SCOOP :France5 et déprogrammation, cour d'appel de Grenoble le 28 septembre.
3 réponses
Raphaël
ASI a donc été déprogrammé après des pressions politiques intenses. Et
un documentaire sur la Cour d'appel de grenoble, programmé le 28
septembre, va vraisemblablement aussi passer à la trappe. Tout
simplement parce que le directeur des Grâces et des Affaires criminlles
a donné son accord écrit à une journaliste pour qu'elle puisse tourner
au sein du tribunal de Grenoble, ce qui est interdit par la loi, sauf
dans deux cas particuliers : Histoire (Papon, Barbie, Touvier) et encore
les images sont libérées vingt années après, et l'autre cas, je ne sais
plus. Heureusement pour le ministère, cette énorme bourde (ce genre de
conneries se déroule tous les jours dans nos ministères...) a été
repérée, et ça bout du bulbe en ce moment dans les hautes sphères de la
Place Vendôme.
Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été
programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement être
diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la France
compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se précipiterait dans
les prétoires.
A préciser que la pauvre fille qui a filmé l'affaire jugée à Grenoble
avait carrément installé trois caméras dans la salle, des projos, enfin,
aucune éthique.
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Olivier
Au sommet de son art, Raphaël a pondu :
A préciser que la pauvre fille qui a filmé l'affaire jugée à Grenoble avait carrément installé trois caméras dans la salle, des projos, enfin, aucune éthique.
Tout ça donne envie de gerber.
Bin le public des procès, en général, vient là comme il irait au théâtre (avec une petite dose de voyeurisme en plus).
Au sommet de son art, Raphaël <raphael@alussinan.org> a pondu :
A préciser que la pauvre fille qui a filmé l'affaire jugée à Grenoble
avait carrément installé trois caméras dans la salle, des projos, enfin,
aucune éthique.
Tout ça donne envie de gerber.
Bin le public des procès, en général, vient là comme il irait au théâtre (avec
une petite dose de voyeurisme en plus).
A préciser que la pauvre fille qui a filmé l'affaire jugée à Grenoble avait carrément installé trois caméras dans la salle, des projos, enfin, aucune éthique.
Tout ça donne envie de gerber.
Bin le public des procès, en général, vient là comme il irait au théâtre (avec une petite dose de voyeurisme en plus).
Benjamine
Raphaël wrote:
Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement être diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la France compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se précipiterait dans les prétoires.
Mais j'ai pas rêvé...... J'ai bien déjà vu un reportage unique dans l'histoire, parce que tourné dans un tribunal, avec une autorisation jamais délivrée auparavant.....
C'était un reportage sur des jurés: - tirage au sort, - scènes de vie en famille et au travail de chaque juré avant l'arrivée au tribunal, pour situer chaque personne dans son contexte et expliquer son passé et son jugement - scènes avant le procès, où quelques uns tentaient de se débiner en invoquant des questions morales ou des excuses médicales (comme je les comprends) - choix des jurés finalement sélectionnés (mise à l'écart volontaire de personnes souhaitant "faire justice") - premier procès (celui d'une jeune femme SDF qui avait accouché seule derrière une haie et qui avait ensuite tué son enfant) et prises de vues dans la salle d'audience + réaction des jurés pendant les pauses, etc.... - abandon de certains jurés pour l'affaire suivante (je ne sais plus ce que c'était) - retour en famille et réactions sur les conséquences de cette expérience sur la vie future
Le seul moment interdit de caméra a été celui de la délibération.
Je ne suis quand même pas la seule à me souvenir de ce reportage (moins d'un an il me semble) ?
Raphaël wrote:
Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été
programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement
être diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la
France compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se
précipiterait dans les prétoires.
Mais j'ai pas rêvé......
J'ai bien déjà vu un reportage unique dans l'histoire, parce que tourné
dans un tribunal, avec une autorisation jamais délivrée auparavant.....
C'était un reportage sur des jurés:
- tirage au sort,
- scènes de vie en famille et au travail de chaque juré avant l'arrivée
au tribunal, pour situer chaque personne dans son contexte et expliquer
son passé et son jugement
- scènes avant le procès, où quelques uns tentaient de se débiner en
invoquant des questions morales ou des excuses médicales (comme je les
comprends)
- choix des jurés finalement sélectionnés (mise à l'écart volontaire de
personnes souhaitant "faire justice")
- premier procès (celui d'une jeune femme SDF qui avait accouché seule
derrière une haie et qui avait ensuite tué son enfant) et prises de vues
dans la salle d'audience + réaction des jurés pendant les pauses,
etc....
- abandon de certains jurés pour l'affaire suivante (je ne sais plus ce
que c'était)
- retour en famille et réactions sur les conséquences de cette
expérience sur la vie future
Le seul moment interdit de caméra a été celui de la délibération.
Je ne suis quand même pas la seule à me souvenir de ce reportage (moins
d'un an il me semble) ?
Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement être diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la France compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se précipiterait dans les prétoires.
Mais j'ai pas rêvé...... J'ai bien déjà vu un reportage unique dans l'histoire, parce que tourné dans un tribunal, avec une autorisation jamais délivrée auparavant.....
C'était un reportage sur des jurés: - tirage au sort, - scènes de vie en famille et au travail de chaque juré avant l'arrivée au tribunal, pour situer chaque personne dans son contexte et expliquer son passé et son jugement - scènes avant le procès, où quelques uns tentaient de se débiner en invoquant des questions morales ou des excuses médicales (comme je les comprends) - choix des jurés finalement sélectionnés (mise à l'écart volontaire de personnes souhaitant "faire justice") - premier procès (celui d'une jeune femme SDF qui avait accouché seule derrière une haie et qui avait ensuite tué son enfant) et prises de vues dans la salle d'audience + réaction des jurés pendant les pauses, etc.... - abandon de certains jurés pour l'affaire suivante (je ne sais plus ce que c'était) - retour en famille et réactions sur les conséquences de cette expérience sur la vie future
Le seul moment interdit de caméra a été celui de la délibération.
Je ne suis quand même pas la seule à me souvenir de ce reportage (moins d'un an il me semble) ?
Laurent P
Benjamine a écrit :
Raphaël wrote:
> Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été > programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement > être diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la > France compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se > précipiterait dans les prétoires.
Mais j'ai pas rêvé...... J'ai bien déjà vu un reportage unique dans l'histoire, parce que tourné dans un tribunal, avec une autorisation jamais délivrée auparavant.....
C'était un reportage sur des jurés: - tirage au sort, - scènes de vie en famille et au travail de chaque juré avant l'arrivée au tribunal, pour situer chaque personne dans son contexte et expliquer son passé et son jugement - scènes avant le procès, où quelques uns tentaient de se débiner en invoquant des questions morales ou des excuses médicales (comme je les comprends) - choix des jurés finalement sélectionnés (mise à l'écart volontaire de personnes souhaitant "faire justice") - premier procès (celui d'une jeune femme SDF qui avait accouché seule derrière une haie et qui avait ensuite tué son enfant) et prises de vues dans la salle d'audience + réaction des jurés pendant les pauses, etc.... - abandon de certains jurés pour l'affaire suivante (je ne sais plus ce que c'était) - retour en famille et réactions sur les conséquences de cette expérience sur la vie future
Le seul moment interdit de caméra a été celui de la délibération.
Je ne suis quand même pas la seule à me souvenir de ce reportage (moins d'un an il me semble) ?
Y en a eu d'autres. Dont celui d'un homme jugé en cours d'assise pour meurtre. Il avait la garanti de pouvoir être rejugé si il estimait ue la présence des caméra a nuit au verdict.
Sans compter les reportages sur la mauvaise conduite voiture où ils filement les audiences de tribunal de police.
Benjamine a écrit :
Raphaël wrote:
> Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été
> programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement
> être diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la
> France compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se
> précipiterait dans les prétoires.
Mais j'ai pas rêvé......
J'ai bien déjà vu un reportage unique dans l'histoire, parce que tourné
dans un tribunal, avec une autorisation jamais délivrée auparavant.....
C'était un reportage sur des jurés:
- tirage au sort,
- scènes de vie en famille et au travail de chaque juré avant l'arrivée
au tribunal, pour situer chaque personne dans son contexte et expliquer
son passé et son jugement
- scènes avant le procès, où quelques uns tentaient de se débiner en
invoquant des questions morales ou des excuses médicales (comme je les
comprends)
- choix des jurés finalement sélectionnés (mise à l'écart volontaire de
personnes souhaitant "faire justice")
- premier procès (celui d'une jeune femme SDF qui avait accouché seule
derrière une haie et qui avait ensuite tué son enfant) et prises de vues
dans la salle d'audience + réaction des jurés pendant les pauses,
etc....
- abandon de certains jurés pour l'affaire suivante (je ne sais plus ce
que c'était)
- retour en famille et réactions sur les conséquences de cette
expérience sur la vie future
Le seul moment interdit de caméra a été celui de la délibération.
Je ne suis quand même pas la seule à me souvenir de ce reportage (moins
d'un an il me semble) ?
Y en a eu d'autres. Dont celui d'un homme jugé en cours d'assise pour
meurtre. Il avait la garanti de pouvoir être rejugé si il estimait ue la
présence des caméra a nuit au verdict.
Sans compter les reportages sur la mauvaise conduite voiture où ils
filement les audiences de tribunal de police.
> Parce que, si ce documentaire, dont deux avant-premières ont déjà été > programmées à Grenoble le 20 et à Paris le 23, devait effectivement > être diffusé, cela ferait jurisprudence, et alors tout ce que la > France compte de maisons de production (Capa, 2P2L, etc) se > précipiterait dans les prétoires.
Mais j'ai pas rêvé...... J'ai bien déjà vu un reportage unique dans l'histoire, parce que tourné dans un tribunal, avec une autorisation jamais délivrée auparavant.....
C'était un reportage sur des jurés: - tirage au sort, - scènes de vie en famille et au travail de chaque juré avant l'arrivée au tribunal, pour situer chaque personne dans son contexte et expliquer son passé et son jugement - scènes avant le procès, où quelques uns tentaient de se débiner en invoquant des questions morales ou des excuses médicales (comme je les comprends) - choix des jurés finalement sélectionnés (mise à l'écart volontaire de personnes souhaitant "faire justice") - premier procès (celui d'une jeune femme SDF qui avait accouché seule derrière une haie et qui avait ensuite tué son enfant) et prises de vues dans la salle d'audience + réaction des jurés pendant les pauses, etc.... - abandon de certains jurés pour l'affaire suivante (je ne sais plus ce que c'était) - retour en famille et réactions sur les conséquences de cette expérience sur la vie future
Le seul moment interdit de caméra a été celui de la délibération.
Je ne suis quand même pas la seule à me souvenir de ce reportage (moins d'un an il me semble) ?
Y en a eu d'autres. Dont celui d'un homme jugé en cours d'assise pour meurtre. Il avait la garanti de pouvoir être rejugé si il estimait ue la présence des caméra a nuit au verdict.
Sans compter les reportages sur la mauvaise conduite voiture où ils filement les audiences de tribunal de police.
