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Sarkozy, c’est ça

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Taureau Assis
« Les Français ont voté non à la Constitution européenne, donc nous n’y
reviendrons pas », a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a ajouté : « Il faut
arrêter la course à l’élargissement tant qu’il n’y a pas d’institutions
» qui le permettent. C’est pourquoi il va proposer un traité
institutionnel, qui sera voté par le Parlement : il n’y a aucune raison
de le soumettre à référendum, puisqu’il ne s’agit pas d’une Constitution
européenne, et que « je ne veux pas d’une nouvelle Constitution ».

Il a été très évasif sur le contenu de son traité. Mais en d’autres
circonstances il a été plus prolixe. On sait qu’il s’agit pour lui de
reprendre la première partie du traité, la plus courte, en effet, et
celle qui est... proprement constitutionnelle. (La deuxième partie est
la charte des droits fondamentaux, et la troisième partie est une
compilation des traités précédents.)

Il y est dit que l’Union a la personnalité juridique, qu’elle a un
drapeau, un hymne, une devise, une monnaie, et une fête commune. Qu’elle
a un Président stable, et une politique étrangère et de sécurité commune
que les Etats s’engagent à appuyer « activement et sans réserve »,
portée par un ministre des Affaires étrangères. Y sont définis les
domaines de compétence exclusive de l’Union et les domaines de
compétence partagée avec les Etats membres. Y est défini le rôle de
chacune des institutions européennes, avec l’accent mis bien sûr la
Commission européenne toujours prépondérante.

C’est donc bien la Constitution européenne que Nicolas Sarkozy veut
imposer sans demander l’avis des Français.

Une Constitution aggravée. Car, dans son texte, la Constitution
conservait encore des domaines où était requise l’unanimité des Etats
membres pour que soit prise une décision. Il restait donc des vestiges
de souveraineté, des sujets où un Etat pouvait dire non. Nicolas Sarkozy
veut supprimer la règle de l’unanimité. Cela, il l’a dit ouvertement
hier soir, et à deux reprises.

Pour récolter quelques voix supplémentaires, il a fait son couplet sur
la Turquie. Et là, il a dit le contraire de ce qu’il venait de dire. A
Ségolène Royal qui lui opposait les négociations en cours, il a répondu
: « C’est l’unanimité. Si la France dit non, la Turquie n’entre pas. »

Mais comme il aura supprimé la règle de l’unanimité, la Turquie entrera...

Naturellement, Ségolène Royal est également favorable à la suppression
de la règle de l’unanimité. Il n’y a en réalité aucune différence entre
deux candidats à la présidence de la République française, qui sont tous
deux des fossoyeurs de cette fonction. C’est pourquoi ils ont passé le
plus clair de leur temps de parole à discuter de sujets qui relèvent du
gouvernement, et non de l’Elysée. Et encore, dans la mesure où Bruxelles
lui laisse encore une relative autonomie. On aura remarqué que Nicolas
Sarkozy s’est donné le ridicule de prétendre que s’il était élu il
ferait baisser la TVA sur je ne sais plus quoi. En 2002, Chirac avait
promis une baisse de la TVA sur la restauration, qui n’est jamais venue
parce que Bruxelles s’y oppose.

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Emma
Taureau Assis a écrit :
« Les Français ont voté non à la Constitution européenne, donc nous n’y
reviendrons pas », a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a ajouté : « Il faut
arrêter la course à l’élargissement tant qu’il n’y a pas d’institutions
» qui le permettent. C’est pourquoi il va proposer un traité
institutionnel, qui sera voté par le Parlement : il n’y a aucune raison
de le soumettre à référendum, puisqu’il ne s’agit pas d’une Constitution
européenne, et que « je ne veux pas d’une nouvelle Constitution ».

Il a été très évasif sur le contenu de son traité. Mais en d’autres
circonstances il a été plus prolixe. On sait qu’il s’agit pour lui de
reprendre la première partie du traité, la plus courte, en effet, et
celle qui est... proprement constitutionnelle. (La deuxième partie est
la charte des droits fondamentaux, et la troisième partie est une
compilation des traités précédents.)

Il y est dit que l’Union a la personnalité juridique, qu’elle a un
drapeau, un hymne, une devise, une monnaie, et une fête commune. Qu’elle
a un Président stable, et une politique étrangère et de sécurité commune
que les Etats s’engagent à appuyer « activement et sans réserve »,
portée par un ministre des Affaires étrangères. Y sont définis les
domaines de compétence exclusive de l’Union et les domaines de
compétence partagée avec les Etats membres. Y est défini le rôle de
chacune des institutions européennes, avec l’accent mis bien sûr la
Commission européenne toujours prépondérante.

C’est donc bien la Constitution européenne que Nicolas Sarkozy veut
imposer sans demander l’avis des Français.


.....

en fait traité , constitution : on continue de jouer sur les mots, mais
surtout à faire prendre des vessies pour des lanternes
Qu'estce qu'un traité, une Constitution ?

Les Français ont voté Non à quoi ?

Et ils ont dit NON à quoi ?
Qu'ont demandé les franaçais en votant NON : là c'est plus compliqué.

Emma
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tijl.uilenspiegel
Taureau Assis wrote:
« Les Français ont voté non à la Constitution européenne, donc nous
n’y reviendrons pas », a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a ajouté : « Il
faut arrêter la course à l’élargissement tant qu’il n’y a pas
d’institutions » qui le permettent. C’est pourquoi il va proposer un
traité
institutionnel, qui sera voté par le Parlement : il n’y a aucune
raison de le soumettre à référendum, puisqu’il ne s’agit pas d’une
Constitution européenne, et que « je ne veux pas d’une nouvelle
Constitution ».



On ne vois pas bien comment la France peut revenir sur le principe de
l'adhésion de la Turquie qu'elle a admis en autorisant, par la voix de son
président, l'ouverture de négociations d'adhésion.
Elle peut dire que le contenu des accords ne conviennent pas etc mais pas se
dédire au niveau des principes.
Autrement dit je ne crois pas à ce baratin, le moment venu on dira"on
voudrait bien mais on ne peut pas revenir sur cet engagement de Mr Chirac,
hélas -))
Il a été très évasif sur le contenu de son traité. Mais en d’autres
circonstances il a été plus prolixe. On sait qu’il s’agit pour lui de
reprendre la première partie du traité, la plus courte, en effet, et
celle qui est... proprement constitutionnelle. (La deuxième partie est
la charte des droits fondamentaux, et la troisième partie est une
compilation des traités précédents.)



Ne vous faites pas trop de souci.Les "grands pays" (France Allemagne etc)
trouvent qu'ils ont donné trop de pouvoir et de poids au petits pays(qui
sans cela n'auraient pas signé le traité de Nice.
Donc la "constitution " étaient un moyen de leur reprendre ces avantages,
seulement les Pays Bas "petit pays" a voté non.et il faut 27 "Oui" pour
modifier ce traité et il y a pas mal de "petits" pays.
Ca pourra prendre un moment avant que ce soit plié cete affaire car les
petits pays se sont rebiffés
-)))


Il y est dit que l’Union a la personnalité juridique, qu’elle a un
drapeau, un hymne, une devise, une monnaie, et une fête commune.
Qu’elle a un Président stable, et une politique étrangère et de
sécurité commune que les Etats s’engagent à appuyer « activement et
sans réserve », portée par un ministre des Affaires étrangères. Y sont
définis les
domaines de compétence exclusive de l’Union et les domaines de
compétence partagée avec les Etats membres. Y est défini le rôle de
chacune des institutions européennes, avec l’accent mis bien sûr la
Commission européenne toujours prépondérante.

C’est donc bien la Constitution européenne que Nicolas Sarkozy veut
imposer sans demander l’avis des Français.

Une Constitution aggravée. Car, dans son texte, la Constitution
conservait encore des domaines où était requise l’unanimité des Etats
membres pour que soit prise une décision. Il restait donc des vestiges
de souveraineté, des sujets où un Etat pouvait dire non. Nicolas
Sarkozy veut supprimer la règle de l’unanimité. Cela, il l’a dit
ouvertement hier soir, et à deux reprises.

Pour récolter quelques voix supplémentaires, il a fait son couplet sur
la Turquie. Et là, il a dit le contraire de ce qu’il venait de dire. A
Ségolène Royal qui lui opposait les négociations en cours, il a
répondu
« C’est l’unanimité. Si la France dit non, la Turquie n’entre pas. »



Mais comme il aura supprimé la règle de l’unanimité, la Turquie
entrera...
Naturellement, Ségolène Royal est également favorable à la suppression
de la règle de l’unanimité. Il n’y a en réalité aucune différence
entre deux candidats à la présidence de la République française, qui
sont tous deux des fossoyeurs de cette fonction. C’est pourquoi ils
ont passé le plus clair de leur temps de parole à discuter de sujets
qui relèvent du gouvernement, et non de l’Elysée. Et encore, dans la
mesure où Bruxelles lui laisse encore une relative autonomie. On aura
remarqué que Nicolas Sarkozy s’est donné le ridicule de prétendre que
s’il était élu il ferait baisser la TVA sur je ne sais plus quoi. En 2002,
Chirac avait
promis une baisse de la TVA sur la restauration, qui n’est jamais
venue parce que Bruxelles s’y oppose.



Pas Bruxelles eux il ne font qu' appliquer ces traités absurdes .Mais
d'autres pays notamment l'Allemagne.Qui vient d'augmenter son propre TVA
donc une baisse en France ne l'arrangeait pas, les touristes risqueraient
d'aller un peu trop en Alsace
--
amicalement tijl
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Laurent Jumet
Hello tijl.uilenspiegel !

"tijl.uilenspiegel" wrote:

« Les Français ont voté non à la Constitution européenne, donc nous
n'y reviendrons pas », a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a ajouté : « Il
faut arrêter la course à l'élargissement tant qu'il n'y a pas
d'institutions » qui le permettent. C'est pourquoi il va proposer un
traité
institutionnel, qui sera voté par le Parlement : il n'y a aucune
raison de le soumettre à référendum, puisqu'il ne s'agit pas d'une
Constitution européenne, et que « je ne veux pas d'une nouvelle
Constitution ».





On ne vois pas bien comment la France peut revenir sur le principe de
l'adhésion de la Turquie qu'elle a admis en autorisant, par la voix de son
président, l'ouverture de négociations d'adhésion.
Elle peut dire que le contenu des accords ne conviennent pas etc mais pas se
dédire au niveau des principes. Autrement dit je ne crois pas à ce baratin,
le moment venu on dira"on voudrait bien mais on ne peut pas revenir sur cet
engagement de Mr Chirac, hélas -))



La Turquie ne peut pas adhérer à l'Europe, mais ce n'est pour aucune des raisons habituellement avancées.

La Turquie est un pays dont la colonne vertébrale est constituée par l'armée, héritière de Mostafa Kemal Ataturk. C'est elle, et non son parlement ou son gouvernement, qui est garante des institutions kémalistes laïques.
L'armée ne gouverne pas, mais laisse savoir jusqu'où le gouvernement peut (ne pas) aller trop loin. S'il dépasse la ligne rouge, elle interviendra comme elle l'a fait à plusieurs reprises, et comme elle s'apprête à le faire en ce moment avec le guignol dont la femme est voilée.

Autour de cette colonne vertébrale, il y a les viscères qui se sont beaucoup réislamisés ces dernières années.

Si la Turquie entrait dans l'Europe *maintenant*, ce serait la catastrophe: l'Europe au nom de ses principes, exigerait que l'armée quitte son rôle de belle-mère. Il n'y aurait donc plus de digue à la déferlante islamiste.
D'un seul coup, nous hériterions de dizaines de millions de djihadistes potentiels, qui auraient le droit de vote dans notre parlement européen.

Il vaut mieux actuellement le statu quo. La Turquie n'est pas dans l'Europe, mais benéficie de facilités commerciales et militaires qui l'y assimilent.

--
Laurent Jumet - Point de Chat, Liège, BELGIUM
KeyID: 0xCFAF704C
[Restore address to laurent.jumet for e-mail reply.]
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Uly
"Emma" a écrit dans le message de news:
4639f293$0$27382$
...............
Et ils ont dit NON à quoi ?
Qu'ont demandé les franaçais en votant NON : là c'est plus compliqué.



Vous n'avez pas encore compris ? Je vous plains.
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Clotaire
"Emma" a écrit dans le message de news:
4639f293$0$27382$
Taureau Assis a écrit :
« Les Français ont voté non à la Constitution européenne, donc nous n’y
reviendrons pas », a déclaré Nicolas Sarkozy. Il a ajouté : « Il faut
arrêter la course à l’élargissement tant qu’il n’y a pas d’institutions »
qui le permettent. C’est pourquoi il va proposer un traité
institutionnel, qui sera voté par le Parlement : il n’y a aucune raison
de le soumettre à référendum, puisqu’il ne s’agit pas d’une Constitution
européenne, et que « je ne veux pas d’une nouvelle Constitution ».

Il a été très évasif sur le contenu de son traité. Mais en d’autres
circonstances il a été plus prolixe. On sait qu’il s’agit pour lui de
reprendre la première partie du traité, la plus courte, en effet, et
celle qui est... proprement constitutionnelle. (La deuxième partie est la
charte des droits fondamentaux, et la troisième partie est une
compilation des traités précédents.)

Il y est dit que l’Union a la personnalité juridique, qu’elle a un
drapeau, un hymne, une devise, une monnaie, et une fête commune. Qu’elle
a un Président stable, et une politique étrangère et de sécurité commune
que les Etats s’engagent à appuyer « activement et sans réserve », portée
par un ministre des Affaires étrangères. Y sont définis les domaines de
compétence exclusive de l’Union et les domaines de compétence partagée
avec les Etats membres. Y est défini le rôle de chacune des institutions
européennes, avec l’accent mis bien sûr la Commission européenne toujours
prépondérante.

C’est donc bien la Constitution européenne que Nicolas Sarkozy veut
imposer sans demander l’avis des Français.


.....

en fait traité , constitution : on continue de jouer sur les mots, mais
surtout à faire prendre des vessies pour des lanternes
Qu'estce qu'un traité, une Constitution ?

Les Français ont voté Non à quoi ?

Et ils ont dit NON à quoi ?
Qu'ont demandé les franaçais en votant NON : là c'est plus compliqué.

Emma



55% des français ont voté pour le NON, et 75% des français ont voté pour un
candidat du OUI.
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Cl.Massé
"Laurent Jumet" a écrit dans le message de
news:

Si la Turquie entrait dans l'Europe *maintenant*, ce serait la
catastrophe: l'Europe au nom de ses principes, exigerait que l'armée
quitte son rôle de belle-mère. Il n'y aurait donc plus de digue à la
déferlante islamiste.



Les Turques seraient donc génétiquement des terroristes. Tu délires mon
pauvre. L'Islam est la deuxième religion de France, réveille-toi.

D'un seul coup, nous hériterions de dizaines de
millions de djihadistes potentiels, qui auraient le droit de vote dans
notre parlement européen.



Et bien sûr l'Europe n'a pas posé la condition de laïcité. Dans quel monde
tu vis? Arrête les jeux vidéo.

--
~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Rentabilité.