rare,
l'adrénoleucodystrophie.
Pour le consommateur français de l'époque, l'huile de colza est devenue
quasi introuvable, aucun distributeur n'osant prendre le risque de
commercialiser un produit aussi sulfureux. À 50 Millions de consommateurs,
on exulte. Les consommateurs ont gagné. Triste victoire pourtant, à l'instar
de celle remportée, à la même époque et par le même journal, sur les
producteurs d'huile de lin, elle aussi jugée " impropre " à la consommation
humaine après une campagne acharnée du mensuel : qu'il s'agisse de la guerre
contre l'huile de colza ou de celle contre l'huile de lin, les initiatives
de ce magazine vont en réalité se révéler calamiteuses pour la santé des "
50 millions de consommateurs " que nous sommes.

Les acides gras
Pour comprendre pourquoi, nous vous invitons l'espace de quelques lignes à
entrer dans l'intimité des corps gras.
À première vue, toutes les graisses se ressemblent, mais en réalité leur
structure présente des différences notables. Les corps gras sont constituées
d'un alcool auquel sont fixés (comme au manche d'une fourchette) trois "
branches ", qu'on les appelle " acides gras ", faites chacune de carbone,
d'oxygène et d'hydrogène.
Les acides gras sont dits saturés lorsqu'ils ne peuvent plus accepter
d'hydrogène : on les rencontre dans les graisses animales (le beurre, par
exemple), et ils ont tendance à favoriser les maladies cardio-vasculaires.
Les acides gras mono-insaturés peuvent recevoir une molécule d'hydrogène.
Ils ont bonne réputation, car ils protègent de nombreuses maladies
chroniques, et le plus connu d'entre eux est l'acide oléique, composant
principal de l'huile d'olive.
Les acides gras polyinsaturés, qui peuvent recevoir plusieurs molécules
d'hydrogène, constituent une bonne partie des acides gras que l'on trouve
dans les huiles végétales les plus communes. On aurait cependant tort de les
considérer comme interchangeables, car il existe deux grandes familles bien
distinctes d'acides gras polyinsaturés, aujourd'hui popularisées par la
presse : les oméga-6 et les oméga-3.

Oméga-6 et oméga-3
Chacune des deux familles a un chef de file, une molécule à partir de
laquelle sont élaborés les autres membres. Ces deux acides gras doivent être
apportés par l'alimentation car l'organisme ne sait pas les synthétiser.
Dans le cas des oméga-6, c'est l'acide linoléique, que l'on trouve en
abondance dans le tournesol et dans le maïs. Dans le cas des oméga-3, c'est
l'acide alpha-linolénique, que l'on trouve surtout dans les noix, le colza,
le soja et le lin.
Une fois ingérés, l'acide linoléique d'une part et l'acide alpha-linolénique
d'autre part sont transformés par notre corps pour donner naissance à une
multitude de composés qui vont intervenir dans des réactions d'une
importance considérable pour la santé.
Certains des dérivés oméga-6 de l'acide linoléique permettent aux vaisseaux
de se dilater, diminuent la pression artérielle, rendent le sang fluide.
D'autres ont en revanche des effets radicalement opposés : ils favorisent
les caillots, contractent les parois artérielles, augmentent la pression
artérielle ; l'un de ces dérivés favorise l'inflammation.
Les dérivés oméga-3 de l'acide alpha-linolénique sont bien moins puissants
que ceux de la famille oméga-6 : leurs effets sur la coagulation sont
mineurs, et ils sont infiniment moins inflammatoires que ceux de la famille
oméga-6. Par ailleurs, ils aident à réguler le rythme cardiaque.

Équilibre disparu
Comme la santé vient de l'équilibre, nous avons besoin des uns et des autres
en quantités à peu près équivalentes. C'est d'ailleurs cette égalité que nos
ancêtres ont connu pendant des centaines de milliers d'années, l'homme
préhistorique trouvant ces deux familles dans la proportion physiologique de
1 pour 1.
En France, ce rapport optimal n'a cessé de se dégrader au détriment des
oméga-3 depuis plusieurs siècles du fait du recul de la consommation de
noix. Celles-ci constituait, avec marrons et châtaignes, l'un des aliments
de base dans les provinces françaises les plus pauvres.
Depuis quarante ans, le rapport oméga-6 sur oméga-3, déjà médiocre, est
devenu catastrophique du fait des attaques menées par les associations de
consommateurs et les autorités de la santé contre les huiles de colza et de
lin, et surtout de l'irrésistible montée en puissance du maïs dans
l'alimentation animale et du tournesol dans l'alimentation humaine.
En effet, l'huile de tournesol, la plus consommée en France, ne contient
pratiquement pas d'acide alpha-linolénique, mais au contraire des quantités
importantes d'acide linoléique, avec un rapport du premier sur le second de
l'ordre de 1/135.
Plusieurs études françaises, dont celle conduite par Philippe Guesnet de
l'INRA auprès de femmes allaitant, traduisent bien ce formidable
déséquilibre alimentaire en défaveur de l'acide alpha-linolénique : le lait
de ces Françaises contient de jusqu'à deux fois moins d'acide
alpha-linolénique que celui des autres Européennes, et le rapport acide
linoléique sur acide alpha-linolénique figure parmi les plus élevés des pays
occidentaux.
" La majorité de la population, qui consomme du tournesol, est aujourd'hui
carencée en acide alpha-linolénique ", explique le docteur François Mendy,
l'un des meilleurs spécialistes français des lipides. Mais, après tout,
pourquoi s'inquiéter de ce déséquilibre en faveur de l'acide linoléique si
l'huile de tournesol, même déséquilibrée, fait baisser le cholestérol ?

Une huile à ne pas prendre à la légère
Selon les producteurs de Fruit d'Or, " sa richesse en acide gras essentiel
oméga-6 contribue, en réduisant le taux de cholestérol, à la prévention des
problèmes associés à un taux de cholestérol trop élevé ". Dès 1978, Fruit
d'Or crée Astra-Calvé Information Lipo-Diététique (sic), un " service
d'information sur l'équilibre alimentaire et les corps gras " qui va
renforcer auprès du public et des médecins l'idée que l'huile de tournesol
est idéale pour la santé.
Le problème, c'est que si l'huile de tournesol fait un peu baisser le
cholestérol sanguin, là s'arrêtent ses états de service. Car non seulement
la consommation élevée des acides gras de l'huile de tournesol ne diminue
pas le risque de décès d'origine cardiaque, mais il n'est pas exclu qu'elle
l'augmente. En dépit de ces médiocres états de service, l'huile de tournesol
est devenue l'un des piliers du régime alimentaire prescrit par les
cardiologues français à leurs patients victimes d'infarctus.
Certains chercheurs restaient cependant sceptiques. Les docteurs Serge
Renaud et Michel de Lorgeril, en particulier, avaient depuis longtemps les
yeux fixés sur le régime méditerranéen et sur ses caractéristiques propres,
qui ne se limitent pas à la présence d'huile d'olive. L'alimentation
méditerranéenne traditionnelle apporte plus d'acide alpha-linolénique et
d'acide oléique, et moins d'acide linoléique, que l'alimentation occidentale
type. Les Crétois, qui bénéficient d'un des taux de maladies
cardio-vasculaires les plus bas sur terre, ont un taux sanguin d'acide
linoléique bas et un taux d'acide alpha-linolénique très élevé (il est, par
exemple, trois fois supérieur à celui des Hollandais).

Des résultats stupéfiants
Peut-on diminuer le risque qu'ont Français les plus à risque de mourir d'un
accident cardiaque en leur apportant plus d'acide alpha-linolénique et
d'acide oléique, et moins d'acide linoléique, comme c'est le cas en Crète ?
Pour en avoir le cour net, Renaud et de Lorgeril décident de conduire, de
1988 à 1997, une étude de prévention des troubles cardiaques auprès de six
cents volontaires victimes d'infarctus. Les uns suivront les recommandations
classiques données dans les services de cardiologie, les autres un régime
alimentaire de type méditerranéen à base de fruits et de légumes, d'aliments
complets et, surtout, en ce qui concerne les corps gras, d'huile d'olive et
d'une margarine à base de colza. " Les Crétois et les Japonais, deux
populations qui ont la meilleure espérance de vie au monde, consomment des
quantités importantes d'acide alpha-linolénique, explique Serge Renaud. Nous
avons donc donné à une partie de nos patients une margarine à base d'huile
riche en cet acide gras. "
L'étude, baptisée Lyon Diet Heart Study, dure deux ans. En mars 1994, les
premiers résultats tombent : ils sont stupéfiants. Il y a eu vingt décès
dans le groupe qui suivait le régime classique à base, notamment, d'huile de
tournesol, mais seulement huit dans le groupe " crétois ". En février 1999,
Michel de Lorgeril publie dans Circulation les résultats définitifs. La
mortalité cardiaque et l'infarctus non fatal ont été réduits de 70 % dans le
groupe " colza ". Lorsqu'on prend en compte l'ensemble des complications
cardiaques, y compris les événements mineurs nécessitant une
hospitalisation, le groupe " colza " est deux fois moins touché que celui
qui a bénéficié des conseils diététiques classiques, un effet largement
attribué par les chercheurs à l'apport en acide alpha-linolénique du colza.
L'étude de Serge Renaud montre qu'un tel rééquilibrage procure des bénéfices
rapides, d'autant que, souligne-t-il, " ils s'étendent vraisemblablement aux
personnes en bonne santé ".
Depuis, Michel de Lorgeril, auteur avec Serge Renaud de l'étude de Lyon, a
eu la bonne idée d'évaluer l'incidence de cancers chez les participants. Les
résultats sont éloquents : le groupe " crétois " a connu 61 % de cas de
cancer en moins. Pour le chercheur, " la protection rapide s'explique
d'abord par les effets favorables des acides gras du colza ". Allait-on vers
la mise à disposition au grand public de cette fameuse margarine ?

La suite dans Santé, mensonges et propagande.

"Alain Tillac" a écrit dans le message de news:
43eeef11$0$2137$
Une nouveauté en France : une publicité pour une compagnie d'assurances
(MAAF) dans laquelle apparaît une publicité gigogne pour une margarine
(Fruit d'Or Pro.activ).
http://www.institutfruitdor.com/article/Article_Frfruitdor/0,,12-60,00.html

Ce type de publicité croisée semble être nouveau en France, à l'exception
des produits pour laves linges et lave vaisselle, qui étaient déjà souvent
recommandés par l'une ou l'autre marque d'appareils électroménagers.

Avez-vous d'autres exemples d'accouplements publicitaire a priori curieux
ou non évidents ?



Avatar
gh
trallala wrote:

Fruit d'Or est arrivée sur nos tables à la fin des années 60, lancée en
fanfare par la multinationale néerlandaise Unilever. Tels des professeurs
Tournesol, les chercheurs d'Unilever étaient depuis une dizaine d'années
attelés à un projet qui devait se révéler une extraordinaire poule aux oufs
d'or : proposer aux populations occidentales le premier aliment-santé, un
ingrédient qui trônerait sur la table familiale et dont la consommation
quotidienne serait censée prévenir les maladies cardio-vasculaires.



Le tournesol c'est ce qui a de moins cher et bon rendement a l'hectare.

C'est tout. Le reste c'est du marketing.
Avatar
Goldy
trallala a écrit :
la meilleure, c'est que c'est la marque citée
qui a fourgué le tournesol
depuis des annés aux Francais,
favorisant ainsi la carence en oméga 3

hé oui, c'est le Colza qui contient naturellement les oméga 3

http://www.thierrysouccar.com/livres/sante_mensonges/extrait.html

[...]
La suite dans Santé, mensonges et propagande.

"Alain Tillac" a écrit dans le message de news:
43eeef11$0$2137$
Une nouveauté en France : une publicité pour une compagnie d'assurances
(MAAF) dans laquelle apparaît une publicité gigogne pour une margarine
(Fruit d'Or Pro.activ).
http://www.institutfruitdor.com/article/Article_Frfruitdor/0,,12-60,00.html

Ce type de publicité croisée semble être nouveau en France, à l'exception
des produits pour laves linges et lave vaisselle, qui étaient déjà souvent
recommandés par l'une ou l'autre marque d'appareils électroménagers.

Avez-vous d'autres exemples d'accouplements publicitaire a priori curieux
ou non évidents ?








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