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Slackware Vs. Debian (long, très long)

72 réponses
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Doug713705
Bonjour à toutes, tous,

Juste un petit retour d'expérience sur l'utilisation de Debian et les
raisons qui m'on fait retourner vers Slackware.

C'est un secret pour personne, je suis un Slackeux convaincu.
Pourtant je ne suis pas un intégriste pour deux sous, juste quelqu'un
qui conscient des limites de son choix reste convaincu qu'il est
difficile de trouver mieux.

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),
les limites de Slackware me font préférer une Debian Squeeze dont la
réputation de stabilité et de maintenabilité n'est plus à faire.

Il est vrai que de prime abord et après une installation nasodigitale je
suis globalement très satisfait de cette Squeeze flambant neuve et de
son catalogue de paquets accessibles en une seule ligne de commande
quand une Slackware demande quelques efforts intellectuels.

Cependant, vu que je n'ai pas perdu pour autant le goût de taillader moi
même mon système à la hache (on a les vices qu'on a), j'entreprends une
compilation du noyau pour m'en faire un 'aux petits oignons', un noyau
bien monolithique dans lequel rien n'est superflu. Et c'est là que je
suis entré de plein pied dans le 'Debian way of life'.

Quel bordel pour compiler et installer un noyau !

Toute une méthode alambiquée au nombre d'étapes incroyable trouvée sur
je ne sais plus quelle page du net qui, bien qu'efficace, chamboule un
tant soit peu mes habitudes en la matière qui se résument à quelque
chose d'aussi simple et de classiquement standard que :
- make menuconfig (ou make oldconfig selon le cas)
- make bzImage
- make modules
- make modules_install
- cp /usr/src/linux/arch/x86/boot/bzImage /boot/vmlinuz
- lilo

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.

Il faut avouer que malgré tout, au bout de 24 heures, j'avais toujours
un système fonctionnel. J'ai bien écrit fonctionnel et non pas
utilisable.

J'exagère, le système était utilisable mais me semblait malgré tout
drôlement moins réactif, voire carrément lourd mais vu la météo locale
je mets ça sur le compte de la température ambiante un poil élevée ces
derniers jours et je finis par m'accomoder de cette lenteur relative
mais réelle.

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.

Du coup j'en profite pour installer Gnome3, histoire de ne pas mourir
idiot et de vérifier par moi même ce que cela pourrait m'apporter en
terme d'ergonomie. Verdict : J'ai pas aimé et j'ai désinstallé.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !

N'aimant pas gdm3, je le désinstalle également et là c'est toute la
configuration acpi qui se fait la malle, juste pour rigoler !
Plus moyen de mettre le système en hibernation, plus moyen non plus de
monter une clef USB automagiquement et quelques autres tracas du genre.

Cette fois c'est trop, trop de petit truc chiants accumulés et malgré ma
mauvaise connexion je télécharge une bonne vielle Slackware 13.37 (24
heures de téléchargement pour les 4.5 Go de l'image du dvd, notez
l'effort svp) et je l'installe.

La vache, comme tout roule bien, comme tout est _rapide_ et _fluide_,
mon eeePC a retrouvé des performances que je croyais réservées à des
machines modernes ! Quel kif !

Même une relève de mails prend 4 à 5 fois moins de temps alors que
dans les deux cas j'utilise claws-mail et que dans les deux cas le
fichier de configuration est le même (j'ai conservé ma partition /home
intacte).

Je ne parle même pas de l'efficacité de leafnode qui est passé de la
catégorie 'truc poussif' à 'balle de guerre'.

Et devinez quoi ? Après la mise à jour de rigueur (13.37 est sortie il y
a quasi 1 an) la Slackware roulaize toujours grâve, et même s'il faut
que je compile une bonne partie des programmes que j'utilise[1],
vraiment 'y'a pas photo !

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.

[1] À ce propos je conseille l'excellent sbopkg (http://sbopkg.org/),
une belle interface dialog à www.slackbuilds.org qui fait tout le sale
boulot pour vous (récupération des sources, compilations,
installations, gestion de liste de paquets, etc).

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.
--
Doug - Linux user #307925 - Slackware roulaize ;-)
http://usenet-fr.chainon-marquant.org
http://newsportal.chainon-marquant.org
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JKB
Le Mon, 05 Mar 2012 19:23:26 +1100,
Doug713705 écrivait :
Bonjour à toutes, tous,



Bonjour,

Juste un petit retour d'expérience sur l'utilisation de Debian et les
raisons qui m'on fait retourner vers Slackware.

C'est un secret pour personne, je suis un Slackeux convaincu.
Pourtant je ne suis pas un intégriste pour deux sous, juste quelqu'un
qui conscient des limites de son choix reste convaincu qu'il est
difficile de trouver mieux.

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),



Eh, oh ! Il y a des coins de France dont ma campagne où une
connexion RTC qui fonctionne reste aujourd'hui un phantasme. Alors
ne te plains pas trop ;-)

les limites de Slackware me font préférer une Debian Squeeze dont la
réputation de stabilité et de maintenabilité n'est plus à faire.

Il est vrai que de prime abord et après une installation nasodigitale je
suis globalement très satisfait de cette Squeeze flambant neuve et de
son catalogue de paquets accessibles en une seule ligne de commande
quand une Slackware demande quelques efforts intellectuels.

Cependant, vu que je n'ai pas perdu pour autant le goût de taillader moi
même mon système à la hache (on a les vices qu'on a), j'entreprends une
compilation du noyau pour m'en faire un 'aux petits oignons', un noyau
bien monolithique dans lequel rien n'est superflu. Et c'est là que je
suis entré de plein pied dans le 'Debian way of life'.

Quel bordel pour compiler et installer un noyau !

Toute une méthode alambiquée au nombre d'étapes incroyable trouvée sur
je ne sais plus quelle page du net qui, bien qu'efficace, chamboule un
tant soit peu mes habitudes en la matière qui se résument à quelque
chose d'aussi simple et de classiquement standard que :
- make menuconfig (ou make oldconfig selon le cas)
- make bzImage
- make modules
- make modules_install
- cp /usr/src/linux/arch/x86/boot/bzImage /boot/vmlinuz
- lilo

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.



En fait, je ne vois pas trop l'intérêt aujourd'hui de compiler un
noyau (sauf à avoir une architecture vraiment exotique), sachant que
l'équipe Debian patche sérieusement le noyau.

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.



Testing est ton amie.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).



Tu as un iceape 2.7.2 dans testing.

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.



Le vrai bleeding edge, c'est unstable.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.



Euh, non. Là, il y a un gros problème de débit ou alors tu as
installé tous les paquets de stable. Même avec une connexion à 1024
kbps, je n'ai jamais mis 24 heures pour passer de squeeze à wheezy.

Il faut avouer que malgré tout, au bout de 24 heures, j'avais toujours
un système fonctionnel. J'ai bien écrit fonctionnel et non pas
utilisable.

J'exagère, le système était utilisable mais me semblait malgré tout
drôlement moins réactif, voire carrément lourd mais vu la météo locale
je mets ça sur le compte de la température ambiante un poil élevée ces
derniers jours et je finis par m'accomoder de cette lenteur relative
mais réelle.

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.



apt-get update && apt-get dist-upgrade et tu ne peux te retrouver
avec un iceape 2.0.1. Je ne sais pas ce que tu as fait, mais il y a
comme un problème dans la mise à jour.

Du coup j'en profite pour installer Gnome3, histoire de ne pas mourir
idiot et de vérifier par moi même ce que cela pourrait m'apporter en
terme d'ergonomie. Verdict : J'ai pas aimé et j'ai désinstallé.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !



Pardon ? Je pense que ton erreur est de ne pas avoir laissé dans
sources.list stable, testing et unstable en indiquand dans les
préférences que ta distribution préférée est la testing.

N'aimant pas gdm3, je le désinstalle également et là c'est toute la
configuration acpi qui se fait la malle, juste pour rigoler !
Plus moyen de mettre le système en hibernation, plus moyen non plus de
monter une clef USB automagiquement et quelques autres tracas du genre.

Cette fois c'est trop, trop de petit truc chiants accumulés et malgré ma
mauvaise connexion je télécharge une bonne vielle Slackware 13.37 (24
heures de téléchargement pour les 4.5 Go de l'image du dvd, notez
l'effort svp) et je l'installe.

La vache, comme tout roule bien, comme tout est _rapide_ et _fluide_,
mon eeePC a retrouvé des performances que je croyais réservées à des
machines modernes ! Quel kif !

Même une relève de mails prend 4 à 5 fois moins de temps alors que
dans les deux cas j'utilise claws-mail et que dans les deux cas le
fichier de configuration est le même (j'ai conservé ma partition /home
intacte).

Je ne parle même pas de l'efficacité de leafnode qui est passé de la
catégorie 'truc poussif' à 'balle de guerre'.

Et devinez quoi ? Après la mise à jour de rigueur (13.37 est sortie il y
a quasi 1 an) la Slackware roulaize toujours grâve, et même s'il faut
que je compile une bonne partie des programmes que j'utilise[1],
vraiment 'y'a pas photo !

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.



Je crois surtout que tu as fait une mise à jour de distribution sans
vraiment maîtriser apt. J'ai des machines qui ont été installées
avec une debian 2 et qui sont régulièrement mises à jour à grands
coups d'apt-get dist-upgrade en testing et qui fonctionnent
parfaitement (modulo quelques menus problèmes de temps en temps,
mais vraiment rien d'insurmontable, surtout parce que je n'ai pas
forcément le temps de lire la doc jusqu'au bout. Je pense en
particulier à pulseaudio...).

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.



Bon, alors on va mettre les choses au point. Debian est conçue pour
te permettre d'utiliser un outil fonctionnant parfaitement (apt-get)
et évitant de casser une configuration qui fonctionne. Le problème
est que cet outil est complexe. Il faut donc parfaitement le
maîtriser avant de tenter une mise à jour stable vers testing
(sinon, gaffe aux effets de bord). Par ailleurs, tu peux
parfaitement compiler toi-même ton noyau et éviter qu'il ne se fasse
écraser pas une mise à jour de sécurité (soit avec le système
classique, soit avec les outils debian). Tu peux aussi forcer un
outil dans telle ou telle version. Il est sûr qu'une slackware,
c'est un peu plus brut de fonderie, mais autant alors aller au bout
de la réflexion et utiliser directement un NetBSD.

[1] À ce propos je conseille l'excellent sbopkg (http://sbopkg.org/),
une belle interface dialog à www.slackbuilds.org qui fait tout le sale
boulot pour vous (récupération des sources, compilations,
installations, gestion de liste de paquets, etc).

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.



Je suis dingue. Et le pire, c'est que je ne me soigne pas !
J'ajouterais que j'ai essayé depuis plus de quinze ans toutes les
grandes distributions et je suis toujours retourné à Debian pour un
tas de raisons dont apt-get et la distinction entre ce qui revient à
une configuration générique du système et ce qui retourne d'une
configuration plus personnelle. Et je n'aime pas avoir un serveur de
mails qui tourne avec des binaires dans /var !

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Avatar
Doug713705
Le 05-03-2012, JKB nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),



Eh, oh ! Il y a des coins de France dont ma campagne où une
connexion RTC qui fonctionne reste aujourd'hui un phantasme. Alors
ne te plains pas trop ;-)



On a que ce qu'on mérite :-D T'as pensé à Iridium ?

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.



En fait, je ne vois pas trop l'intérêt aujourd'hui de compiler un
noyau (sauf à avoir une architecture vraiment exotique), sachant que
l'équipe Debian patche sérieusement le noyau.



L'esprit de compétition, le défi, les 30 pouièmes de secondes gagnés à
chaque chargment de modules, la recherche de l'optimisation absolue, ce
genre de choses.

Quel est l'intérêt d'avoir des modules pour un noyau utilisé sur une
configuration totalement figée comme celle d'un portable ?

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.



Testing est ton amie.



Oui, j'y ai cru aussi.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).



Tu as un iceape 2.7.2 dans testing.



Ben oui mais je n'ai pas réussi à l'avoir.
Je ne sais pas trop pour quelle raison, j'ai supposé une incompatibilité
entre différents paquets (java ? ou que sais-je ?).

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.



Le vrai bleeding edge, c'est unstable.



Trop sportif pour moi, je n'ai pas le permis pour ça.
Étrangement et a contrario, une Slackware current ne me fait pas peur et
ne m'a jamais posé de problème.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.



Euh, non. Là, il y a un gros problème de débit ou alors tu as
installé tous les paquets de stable.



Le débit est clairement un facteur aggravant. Pour les paquets,
n'étaient installés que ce qui est nécessaire à un poste de travail bien
fourni mais le jeu des dependances offre parfois quelques surprises.

Même avec une connexion à 1024
kbps, je n'ai jamais mis 24 heures pour passer de squeeze à wheezy.



Quand je te dis que le bazar ramait ! J'ai essayé de trouvé une
explication mais non, rien.
J'ai même fini par paramétrer cpu-freq à fond les ballons (governor
performance).

il faut malgré tout dire que le système de fichier racine était btrfs
alors que je suis retourné vers reiserfs (qui ne m'a jamais posé de
problème et qui ne m'a pas encore donné envie de tuer ma femme, ou alors
ce n'était pas la raison principale) pour la Slackware.

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.



apt-get update && apt-get dist-upgrade et tu ne peux te retrouver
avec un iceape 2.0.1. Je ne sais pas ce que tu as fait, mais il y a
comme un problème dans la mise à jour.



Bah oui, et chaque apt-get update ultérieur a été un enfer.
Des mises à jours incroyablement longues, y compris pour des paquets
insignifiants (petits applicatifs ou petites bibliothèques sans
dépendances).

Clairement le passage de Squeeze à Wheezy a couillé quelque part mais
impossible de savoir où.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !



Pardon ? Je pense que ton erreur est de ne pas avoir laissé dans
sources.list stable, testing et unstable en indiquand dans les
préférences que ta distribution préférée est la testing.



Ah, ça c'est possible, voir probable et éventuellement très certain.
Je n'avais que testing et stable pour les mises à jour de sécurité.

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.



Je crois surtout que tu as fait une mise à jour de distribution sans
vraiment maîtriser apt.



Je le concède volontiers. La maitrise d'apt est probablement un sport
de haut niveau.
Cependant, je n'ai fait que lire les docs que j'ai pu trouver sur le net
(et principalement sur le site de debian).

J'ai des machines qui ont été installées
avec une debian 2 et qui sont régulièrement mises à jour à grands
coups d'apt-get dist-upgrade en testing et qui fonctionnent
parfaitement (modulo quelques menus problèmes de temps en temps,
mais vraiment rien d'insurmontable, surtout parce que je n'ai pas
forcément le temps de lire la doc jusqu'au bout. Je pense en
particulier à pulseaudio...).



Aah, pulseaudio, il m'a bien emmerder celui là aussi.
J'installe Gnome3, bingo, pulseaudio s'invite à la maison.
Du coup, skype (je sais sapussépalibre) ne fonctionne plus !
Il aurait probablement fallu que je lise la doc pour faire fonctionner
skype avec pulseaudio.

J'ai préféré virer Gnome3, mais pulseaudio s'incruste et ne se barre
pas automatiquement, il faut le virer à la main en plus de gnome3. Le
bordel je te dis ;-)

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.



Bon, alors on va mettre les choses au point. Debian est conçue pour
te permettre d'utiliser un outil fonctionnant parfaitement (apt-get)
et évitant de casser une configuration qui fonctionne.



Pour le dernier point j'ai quand même des doutes.
Dire que Debian _tente_ (et réussi souvent à) d'éviter de casser une
config qui fonctionne" serait plus proche de la réalité.

Le problème
est que cet outil est complexe. Il faut donc parfaitement le
maîtriser avant de tenter une mise à jour stable vers testing



Ah ben s'il faut se fader une distribution obsolète pendant 1 an le
temps de maitriser le bouzin avant de le mettre à jour, c'est moyen
comme philosophie.

Pour encore comparer, avec Slackware tu lis la note de mise à jour et
tu fais slackpkg update && slackpg upgrade-all et basta.

Ensuite slackpkg t'indique les fichiers de conf qui ont été modifiés, te
propose de les comparer avec ceux présents sur le système et te demande
si tu veux les mettre en place, les éditer ou garder les anciennes
versions.

Purement KISS.

(sinon, gaffe aux effets de bord). Par ailleurs, tu peux
parfaitement compiler toi-même ton noyau et éviter qu'il ne se fasse
écraser pas une mise à jour de sécurité (soit avec le système
classique, soit avec les outils debian). Tu peux aussi forcer un
outil dans telle ou telle version. Il est sûr qu'une slackware,
c'est un peu plus brut de fonderie, mais autant alors aller au bout
de la réflexion et utiliser directement un NetBSD.



Dans mons souvenir le problème de BSD réside dans la dispo des drivers
(pour un poste de travail).

J'ai déjà testé FreeBSD et NetBSD mais entre les problèmes de drivers et
le réapprentissage complet des méthodes d'adminitration...
Cependant je garde un bon souvenir de BSD et de son système de ports.

Dans la même veine, je garde un excellent souvenir de Gentoo que j'ai
utilisé pendant un bon moment mais qui est fatiguant à la longue (trop
de maintenance necessaire).

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.



Je suis dingue. Et le pire, c'est que je ne me soigne pas !



L'important c'est dans être conscient ;-)

J'ajouterais que j'ai essayé depuis plus de quinze ans toutes les
grandes distributions et je suis toujours retourné à Debian pour un
tas de raisons dont apt-get et la distinction entre ce qui revient à
une configuration générique du système et ce qui retourne d'une
configuration plus personnelle. Et je n'aime pas avoir un serveur de
mails qui tourne avec des binaires dans /var !



Soyons clairs, pour la dedibox que je loue, c'est Debian stable, bien
sûr. Ça roule impeccablement et demande très peu de maintenance.
Avant tout parce Slackware n'est pas proposé (j'ai tenté freeBSD mais ça
me demandait trop d'efforts) mais aussi parce que Debian fait partie de
mes choix de prédilection et qu'une ReHat ou CentOS ne saurait me
satisfaire (j'ai de mauvais souvenirs de rpm).

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
http://usenet-fr.chainon-marquant.org
http://newsportal.chainon-marquant.org
http://news.chainon-marquant.org
Avatar
JKB
Le Mon, 05 Mar 2012 20:40:40 +1100,
Doug713705 écrivait :
Le 05-03-2012, JKB nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Toutefois, à l'aube d'un déménagement vers une contrée où une connexion
internet de qualité reste encore un fantasme (la Nouvelle Calédonie),



Eh, oh ! Il y a des coins de France dont ma campagne où une
connexion RTC qui fonctionne reste aujourd'hui un phantasme. Alors
ne te plains pas trop ;-)



On a que ce qu'on mérite :-D T'as pensé à Iridium ?



Je ne suis pas assez cinglé pour cela.

Bref, je me configure un noyau à la sauce Debian quand 2 jours plus tard
une mise à jour de sécurité me fout tout le travail à la poubelle.
Devant l'ampleur de la tâche que représente une nouvelle configuration,
je décide de rester sur le noyau stock. La Debian tu l'aimes comme elle
est ou tu la quitte.



En fait, je ne vois pas trop l'intérêt aujourd'hui de compiler un
noyau (sauf à avoir une architecture vraiment exotique), sachant que
l'équipe Debian patche sérieusement le noyau.



L'esprit de compétition, le défi, les 30 pouièmes de secondes gagnés à
chaque chargment de modules, la recherche de l'optimisation absolue, ce
genre de choses.



Ouaips. Ça se discute.

Quel est l'intérêt d'avoir des modules pour un noyau utilisé sur une
configuration totalement figée comme celle d'un portable ?



Vu la tête des disques durs actuels, je ne vois pas l'intérêt. Idem
pour l'occupation mémoire puisque les modules inutilisés ne sont pas
chargés.

Mis à part ça, tout roule pépère dans un monde ou l'obsolescence
des applications mises à disposition se fait doucement ressentir.



Testing est ton amie.



Oui, j'y ai cru aussi.

Petit à petit le peu de jeux en réseau qu'un ping moyen proche de la
seconde m'autorise me réclament des versions plus récentes jusqu'à ce
que google lui même me réclame une version de Seamonkey (en l'ocurrence
Iceape) qui soit capable de me faire profiter des dernières avancées en
matières de d'affichage publicitaire et ou de flicage de contenu (bref
impossible d'accéder aux outils pour webmaster de google).



Tu as un iceape 2.7.2 dans testing.



Ben oui mais je n'ai pas réussi à l'avoir.
Je ne sais pas trop pour quelle raison, j'ai supposé une incompatibilité
entre différents paquets (java ? ou que sais-je ?).



Non. Le problème doit plutôt se situer entre la chaise et le
clavier...

Cette fois je craque. Je décide de passer la vitesse supérieure et
de faire fi de toute considération de stabilité, de vivre dangereusement
la bleeding edge, de ressentir le grand frisson de surfer sur la vague
mouvante d'une Debian testing.



Le vrai bleeding edge, c'est unstable.



Trop sportif pour moi, je n'ai pas le permis pour ça.
Étrangement et a contrario, une Slackware current ne me fait pas peur et
ne m'a jamais posé de problème.

Hop, une modif de sources list plus tard je distupgrade le bouzin !

Que n'avais-je pas fait là, il m'a fallut plus de 24 heures pour passer
d'une version à l'autre ! Ok, il faut considérer les temps de
téléchargement mais bon, j'utilise malgré tout un miroir Debian local
(ftp.nc.debian.org, grâce soit rendue à ses administrateurs) dont le
débit est très honnête, surtout hors heures de pointe.



Euh, non. Là, il y a un gros problème de débit ou alors tu as
installé tous les paquets de stable.



Le débit est clairement un facteur aggravant. Pour les paquets,
n'étaient installés que ce qui est nécessaire à un poste de travail bien
fourni mais le jeu des dependances offre parfois quelques surprises.

Même avec une connexion à 1024
kbps, je n'ai jamais mis 24 heures pour passer de squeeze à wheezy.



Quand je te dis que le bazar ramait ! J'ai essayé de trouvé une
explication mais non, rien.
J'ai même fini par paramétrer cpu-freq à fond les ballons (governor
performance).

il faut malgré tout dire que le système de fichier racine était btrfs
alors que je suis retourné vers reiserfs (qui ne m'a jamais posé de
problème et qui ne m'a pas encore donné envie de tuer ma femme, ou alors
ce n'était pas la raison principale) pour la Slackware.



;-)

Mais pourquoi vouloir utiliser à tout prix ce genre de FS ? XFS ou
JFS, à la rigueur, je veux bien discuter. ZFS, pourquoi pas (encore
que... Autant l'utiliser dans un truc qui n'utilise pas fuse).
Mais pourquoi un truc aussi moisi que ReiserFS ou btrfs ?

Mais là où çà devient comique c'est que cette mise à jour plutôt bancale
ne me permit pas d'accéder aux services de Google car pour une raison
que j'ignore le paquet Iceape ne dépassait pas la version 2.0.1beta3 !
Probalement une option mystérieuse à cocher quelque part ou un paquet
lié avec un autre qui rend incompatible je ne sais quelle combinaison de
paquets. En gros tout ça pour rien.



apt-get update && apt-get dist-upgrade et tu ne peux te retrouver
avec un iceape 2.0.1. Je ne sais pas ce que tu as fait, mais il y a
comme un problème dans la mise à jour.



Bah oui, et chaque apt-get update ultérieur a été un enfer.
Des mises à jours incroyablement longues, y compris pour des paquets
insignifiants (petits applicatifs ou petites bibliothèques sans
dépendances).

Clairement le passage de Squeeze à Wheezy a couillé quelque part mais
impossible de savoir où.

Mais en installant gnome3, j'avais remplacé gdm par gdm3 et une fois
Gnome3 supprimé, impossible de réinstaller gdm (aucun paquet disponible
pour Wheezy) !



Pardon ? Je pense que ton erreur est de ne pas avoir laissé dans
sources.list stable, testing et unstable en indiquand dans les
préférences que ta distribution préférée est la testing.



Ah, ça c'est possible, voir probable et éventuellement très certain.
Je n'avais que testing et stable pour les mises à jour de sécurité.



Ne cherche pas plus loin. La prochaine fois, ouvre ce fichu manuel ;-)

Allez, sans rancune Debian mais tu n'es pas prêt de me revoir sur autre
chose que sur un serveur, parce que bon, il faut reconnaître que sur un
serveur une Debian stable ça tourne aussi parfaitement bien qu'une
Slackware.



Je crois surtout que tu as fait une mise à jour de distribution sans
vraiment maîtriser apt.



Je le concède volontiers. La maitrise d'apt est probablement un sport
de haut niveau.
Cependant, je n'ai fait que lire les docs que j'ai pu trouver sur le net
(et principalement sur le site de debian).

J'ai des machines qui ont été installées
avec une debian 2 et qui sont régulièrement mises à jour à grands
coups d'apt-get dist-upgrade en testing et qui fonctionnent
parfaitement (modulo quelques menus problèmes de temps en temps,
mais vraiment rien d'insurmontable, surtout parce que je n'ai pas
forcément le temps de lire la doc jusqu'au bout. Je pense en
particulier à pulseaudio...).



Aah, pulseaudio, il m'a bien emmerder celui là aussi.
J'installe Gnome3, bingo, pulseaudio s'invite à la maison.
Du coup, skype (je sais sapussépalibre) ne fonctionne plus !
Il aurait probablement fallu que je lise la doc pour faire fonctionner
skype avec pulseaudio.



Ouaips, pulseaudio est une calamité à faire fonctionner lorsque tu
as une émulation OSS (pour /dev/dsp entre autre) et ALSA. Le truc
amusant est la synchronisation des ticks.

J'ai préféré virer Gnome3, mais pulseaudio s'incruste et ne se barre
pas automatiquement, il faut le virer à la main en plus de gnome3. Le
bordel je te dis ;-)

Voilà, c'est un article un poil trollogène (pas tant que ça non plus)
mais c'est un vrai morceau de ressenti par un utilisateur aguerri de
Linux.



Bon, alors on va mettre les choses au point. Debian est conçue pour
te permettre d'utiliser un outil fonctionnant parfaitement (apt-get)
et évitant de casser une configuration qui fonctionne.



Pour le dernier point j'ai quand même des doutes.
Dire que Debian _tente_ (et réussi souvent à) d'éviter de casser une
config qui fonctionne" serait plus proche de la réalité.



Depuis très longtemps, à chaque fois qu'un apt-get upgrade (ou
dist-upgrade) m'a cassé quelque chose, c'est parce que je n'ai pas
lu la doc avant de faire la mise à jour ou que j'ai répondu à côté
de la plaque un jour de fatigue lorsque apt-get me demandait un
conseil pour savoir s'il devait absolument casser cette
configuration.

Le problème
est que cet outil est complexe. Il faut donc parfaitement le
maîtriser avant de tenter une mise à jour stable vers testing



Ah ben s'il faut se fader une distribution obsolète pendant 1 an le
temps de maitriser le bouzin avant de le mettre à jour, c'est moyen
comme philosophie.

Pour encore comparer, avec Slackware tu lis la note de mise à jour et
tu fais slackpkg update && slackpg upgrade-all et basta.

Ensuite slackpkg t'indique les fichiers de conf qui ont été modifiés, te
propose de les comparer avec ceux présents sur le système et te demande
si tu veux les mettre en place, les éditer ou garder les anciennes
versions.

Purement KISS.



Debian fait exactement la même chose. Il suffit de lui demander
gentiment.

(sinon, gaffe aux effets de bord). Par ailleurs, tu peux
parfaitement compiler toi-même ton noyau et éviter qu'il ne se fasse
écraser pas une mise à jour de sécurité (soit avec le système
classique, soit avec les outils debian). Tu peux aussi forcer un
outil dans telle ou telle version. Il est sûr qu'une slackware,
c'est un peu plus brut de fonderie, mais autant alors aller au bout
de la réflexion et utiliser directement un NetBSD.



Dans mons souvenir le problème de BSD réside dans la dispo des drivers
(pour un poste de travail).

J'ai déjà testé FreeBSD et NetBSD mais entre les problèmes de drivers et
le réapprentissage complet des méthodes d'adminitration...
Cependant je garde un bon souvenir de BSD et de son système de ports.



Pour NetBSD, je suis d'accord, le système de ports est performant et
les mises à jour sont assez faciles. Pour FreeBSD, j'ai abandonné,
je n'ai jamais vu un truc aussi merdique (explosions en vol dans
tous les sens et gestion des dépendances légèrement foireuses).

Dans la même veine, je garde un excellent souvenir de Gentoo que j'ai
utilisé pendant un bon moment mais qui est fatiguant à la longue (trop
de maintenance necessaire).



Et fonctionnement aléatoire de emerge. Le nombre de fois où ce truc
m'a cassé des environnements de développement ne se compte plus.
Depuis, je maintiens un dépôt debian chez moi. Ça fonctionne mieux.

Si vous lisez cette phrase après avoir lu l'intégralité de cet article
vous êtes soit dingue, soit dingue mais je vous remercie.



Je suis dingue. Et le pire, c'est que je ne me soigne pas !



L'important c'est dans être conscient ;-)

J'ajouterais que j'ai essayé depuis plus de quinze ans toutes les
grandes distributions et je suis toujours retourné à Debian pour un
tas de raisons dont apt-get et la distinction entre ce qui revient à
une configuration générique du système et ce qui retourne d'une
configuration plus personnelle. Et je n'aime pas avoir un serveur de
mails qui tourne avec des binaires dans /var !



Soyons clairs, pour la dedibox que je loue, c'est Debian stable, bien
sûr. Ça roule impeccablement et demande très peu de maintenance.
Avant tout parce Slackware n'est pas proposé (j'ai tenté freeBSD mais ça
me demandait trop d'efforts) mais aussi parce que Debian fait partie de
mes choix de prédilection et qu'une ReHat ou CentOS ne saurait me
satisfaire (j'ai de mauvais souvenirs de rpm).



Ah ? Toi aussi ?

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Avatar
Doug713705
Le 05-03-2012, JKB nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Tu as un iceape 2.7.2 dans testing.



Ben oui mais je n'ai pas réussi à l'avoir.
Je ne sais pas trop pour quelle raison, j'ai supposé une incompatibilité
entre différents paquets (java ? ou que sais-je ?).



Non. Le problème doit plutôt se situer entre la chaise et le
clavier...



Hmm, je veux bien y croire mais quand même, il y a bien un enchainement
quelconque de circonstances qui a empéché cette mise à jour.

Mais pourquoi vouloir utiliser à tout prix ce genre de FS ? XFS ou
JFS, à la rigueur, je veux bien discuter. ZFS, pourquoi pas (encore
que... Autant l'utiliser dans un truc qui n'utilise pas fuse).
Mais pourquoi un truc aussi moisi que ReiserFS ou btrfs ?



En ce qui concerne btrfs, il me semble n'avoir obtenu aucune réponse ou
,a minima, aucune réponse significative à la question que j'ai posée sur
fcolc lorsque je me suis interrogé sur l'intérêt de la chose.

D'un naturel aventurier, j'ai testé (et test eencore puisque ma
partition /home est actuellement toujours en btrfs) mais j'avoue ne pas
avoir encore utilisé les fonctionalités qui font l'intérêt de la chose.

Pour reiserfs, je n'ai jamais trouvé aucune raison objectivement
pratique de ne pas l'utiliser.

Ce FS est stable, robuste, _rapide_ et ne m'a _jamais_ fais perdre la
moindre donnée en 10 ans y compris lors d'orages violents qui ont eu
raison de la carte mère de mon PC.

Ne me parle pas d'ext3 qui doit être avec FAT32 le seul FS avec lequel
j'ai perdu des données.

En ce qui concerne ext4, à chaque fois que je lis un article
sur ce truc, je ne me peux pas m'empécher de conclure que c'est une
bouse pire que ces prédecesseurs.

De toute façon un FS qui prévoie d'avance un repertoire lost+found, ça
ne met pas en confiance ;-)

Pour XFS et JFS, je n'ai jamais utilisé donc je n'ai pas vraiment d'avis
sur la question.

[SNIP]

Pardon ? Je pense que ton erreur est de ne pas avoir laissé dans
sources.list stable, testing et unstable en indiquand dans les
préférences que ta distribution préférée est la testing.



Ah, ça c'est possible, voir probable et éventuellement très certain.
Je n'avais que testing et stable pour les mises à jour de sécurité.



Ne cherche pas plus loin. La prochaine fois, ouvre ce fichu manuel ;-)



Il n'y aura pas de prochaine fois ;-)
Debian est définitivement le meilleur argument pour installer une
Slackware !

D'ailleurs, déjà à l'époque de Potato, dselect avait été la raison pour
laquelle j'étais passé chez Slackware.

[SNIP]
Aah, pulseaudio, il m'a bien emmerder celui là aussi.
J'installe Gnome3, bingo, pulseaudio s'invite à la maison.
Du coup, skype (je sais sapussépalibre) ne fonctionne plus !
Il aurait probablement fallu que je lise la doc pour faire fonctionner
skype avec pulseaudio.



Ouaips, pulseaudio est une calamité à faire fonctionner lorsque tu
as une émulation OSS (pour /dev/dsp entre autre) et ALSA. Le truc
amusant est la synchronisation des ticks.



Ben voilà, un truc foireux et non nécessaire qui s'invite tout seul par
dépendance, c'est typiquement le truc que je reproche à Debian et toutes
les distributions qui tentent de jouer aux devinettes quant aux
dependances.

[SNIP]

Pour encore comparer, avec Slackware tu lis la note de mise à jour et
tu fais slackpkg update && slackpg upgrade-all et basta.

Ensuite slackpkg t'indique les fichiers de conf qui ont été modifiés, te
propose de les comparer avec ceux présents sur le système et te demande
si tu veux les mettre en place, les éditer ou garder les anciennes
versions.

Purement KISS.



Debian fait exactement la même chose. Il suffit de lui demander
gentiment.



Alors que Slackware tu peux même lui demander en l'insultant :-)

[SNIP]
Dans mons souvenir le problème de BSD réside dans la dispo des drivers
(pour un poste de travail).

J'ai déjà testé FreeBSD et NetBSD mais entre les problèmes de drivers et
le réapprentissage complet des méthodes d'adminitration...
Cependant je garde un bon souvenir de BSD et de son système de ports.



Pour NetBSD, je suis d'accord, le système de ports est performant et
les mises à jour sont assez faciles. Pour FreeBSD, j'ai abandonné,
je n'ai jamais vu un truc aussi merdique (explosions en vol dans
tous les sens et gestion des dépendances légèrement foireuses).



Ah, je n'ai pas osé aller si loin dans l'expérimentation ;-)

Dans la même veine, je garde un excellent souvenir de Gentoo que j'ai
utilisé pendant un bon moment mais qui est fatiguant à la longue (trop
de maintenance necessaire).



Et fonctionnement aléatoire de emerge. Le nombre de fois où ce truc
m'a cassé des environnements de développement ne se compte plus.
Depuis, je maintiens un dépôt debian chez moi. Ça fonctionne mieux.



Chez moi ça marchait plutôt bien mais les mises à jours étaient d'une
longueur sans nom, sans compter tous les petits ajustements nécessaires.
C'est de la vraie distrib de geek, pour ceux qui font de l'optimisation
une priorité. Quelque part c'est beau mais l'intérêt au quotidien est
très limité.


[SNIP]

une ReHat ou CentOS ne saurait me satisfaire (j'ai de mauvais
souvenirs de rpm).



Ah ? Toi aussi ?



;-)

Plus merdique y'a pas, ah si l'implémentation Mandrake de la chose
peut-être :-D

Mandrake... La première distribution que j'ai 'installée'.
L'installation n'était pas encore terminée que je commençais déjà à
formater le disque dur pour y remettre W2K, c'est dire !

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
http://usenet-fr.chainon-marquant.org
http://newsportal.chainon-marquant.org
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JKB
Le Mon, 05 Mar 2012 22:52:20 +1100,
Doug713705 écrivait :
Le 05-03-2012, JKB nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

Tu as un iceape 2.7.2 dans testing.



Ben oui mais je n'ai pas réussi à l'avoir.
Je ne sais pas trop pour quelle raison, j'ai supposé une incompatibilité
entre différents paquets (java ? ou que sais-je ?).



Non. Le problème doit plutôt se situer entre la chaise et le
clavier...



Hmm, je veux bien y croire mais quand même, il y a bien un enchainement
quelconque de circonstances qui a empéché cette mise à jour.



Testing est mouvante. Il faut donc assurer avec stable et unstable
pour boucher les trous.

Mais pourquoi vouloir utiliser à tout prix ce genre de FS ? XFS ou
JFS, à la rigueur, je veux bien discuter. ZFS, pourquoi pas (encore
que... Autant l'utiliser dans un truc qui n'utilise pas fuse).
Mais pourquoi un truc aussi moisi que ReiserFS ou btrfs ?



En ce qui concerne btrfs, il me semble n'avoir obtenu aucune réponse ou
,a minima, aucune réponse significative à la question que j'ai posée sur
fcolc lorsque je me suis interrogé sur l'intérêt de la chose.

D'un naturel aventurier, j'ai testé (et test eencore puisque ma
partition /home est actuellement toujours en btrfs) mais j'avoue ne pas
avoir encore utilisé les fonctionalités qui font l'intérêt de la chose.

Pour reiserfs, je n'ai jamais trouvé aucune raison objectivement
pratique de ne pas l'utiliser.



Ah ?!... Moi, j'ai trouvé plein de choses qui m'ont toujours fait
remettre au lendemain le test de ce machin.

Ce FS est stable, robuste, _rapide_ et ne m'a _jamais_ fais perdre la
moindre donnée en 10 ans y compris lors d'orages violents qui ont eu
raison de la carte mère de mon PC.

Ne me parle pas d'ext3 qui doit être avec FAT32 le seul FS avec lequel
j'ai perdu des données.



Oui, mais ça, ça n'engage que toi. Personnellement, la vitesse du
FS, je m'en contrefiche. En revanche, je veux pouvoir triturer
facilement le FS en cas de problème. Par ailleurs, j'ai déjà planté
des ReiserFS (sur des problèmes de mémoire, le bestiau est très
sensible à ça). Je n'ai encore jamais planté de ext3 même après des
coupures de courant sur des volumes de plus d'un To.

En ce qui concerne ext4, à chaque fois que je lis un article
sur ce truc, je ne me peux pas m'empécher de conclure que c'est une
bouse pire que ces prédecesseurs.



Ext4 fonctionne très bien.

De toute façon un FS qui prévoie d'avance un repertoire lost+found, ça
ne met pas en confiance ;-)

Pour XFS et JFS, je n'ai jamais utilisé donc je n'ai pas vraiment d'avis
sur la question.

[SNIP]

Pardon ? Je pense que ton erreur est de ne pas avoir laissé dans
sources.list stable, testing et unstable en indiquand dans les
préférences que ta distribution préférée est la testing.



Ah, ça c'est possible, voir probable et éventuellement très certain.
Je n'avais que testing et stable pour les mises à jour de sécurité.



Ne cherche pas plus loin. La prochaine fois, ouvre ce fichu manuel ;-)



Il n'y aura pas de prochaine fois ;-)
Debian est définitivement le meilleur argument pour installer une
Slackware !

D'ailleurs, déjà à l'époque de Potato, dselect avait été la raison pour
laquelle j'étais passé chez Slackware.

[SNIP]
Aah, pulseaudio, il m'a bien emmerder celui là aussi.
J'installe Gnome3, bingo, pulseaudio s'invite à la maison.
Du coup, skype (je sais sapussépalibre) ne fonctionne plus !
Il aurait probablement fallu que je lise la doc pour faire fonctionner
skype avec pulseaudio.



Ouaips, pulseaudio est une calamité à faire fonctionner lorsque tu
as une émulation OSS (pour /dev/dsp entre autre) et ALSA. Le truc
amusant est la synchronisation des ticks.



Ben voilà, un truc foireux et non nécessaire qui s'invite tout seul par
dépendance, c'est typiquement le truc que je reproche à Debian et toutes
les distributions qui tentent de jouer aux devinettes quant aux
dependances.



Le truc s'invite parce que tu as un soft quelque part qui demande
une émulation OSS. Et l'outil d'installation, s'il est configuré
correctement, te laisse le choix entre tout ce qui te fournit cette
émulation (c'est un choix qui est fait lors de l'installation).
C'est toujours mieux que la gestion des dépendances de la slack.

[SNIP]

Pour encore comparer, avec Slackware tu lis la note de mise à jour et
tu fais slackpkg update && slackpg upgrade-all et basta.

Ensuite slackpkg t'indique les fichiers de conf qui ont été modifiés, te
propose de les comparer avec ceux présents sur le système et te demande
si tu veux les mettre en place, les éditer ou garder les anciennes
versions.

Purement KISS.



Debian fait exactement la même chose. Il suffit de lui demander
gentiment.



Alors que Slackware tu peux même lui demander en l'insultant :-)

[SNIP]
Dans mons souvenir le problème de BSD réside dans la dispo des drivers
(pour un poste de travail).

J'ai déjà testé FreeBSD et NetBSD mais entre les problèmes de drivers et
le réapprentissage complet des méthodes d'adminitration...
Cependant je garde un bon souvenir de BSD et de son système de ports.



Pour NetBSD, je suis d'accord, le système de ports est performant et
les mises à jour sont assez faciles. Pour FreeBSD, j'ai abandonné,
je n'ai jamais vu un truc aussi merdique (explosions en vol dans
tous les sens et gestion des dépendances légèrement foireuses).



Ah, je n'ai pas osé aller si loin dans l'expérimentation ;-)

Dans la même veine, je garde un excellent souvenir de Gentoo que j'ai
utilisé pendant un bon moment mais qui est fatiguant à la longue (trop
de maintenance necessaire).



Et fonctionnement aléatoire de emerge. Le nombre de fois où ce truc
m'a cassé des environnements de développement ne se compte plus.
Depuis, je maintiens un dépôt debian chez moi. Ça fonctionne mieux.



Chez moi ça marchait plutôt bien mais les mises à jours étaient d'une
longueur sans nom, sans compter tous les petits ajustements nécessaires.
C'est de la vraie distrib de geek, pour ceux qui font de l'optimisation
une priorité. Quelque part c'est beau mais l'intérêt au quotidien est
très limité.




Il faudrait que je dise ça à ma femme, elle ne semble pas au
courant. Et son Toshiba N520 se porte très bien (en testing avec
toutes les fonctions d'hibernation).


[SNIP]

une ReHat ou CentOS ne saurait me satisfaire (j'ai de mauvais
souvenirs de rpm).



Ah ? Toi aussi ?



;-)

Plus merdique y'a pas, ah si l'implémentation Mandrake de la chose
peut-être :-D

Mandrake... La première distribution que j'ai 'installée'.
L'installation n'était pas encore terminée que je commençais déjà à
formater le disque dur pour y remettre W2K, c'est dire !



JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
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JKB
Le Mon, 5 Mar 2012 13:11:34 +0100,
Yliur écrivait :
Le Mon, 5 Mar 2012 10:33:17 +0000 (UTC)
JKB a écrit :

Mais pourquoi vouloir utiliser à tout prix ce genre de FS ?
XFS ou JFS, à la rigueur, je veux bien discuter. ZFS, pourquoi pas
(encore que... Autant l'utiliser dans un truc qui n'utilise pas fuse).
Mais pourquoi un truc aussi moisi que ReiserFS ou btrfs ?



Pourquoi (pour l'un et l'autre, mais c'est surtout Btrfs qui
m'intéresse) ?



Parce que btrfs n'est pas sec et que ReiserFS est le seul FS que
j'ai testé avec lequel j'ai perdu des données sous un unixoïde
quelconque (une fois sur une coupure de courant, la seconde avec une
barrette mémoire foireuse, le truc ayant décidé d'écrire n'importe
quoi sur le disque).

JKB

--
Si votre demande me parvient sur carte perforée, je titiouaillerai très
volontiers une réponse...
=> http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr
Avatar
Yliur
Le Mon, 5 Mar 2012 10:33:17 +0000 (UTC)
JKB a écrit :

Mais pourquoi vouloir utiliser à tout prix ce genre de FS ?
XFS ou JFS, à la rigueur, je veux bien discuter. ZFS, pourquoi pas
(encore que... Autant l'utiliser dans un truc qui n'utilise pas fuse).
Mais pourquoi un truc aussi moisi que ReiserFS ou btrfs ?



Pourquoi (pour l'un et l'autre, mais c'est surtout Btrfs qui
m'intéresse) ?
Avatar
nshag
On 5 mar, 09:40, Doug713705 wrote:
Quel est l'intérêt d'avoir des modules pour un noyau utilisé sur un e
configuration totalement figée comme celle d'un portable ?



pouvoir dégager puis réinitialiser cet enfoiré de module de merde
quand le matos qu'il est censé gérer se blo

:)
Avatar
Yliur
Le Mon, 5 Mar 2012 12:10:57 +0000 (UTC)
JKB a écrit :

Le Mon, 5 Mar 2012 13:11:34 +0100,
Yliur écrivait :
> Le Mon, 5 Mar 2012 10:33:17 +0000 (UTC)
> JKB a écrit :
>
>> Mais pourquoi vouloir utiliser à tout prix ce genre de FS ?
>> XFS ou JFS, à la rigueur, je veux bien discuter. ZFS, pourquoi pas
>> (encore que... Autant l'utiliser dans un truc qui n'utilise pas
>> fuse). Mais pourquoi un truc aussi moisi que ReiserFS ou btrfs ?
>
> Pourquoi (pour l'un et l'autre, mais c'est surtout Btrfs qui
> m'intéresse) ?

Parce que btrfs n'est pas sec et que ReiserFS est le seul FS
que j'ai testé avec lequel j'ai perdu des données sous un unixoïde
quelconque (une fois sur une coupure de courant, la seconde
avec une barrette mémoire foireuse, le truc ayant décidé d'écrire
n'importe quoi sur le disque).



D'accord.
Mais "pas très sec" ce n'est pas la même chose que "moisi" ;) .

Quelqu'un sait quand les outils du genre fsck seront disponibles pour
Btrfs, qu'on puisse commencer à l'utiliser couramment ?
Avatar
Doug713705
Le 05-03-2012, Yliur nous expliquait dans
fr.comp.os.linux.debats :

D'accord.
Mais "pas très sec" ce n'est pas la même chose que "moisi" ;) .

Quelqu'un sait quand les outils du genre fsck seront disponibles pour
Btrfs, qu'on puisse commencer à l'utiliser couramment ?



Et bien figure toi que Slackware dispose d'un fsck pour btrfs.

--
Doug - Linux user #307925 - Slackware64 roulaize ;-)
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