C’en est fini des soirées dia-
pos : l’entreprise américaine
Eastman Kodak Company,
fondée en 1881 par George East-
man, a annoncé, lundi 22 juin, l’ar-
rêt de la production du légendaire
Kodachrome, ce film couleur qui a
marqué l’histoire de la photogra-
phie. Selon un communiqué de
l’entreprise, les ventes de Koda-
chrome n’ont cessé de baisser et le
film ne représente, aujourd’hui,
que « 1 % des ventes totales des
films photographiques de Kodak ».
Selon l’historienne de la photo-
graphie Nathalie Boulouch, le
Kodachrome a marqué une épo-
que en « lançant un processus de
démocratisation de la photogra-
phie couleur ». Inventé en 1935, le
Kodachrome séduit surtout le
grand public après la guerre, par
sa simplicité d’utilisation : il ne
nécessite aucune manipulation
après la prise de vue, le développe-
ment étant assuré par un labora-
toire. Caractérisé par un grain par-
ticulier, de forts contrastes et une
bonne conservation, c’est aussi un
film inversible, une diapositive. Il
devient le premier procédé cou-
leur de masse et assure, après des
décennies de noir et blanc, la
domination de la couleur dans la
pratique amateur : c’est le règne
de la soirée diapo.
Mais le procédé a aussi séduit
les artistes : « Edward Weston et
Paul Strand ont utilisé ce procédé,
remarque Nathalie Boulouch.
Puis, dans les années 1960 et 1970,
le Kodachrome va attirer des artis-
tes tels que Nan Goldin. Il faut aus-
si citer les artistes conceptuels tels
que Dan Graham ou Robert Smith-
son. Utiliser le Kodachrome, procé-
dé réputé sans valeur esthétique,
est une façon de questionner les
formes artistiques de l’image. »
Mais le succès du Kodachrome
ne résistera pas à la concurrence
d’autres procédés et à l’explosion
du numérique. Dès 2004, la mai-
son Kodak cesse la production
des projecteurs de diapositives.
Bientôt, le développement du
Kodachrome n’est plus assuré
que par un seul laboratoire au
monde, Dwayne’s Photo, dans le
Kansas.
Des photographes s’étaient
mobilisés ces derniers temps pour
tenter de sauver le film mythique.
L’Américain Daniel Bayer, avec
son « Projet Kodachrome » (Koda-
chromeproject.com), espérait
convaincre Eastman Kodak d’at-
tendre le 75e anniversaire du procé-
dé, en 2010. En vain. Kodak estime
qu’au rythme actuel des ventes,
les stocks de film seront épuisés
au début de l’automne 2009.
Quant au laboratoire Dwayne, il
assurera le développement du
film jusqu’en 2010. p
Claire Guillot
</Copie>
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
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Ofnuts
MELMOTH wrote:
Kodachrome est mort...Vive kodachrome...
<Copie>
C’en est fini des soirées dia- pos : l’entreprise américaine Eastman Kodak Company, fondée en 1881 par George East- man, a annoncé, lundi 22 juin, l’ar- rêt de la production du légendaire Kodachrome, ce film couleur qui a marqué l’histoire de la photogra- phie. Selon un communiqué de l’entreprise, les ventes de Koda- chrome n’ont cessé de baisser et le film ne représente, aujourd’hui, que « 1 % des ventes totales des films photographiques de Kodak ». Selon l’historienne de la photo- graphie Nathalie Boulouch, le Kodachrome a marqué une épo- que en « lançant un processus de démocratisation de la photogra- phie couleur ». Inventé en 1935, le Kodachrome séduit surtout le grand public après la guerre, par sa simplicité d’utilisation : il ne nécessite aucune manipulation après la prise de vue, le développe- ment étant assuré par un labora- toire. Caractérisé par un grain par- ticulier, de forts contrastes et une bonne conservation, c’est aussi un film inversible, une diapositive. Il devient le premier procédé cou- leur de masse et assure, après des décennies de noir et blanc, la domination de la couleur dans la pratique amateur : c’est le règne de la soirée diapo. Mais le procédé a aussi séduit les artistes : « Edward Weston et Paul Strand ont utilisé ce procédé, remarque Nathalie Boulouch. Puis, dans les années 1960 et 1970, le Kodachrome va attirer des artis- tes tels que Nan Goldin. Il faut aus- si citer les artistes conceptuels tels que Dan Graham ou Robert Smith- son. Utiliser le Kodachrome, procé- dé réputé sans valeur esthétique, est une façon de questionner les formes artistiques de l’image. » Mais le succès du Kodachrome ne résistera pas à la concurrence d’autres procédés et à l’explosion du numérique. Dès 2004, la mai- son Kodak cesse la production des projecteurs de diapositives. Bientôt, le développement du Kodachrome n’est plus assuré que par un seul laboratoire au monde, Dwayne’s Photo, dans le Kansas. Des photographes s’étaient mobilisés ces derniers temps pour tenter de sauver le film mythique. L’Américain Daniel Bayer, avec son « Projet Kodachrome » (Koda- chromeproject.com), espérait convaincre Eastman Kodak d’at- tendre le 75e anniversaire du procé- dé, en 2010. En vain. Kodak estime qu’au rythme actuel des ventes, les stocks de film seront épuisés au début de l’automne 2009. Quant au laboratoire Dwayne, il assurera le développement du film jusqu’en 2010. p Claire Guillot
</Copie>
Tu suis les nouvelles sur un modem 300 bauds? On en parle depuis deux jours.
-- Bertrand
MELMOTH wrote:
Kodachrome est mort...Vive kodachrome...
<Copie>
C’en est fini des soirées dia-
pos : l’entreprise américaine
Eastman Kodak Company,
fondée en 1881 par George East-
man, a annoncé, lundi 22 juin, l’ar-
rêt de la production du légendaire
Kodachrome, ce film couleur qui a
marqué l’histoire de la photogra-
phie. Selon un communiqué de
l’entreprise, les ventes de Koda-
chrome n’ont cessé de baisser et le
film ne représente, aujourd’hui,
que « 1 % des ventes totales des
films photographiques de Kodak ».
Selon l’historienne de la photo-
graphie Nathalie Boulouch, le
Kodachrome a marqué une épo-
que en « lançant un processus de
démocratisation de la photogra-
phie couleur ». Inventé en 1935, le
Kodachrome séduit surtout le
grand public après la guerre, par
sa simplicité d’utilisation : il ne
nécessite aucune manipulation
après la prise de vue, le développe-
ment étant assuré par un labora-
toire. Caractérisé par un grain par-
ticulier, de forts contrastes et une
bonne conservation, c’est aussi un
film inversible, une diapositive. Il
devient le premier procédé cou-
leur de masse et assure, après des
décennies de noir et blanc, la
domination de la couleur dans la
pratique amateur : c’est le règne
de la soirée diapo.
Mais le procédé a aussi séduit
les artistes : « Edward Weston et
Paul Strand ont utilisé ce procédé,
remarque Nathalie Boulouch.
Puis, dans les années 1960 et 1970,
le Kodachrome va attirer des artis-
tes tels que Nan Goldin. Il faut aus-
si citer les artistes conceptuels tels
que Dan Graham ou Robert Smith-
son. Utiliser le Kodachrome, procé-
dé réputé sans valeur esthétique,
est une façon de questionner les
formes artistiques de l’image. »
Mais le succès du Kodachrome
ne résistera pas à la concurrence
d’autres procédés et à l’explosion
du numérique. Dès 2004, la mai-
son Kodak cesse la production
des projecteurs de diapositives.
Bientôt, le développement du
Kodachrome n’est plus assuré
que par un seul laboratoire au
monde, Dwayne’s Photo, dans le
Kansas.
Des photographes s’étaient
mobilisés ces derniers temps pour
tenter de sauver le film mythique.
L’Américain Daniel Bayer, avec
son « Projet Kodachrome » (Koda-
chromeproject.com), espérait
convaincre Eastman Kodak d’at-
tendre le 75e anniversaire du procé-
dé, en 2010. En vain. Kodak estime
qu’au rythme actuel des ventes,
les stocks de film seront épuisés
au début de l’automne 2009.
Quant au laboratoire Dwayne, il
assurera le développement du
film jusqu’en 2010. p
Claire Guillot
</Copie>
Tu suis les nouvelles sur un modem 300 bauds? On en parle depuis deux
jours.
C’en est fini des soirées dia- pos : l’entreprise américaine Eastman Kodak Company, fondée en 1881 par George East- man, a annoncé, lundi 22 juin, l’ar- rêt de la production du légendaire Kodachrome, ce film couleur qui a marqué l’histoire de la photogra- phie. Selon un communiqué de l’entreprise, les ventes de Koda- chrome n’ont cessé de baisser et le film ne représente, aujourd’hui, que « 1 % des ventes totales des films photographiques de Kodak ». Selon l’historienne de la photo- graphie Nathalie Boulouch, le Kodachrome a marqué une épo- que en « lançant un processus de démocratisation de la photogra- phie couleur ». Inventé en 1935, le Kodachrome séduit surtout le grand public après la guerre, par sa simplicité d’utilisation : il ne nécessite aucune manipulation après la prise de vue, le développe- ment étant assuré par un labora- toire. Caractérisé par un grain par- ticulier, de forts contrastes et une bonne conservation, c’est aussi un film inversible, une diapositive. Il devient le premier procédé cou- leur de masse et assure, après des décennies de noir et blanc, la domination de la couleur dans la pratique amateur : c’est le règne de la soirée diapo. Mais le procédé a aussi séduit les artistes : « Edward Weston et Paul Strand ont utilisé ce procédé, remarque Nathalie Boulouch. Puis, dans les années 1960 et 1970, le Kodachrome va attirer des artis- tes tels que Nan Goldin. Il faut aus- si citer les artistes conceptuels tels que Dan Graham ou Robert Smith- son. Utiliser le Kodachrome, procé- dé réputé sans valeur esthétique, est une façon de questionner les formes artistiques de l’image. » Mais le succès du Kodachrome ne résistera pas à la concurrence d’autres procédés et à l’explosion du numérique. Dès 2004, la mai- son Kodak cesse la production des projecteurs de diapositives. Bientôt, le développement du Kodachrome n’est plus assuré que par un seul laboratoire au monde, Dwayne’s Photo, dans le Kansas. Des photographes s’étaient mobilisés ces derniers temps pour tenter de sauver le film mythique. L’Américain Daniel Bayer, avec son « Projet Kodachrome » (Koda- chromeproject.com), espérait convaincre Eastman Kodak d’at- tendre le 75e anniversaire du procé- dé, en 2010. En vain. Kodak estime qu’au rythme actuel des ventes, les stocks de film seront épuisés au début de l’automne 2009. Quant au laboratoire Dwayne, il assurera le développement du film jusqu’en 2010. p Claire Guillot
</Copie>
Tu suis les nouvelles sur un modem 300 bauds? On en parle depuis deux jours.
-- Bertrand
Rosalie Mignon
Hello, MELMOTH!
Il reste pleins de type de dipos disponibles, c'est loin d'être la fin des soirés diapos
Daniel
Hello, MELMOTH!
Il reste pleins de type de dipos disponibles, c'est loin d'être la fin des
soirés diapos
Il reste pleins de type de dipos disponibles, c'est loin d'être la fin des soirés diapos
Daniel
gerald.coyot
MELMOTH wrote:
C'en est fini des soirées dia- pos :
Depuis pour m'endormir, je regarde Derrick. Je connais le dialogue par coeur:' Où étiez-vous à l'heure du crime ?" Je connais même la fréquence de la mitrailleuse: 1 balle-minute. Les soirées diapo c'était mieux, on était dans le noir pour roupiller. -- Amitiés, Gérard Cojot 'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard] http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
MELMOTH <theo@free.fr> wrote:
C'en est fini des soirées dia-
pos :
Depuis pour m'endormir, je regarde Derrick.
Je connais le dialogue par coeur:' Où étiez-vous à l'heure du crime ?"
Je connais même la fréquence de la mitrailleuse: 1 balle-minute.
Les soirées diapo c'était mieux, on était dans le noir pour roupiller.
--
Amitiés, Gérard Cojot
'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard]
http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
Depuis pour m'endormir, je regarde Derrick. Je connais le dialogue par coeur:' Où étiez-vous à l'heure du crime ?" Je connais même la fréquence de la mitrailleuse: 1 balle-minute. Les soirées diapo c'était mieux, on était dans le noir pour roupiller. -- Amitiés, Gérard Cojot 'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard] http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
gerald.coyot
Rosalie Mignon wrote:
Hello, MELMOTH!
Il reste pleins de type de dipos disponibles, c'est loin d'être la fin des soirés diapos
Daniel
J'ai 18 coffrets de 300 diapos, ça fait 15 ans que je n'ai plus rien infligé à mon entourage. -- Amitiés, Gérard Cojot 'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard] http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
Rosalie Mignon <personne@microsoft.com> wrote:
Hello, MELMOTH!
Il reste pleins de type de dipos disponibles, c'est loin d'être la fin des
soirés diapos
Daniel
J'ai 18 coffrets de 300 diapos, ça fait 15 ans que je n'ai plus rien
infligé à mon entourage.
--
Amitiés, Gérard Cojot
'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard]
http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
Il reste pleins de type de dipos disponibles, c'est loin d'être la fin des soirés diapos
Daniel
J'ai 18 coffrets de 300 diapos, ça fait 15 ans que je n'ai plus rien infligé à mon entourage. -- Amitiés, Gérard Cojot 'Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer ma lumière'[M.Audiard] http://perso.orange.fr/gerard.cojot/
Jean-Claude Ghislain
""Gérard Cojot"" a écrit :
J'ai 18 coffrets de 300 diapos, ça fait 15 ans que je n'ai plus rien infligé à mon entourage.
J'ai connu des soirées diapos très pénibles, du genre 2000 dias de nuages sur une soirée... Mais j'ai également connu des projections enthousiasmantes et elles sont même majoritaires par rapport aux autres.
-- JCG
""Gérard Cojot"" a écrit :
J'ai 18 coffrets de 300 diapos, ça fait 15 ans que je n'ai plus rien
infligé à mon entourage.
J'ai connu des soirées diapos très pénibles, du genre 2000 dias de
nuages sur une soirée... Mais j'ai également connu des projections
enthousiasmantes et elles sont même majoritaires par rapport aux autres.
J'ai 18 coffrets de 300 diapos, ça fait 15 ans que je n'ai plus rien infligé à mon entourage.
J'ai connu des soirées diapos très pénibles, du genre 2000 dias de nuages sur une soirée... Mais j'ai également connu des projections enthousiasmantes et elles sont même majoritaires par rapport aux autres.