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Statut juridique des témoins de Jéhovah

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Davy
Statut des t=E9moins de J=E9hovah en France

Les t=E9moins de J=E9hovah pratiquent un culte chr=E9tien depuis plus d'un
si=E8cle, malgr=E9 l'opposition qu'ils ont pu rencontrer dans diff=E9rents
pays. Afin de favoriser leur libert=E9s de culte et de conscience, ils
se conforment au mieux =E0 la l=E9gislation et utilisent le cadre
juridique pr=E9vu pour les religions. C'est ainsi qu'ils ont obtenu une
large reconnaissance, notamment en Europe occidentale. Ils constituent
d=E9sormais une collectivit=E9 de droit public en Allemagne et en
Autriche. Au Royaume-Uni et au Canada, ils satisfont aux exigences
d'attribution du statut d'organisme de bienfaisance. Ils sont sur le
point de signer officiellement une convention avec les =C9tats italien
et espagnol. Sans parler de leurs c=E9r=E9monies de mariage qui emportent
des effets civils dans plusieurs pays d'Europe, entre autres le
Danemark et la Su=E8de.

En France, l'article 2 de la loi du 9 d=E9cembre 1905 concernant la
s=E9paration des =C9glises et de l'=C9tat =E9tablit clairement : =AB La
R=E9publique ne reconna=EEt, ne salarie ni ne subventionne aucun culte =BB.
Il n'existe d=E8s lors ni culte reconnu, ni secte officielle. D'o=F9
l'ambigu=EFt=E9 de leur situation juridique, soumise =E0 l'interpr=E9tation
par les uns et les autres de documents officiels, de d=E9cisions
administratives ou d'arr=EAts de juridictions fran=E7aises.

Tant=F4t qualifi=E9s de =AB secte officielle =BB, tant=F4t pr=E9sent=E9s co=
mme =AB
association cultuelle =BB, ils rencontrent r=E9guli=E8rement des difficult=
=E9s
dans leurs activit=E9s cultuelles et m=EAme dans leur vie priv=E9e, en
raison d'intol=E9rance =E0 l'=E9gard de leur religion. C'est pourquoi, les
t=E9moins de J=E9hovah se sont efforc=E9s d'engager les d=E9marches
administratives et judiciaires pour d=E9fendre leurs droits fondamentaux
et faire reconna=EEtre l'honorabilit=E9 de leur =C9glise. Ils esp=E8rent ai=
nsi
pouvoir vivre sereinement leur foi et contribuer =E0 l'=E9volution des
esprits en faveur d'un plus grand pluralisme spirituel.

Les rapports et les listes sur les sectes

S'ils subissaient de temps =E0 autre des critiques d'associations
antisectes ou de certains journalistes, c'est la publication fort
m=E9diatis=E9e du rapport d'enqu=EAte parlementaire sur les sectes en
France, au milieu des ann=E9es 1990, qui a provoqu=E9 une v=E9ritable
marginalisation des t=E9moins de J=E9hovah. Depuis lors, en r=E9f=E9rence =
=E0 la
liste de 173 mouvements sectaires =E9labor=E9e par la commission d'une
trentaine de d=E9put=E9s, il est r=E9guli=E8rement affirm=E9 qu'ils seraien=
t
officiellement recens=E9s comme =AB secte =BB en France. Les conditions de
travail peu ouvertes au contradictoire et pr=E9cipit=E9es leur ont valu
nombre de reproches de la part de sociologues et historiens des
religions, de juristes, ainsi que de repr=E9sentants des grandes
religions. Deux autres rapports parlementaires sur le m=EAme th=E8me ont
suivi respectivement en 1999 et en 2006.

Pourtant, tant le gouvernement que les juridictions administratives et
civiles ont =E9tabli que ces documents se r=E9v=E8lent simplement
informatifs, sans aucune valeur juridique ni normative. Le ministre de
l'Int=E9rieur en particulier a =E9mis cette clarification dans une
circulaire adress=E9e aux pr=E9fets en d=E9cembre 1999 :

=AB Ces rapports parlementaires ne constituent qu'un =E9l=E9ment
d'information et de proposition, ils ne pr=E9tendent pas avoir valeur
normative et ne sauraient fonder ni des distinctions entre les
associations qualifi=E9es de "sectaires" et celles qui ne le sont pas au
regard desdits rapports ni des sanctions quelconques. =BB

Finalement, l'utilisation de telles listes parlementaires de sectes a
=E9t=E9 =E9cart=E9e par le gouvernement, comme le confirme le Premier minis=
tre
en mai 2005 dans une circulaire :

=AB L'action men=E9e par le Gouvernement est dict=E9e par le souci de
concilier la lutte contre les agissements de certains groupes, qui
exploitent la suj=E9tion, physique ou psychologique, dans laquelle se
trouvent plac=E9s leurs membres, avec le respect des libert=E9s publiques
et du principe de la=EFcit=E9.
=AB L'exp=E9rience a montr=E9 qu'une d=E9marche consistant, pour les pouvoi=
rs
publics, =E0 qualifier de "secte" tel ou tel groupement et =E0 fonder leur
action sur cette seule qualification ne permettrait pas d'assurer
efficacement cette conciliation et de fonder solidement en droit les
initiatives prises. [...]
=AB Enfin, [...] le recours =E0 des listes de groupements sera =E9vit=E9 au
profit de l'utilisation de faisceaux de crit=E8res. =BB

De m=EAme, la circulaire du minist=E8re de l'Int=E9rieur du 25 f=E9vrier 20=
08
relative =E0 la lutte contre les d=E9rives sectaires explique qu'il ne
s'agit pas dans l'intervention des pouvoirs publics de =AB stigmatiser
des courants de pens=E9e =BB, mais de s'attaquer aux =AB faits av=E9r=E9s e=
t
p=E9nalement r=E9pr=E9hensibles =BB, =AB constitutifs d'une atteinte =E0 l'=
ordre
public, aux biens ou aux personnes =BB. Et de se r=E9f=E9rer =E0 la circula=
ire
pr=E9cit=E9e du Premier ministre, qui =AB a clairement indiqu=E9 la n=E9ces=
sit=E9
d'abandonner dans la recherche des d=E9rives sectaires toute r=E9f=E9rence =
=E0
des listes, pour privil=E9gier une logique de faits ayant l'avantage
d'=E9largir le champ des investigations sans limiter celles-ci =E0 des
groupements pr=E9alablement identifi=E9s =BB.

De leur c=F4t=E9, les t=E9moins de J=E9hovah ne sont pas rest=E9s inactifs.=
Tout
recours l=E9gal contre de telles publications de l'Assembl=E9e nationale
demeurant impossible, ils ont demand=E9 =E0 pouvoir consulter le dossier
fourni les Renseignements g=E9n=E9raux =E0 leur sujet =E0 la commission
parlementaire de 1995. En effet, c'est lui qui sert principalement aux
repr=E9sentants politiques de la commission =E0 se justifier. Par soucis
de transparence, le minist=E8re de l'Int=E9rieur n'a pas r=E9pondu
favorablement, malgr=E9 leur obligation l=E9gale au titre du droit d'acc=E8=
s
aux documents administratifs. Sous la contrainte du juge
administratif, les autorit=E9s fran=E7aises ont communiqu=E9 ces =E9l=E9men=
ts
qui relevaient pr=E9tendument de la s=E9curit=E9 publique... D=E9voil=E9 lo=
rs
d'une conf=E9rence de presse, ce dossier a =E9t=E9 examin=E9 par Le Monde d=
at=E9
du 20 d=E9cembre 2006 : =AB Cette "note blanche", qui leur a =E9t=E9
communiqu=E9e apr=E8s huit ann=E9es de proc=E9dures, comprend uniquement un=
e
fiche de pr=E9sentation et la liste de leurs lieux de culte. =BB C'est un
peu l=E9ger pour expliquer toutes les discriminations que subissent
depuis cette publication ces croyants pacifiques.

Dans ce contexte pol=E9mique, les t=E9moins de J=E9hovah ont entrepris
diverses d=E9marches pour clarifier leur situation l=E9gale en France,
notamment par rapport au statut cultuel de leurs associations, dans
l'intention de se d=E9marquer des mouvements qualifi=E9s de =AB sectaires =
=BB.

Le droit des cultes en France

Depuis la loi du 9 d=E9cembre 1905 relative =E0 la s=E9paration des =C9glis=
es
et de l'=C9tat, le moyen d'organisation d=E9di=E9 aux religions est le
statut d'association cultuelle. L'=C9glise catholique romaine ayant
refus=E9 de se soumettre =E0 cette nouvelle r=E9glementation, le l=E9gislat=
eur
a autoris=E9 que les activit=E9s religieuses soient g=E9r=E9es =E0 l'aide d=
'une
simple association =E0 but non lucratif (loi du 1er juillet 1901), selon
la loi du 2 janvier 1907. N=E9anmoins, le premier type d'association
reste plus avantageux en mati=E8re de donations et d'exon=E9ration
d'imp=F4ts.

S'il n'existe plus de cultes reconnus depuis plus d'un si=E8cle, ce que
les m=E9dias oublient trop souvent, l'acceptation du statut
d'association cultuelle par l'administration est g=E9n=E9ralement
interpr=E9t=E9 comme une reconnaissance implicite. Dans une circulaire du
20 d=E9cembre 1999, le minist=E8re de l'int=E9rieur rappelle que toute
personne peut d=E9clarer une association cultuelle. N=E9anmoins, le terme
=AB cultuel =BB n'emporte de valeur juridique au sens de la loi de 1905
uniquement s'il obtient des autorit=E9s comp=E9tentes le droit de recevoir
des lib=E9ralit=E9s et autres avantages fiscaux. =C0 cette fin, l'organisme
doit remplir trois conditions : l'existence d'un culte, le caract=E8re
exclusivement cultuel de son objet et la non-contrari=E9t=E9 =E0 l'ordre
public de son but statutaire ainsi que de ses activit=E9s effectives.

La jurisprudence administrative

S'il y a un mouvement qui a nourri la jurisprudence, qui a permis
d'=E9claircir les conditions de reconnaissance de cette qualit=E9
cultuelle, c'est bien celui des t=E9moins de J=E9hovah. Il est vrai que
leurs premi=E8res d=E9marches n'ont pas rencontr=E9 le succ=E8s attendu. En
effet, un arr=EAt d'Assembl=E9e du Conseil d'=C9tat a retenu que certaines
activit=E9s (non explicit=E9es) ne permettaient pas =E0 l'association
nationale repr=E9sentant ce culte de recevoir un legs. Tandis que
d'=E9minents juristes se sont insurg=E9s contre cette attitude du juge
supr=EAme, les t=E9moins de J=E9hovah ne se sont pas laiss=E9s d=E9courager=
.
Bien leur a valu.

=C0 nouveau sollicit=E9, le Conseil d'=C9tat a cette fois-ci d=E9charg=E9 d=
e la
taxe d'habitation les =E9difices de culte appartenant =E0 deux
associations locales de cette m=EAme confession. Dans l'arr=EAt du 13
janvier 1993, la section du contentieux a soutenu la Cour d'appel, qui
a estim=E9 souverainement que les activit=E9s d=E9ploy=E9es =AB =E9taient
constitutives de l'exercice public d'un culte =BB et que les locaux =AB
=E9taient exclusivement affect=E9s =E0 cet exercice =BB.

L'ensemble des =C9glises locales des t=E9moins de J=E9hovah ont par
cons=E9quent revendiqu=E9 l'exon=E9ration de la taxe fonci=E8re sur leurs
lieux de culte, ce qui n=E9cessite que le propri=E9taire forme une
association cultuelle conforme =E0 la loi de 1905. L'ensemble des
tribunaux et cours administratifs ont donc =E9t=E9 amen=E9s =E0 se prononce=
r
sur la qualit=E9 cultuelle de leurs activit=E9s religieuses. Selon
L'Express du 27 janvier 2000, 23 tribunaux sur 26 et les quatre cours
d'appel qui s'=E9taient d=E9j=E0 prononc=E9s ont conclu en faveur des
requ=E9rants. Dans le doute, l'un des juges a utilis=E9 son droit
d'interroger le Conseil d'=C9tat sur une question de droit nouvelle.
Faute de pouvoir r=E9pondre sur le cas particulier qui lui =E9tait soumis,
il a r=E9pondu dans son avis d'Assembl=E9e du 24 octobre 1997 sur les
conditions g=E9n=E9rales =E0 satisfaire pour constituer une association
cultuelle :
- elles =AB doivent avoir exclusivement pour objet l'exercice d'un
culte, c'est-=E0-dire, au sens de ces dispositions, la c=E9l=E9bration de
c=E9r=E9monies organis=E9es en vue de l'accomplissement, par des personnes
r=E9unies par une m=EAme croyance religieuse, de certains rites ou de
certaines pratiques =BB ;
- elles =AB ne peuvent mener que des activit=E9s en relation avec cet
objet telles que l'acquisition, la location, la construction,
l'am=E9nagement et l'entretien des =E9difices servant au culte ainsi que
l'entretien et la formation des ministres et autres personnes
concourant =E0 l'exercice du culte =BB ;
- elles ne peuvent poursuivre des activit=E9s qui pourraient porter
atteinte =E0 l'ordre public.

=C9videmment, les deux parties oppos=E9es =E9taient d=E9termin=E9es =E0 all=
er
jusque devant la Cour supr=EAme pour r=E9gler leur diff=E9rend. Au regret d=
u
ministre de l'=C9conomie, des Finances et de l'Industrie, le Conseil
d'=C9tat a rendu le 23 juin 2000 une confirmation de la jurisprudence
admettant majoritairement les pr=E9tentions juridiques des t=E9moins de
J=E9hovah. Outre l'=E9vidence non remise en question du caract=E8re cultuel
des activit=E9s des associations, les juges du Palais Royal ont justifi=E9
leur d=E9cision par le fait =AB qu'il ne r=E9sultait de l'instruction, ni
que ladite association ait fait l'objet de poursuites ou d'une
dissolution de la part des autorit=E9s administratives et judiciaires,
ni qu'elle ait incit=E9 ses membres =E0 commettre des d=E9lits, en
particulier celui de non assistance =E0 personne en danger =BB et que la
cour d'appel avait pu juger, =E0 juste titre, que l'activit=E9 de
l'association consid=E9r=E9e ne mena=E7ait pas l'ordre public.

Ces deux arr=EAts de principe de la section du contentieux, associ=E9s =E0
l'avis d'Assembl=E9e de 1997, =E9tablissent d=E9sormais une nouvelle
jurisprudence, qui rend caduque la solution discutable de 1985 et qui
permet de consid=E9rer les associations locales et r=E9gionales pour le
culte des t=E9moins de J=E9hovah comme =AB cultuelles =BB au sens de la loi=
du
9 d=E9cembre 1905.

La pratique administrative

Finalement, l'administration fiscale a d=FB accorder aux assembl=E9es
locales des t=E9moins de J=E9hovah l'exon=E9ration de la taxe fonci=E8re su=
r
leurs salles de r=E9unions. En l'absence d'=E9l=E9ment concret justifiant u=
n
quelconque trouble =E0 l'ordre public, le minist=E8re de l'Int=E9rieur a
fait de m=EAme =ABen accordant syst=E9matiquement le b=E9n=E9fice des
dispositions pr=E9vues pour les associations cultuelles aux associations
des T=E9moins de J=E9hovah=BB, comme l'a confirm=E9 le chef du Bureau centr=
al
des cultes devant la commission d'enqu=EAte parlementaire sur les sectes
et les mineurs en 2006. Aussi, dans son =E9dition nationale du 4 f=E9vrier
2008, Le Parisien a-t-il signal=E9 qu'un millier de communaut=E9s de
t=E9moins de J=E9hovah, tout comme leur repr=E9sentation nationale (en
particulier l'Association cultuelle les T=E9moins de J=E9hovah de France
depuis 2002), disposent du droit d'accepter des dons et legs, ainsi
que de d=E9livrer des re=E7us fiscaux ouvrant droit =E0 d=E9duction sur
l'imp=F4t sur le revenu. Et de conclure qu'avec 200 000 fid=E8les, ils
deviennent ainsi la cinqui=E8me =AB religion =BB de France.

Dans la continuit=E9, les ministres du culte permanents de l'Association
cultuelle les T=E9moins de J=E9hovah de France et les membres de la
Communaut=E9 chr=E9tienne des B=E9th=E9lites ont finalement =E9t=E9 affili=
=E9s =E0 la
Caisse d'assurance vieillesse, invalidit=E9 et maladie des cultes
(CAVIMAC) par d=E9cision de son conseil d'administration du 27 janvier
2003. Ils profitent d=E9sormais de ce r=E9gime sp=E9cial de protection
sociale, au m=EAme titre que huit autres religions traditionnelles,
gr=E2ce =E0 un avis positif de la Commission consultative des cultes
r=E9unie le 26 octobre 2001.

Une position officiellement soutenue

=C9videmment, les militants antisectes s'obstinent =E0 affirmer que les
t=E9moins de J=E9hovah ne peuvent constituer des associations cultuelles
reconnues, en contradiction avec la jurisprudence, les d=E9cisions
administratives et tous les commentaires de revues juridiques. Selon
eux, le trouble =E0 l'ordre public aurait =E9t=E9 ignor=E9, alors que les
autorit=E9s comp=E9tentes n'=E9cartent pas ce contr=F4le et au contraire se
justifient sans probl=E8me d'un point de vue juridique.

Le gouvernement de son c=F4t=E9 maintient sans h=E9sitation sa position.
Dans l'article pr=E9cit=E9 du quotidien Le Parisien, Mich=E8le Alliot-Marie
a r=E9pondu =E0 la question du statut des T=E9moins de J=E9hovah en France =
:

=AB C'est une association l=E9gale. Elle a pu poser, =E0 un moment donn=E9,
des difficult=E9s, notamment au regard de la libert=E9 de soins. Le
Conseil d'=C9tat a tranch=E9 : au regard de la loi, c'est une association
cultuelle. Mon r=F4le, c'est de faire appliquer la loi. =BB

Quant =E0 l'=C9lys=E9e, il est reproch=E9 =E0 la Miviludes, entre autres,
d'avoir men=E9 une =E9tude comparative sur le statut des T=E9moins de
J=E9hovah =E0 l'=E9tranger, alors que la question de leur statut en France
avait =E9t=E9 r=E9gl=E9e depuis leur reconnaissance comme association
cultuelle par le Conseil d'=C9tat. =AB Une ligne rouge a =E9t=E9 franchie =
=BB,
cite le journal La Croix, publi=E9 le 5 f=E9vrier 2008.

En somme, cette =E9volution juridique favorable aux t=E9moins de J=E9hovah
constitue une avanc=E9e remarquable qui contribue =E0 l'int=E9gration de
cette minorit=E9 religieuse dans le paysage cultuel de France. Elle
refl=E8te probablement le r=E9sultat d'une plus grande connaissance et
d'une meilleure compr=E9hension de leur =C9glise. D=E9j=E0 en 1997, Le Mond=
e
notait dans l'analyse d'une d=E9cision d'un tribunal administratif : =AB
Le jugement confirme une =E9volution vers la "normalisation" des T=E9moins
de J=E9hovah =BB.

Dimanche 31 Janvier 2010
Davy FORGET

http://www.religions-spiritualites.info/Statut-des-temoins-de-Jehovah-en-Fr=
ance_a105.html

3 réponses

Avatar
Clanche de Bastille
Davy a écrit :

Les témoins de Jéhovah pratiquent un culte chrétien



Il n'y a vraiment pas là de quoi se vanter :

<http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexualit%C3%A9_chez_les_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah>

<http://fr.wikipedia.org/wiki/Condition_f%C3%A9minine_chez_les_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah>

Sans parler de leurs cérémonies de mariage qui emportent des
effets civils dans plusieurs pays d'Europe, entre autres le
Danemark et la Suède.



C'est l'inverse en France : vous commencez par l'Etat civil,
et ensuite vous pouvez bien vous livrer à la mascarade vaudoue qui
vous plaira, qu'elle soit jéhovahicole ou patafiole. De quoi se
plaignent-ils _encore_ ?

ils rencontrent régulièrement des difficultés dans leurs activités
cultuelles et même dans leur vie privée, en raison d'intolérance à
l'égard de leur religion.



La vie est dure aussi pour les escrocs, voleurs, assassins... et
c'est ça qu'est triste (cf infra).

C'est pourquoi, les témoins de Jéhovah se sont efforcés de [...]
faire reconnaître l'honorabilité de leur Église.



Parlons-en, des tartuferies médiatiques jéhovahicoles :

<http://temoinsdejehovah.blog.free.fr/index.php?post/2009/04/05/Nouveau-sport-sur-les-blogs-j%C3%A9hovistes%3A-L-enfumage-de-Pujadas>

Ils espèrent ainsi pouvoir vivre sereinement leur foi et
contribuer à l'évolution des esprits en faveur d'un plus grand
pluralisme spirituel.



Parlons-en, des pratiques discriminitatoires et totalitaires
pratiquées par les Jéhovahicoles :

<http://www.prevensectes.com/rev0901.htm#24a>

<http://fr.wikipedia.org/wiki/Excommunication_chez_les_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah>

Les conditions de travail peu ouvertes



Parlons-en, des conditions d'esclavage chez les Jéhovahicoles :

<http://www.unelueur.org/louviers-at.htm>

De même, la circulaire du ministère de l'Intérieur du 25 février
2008 relative à la lutte contre les dérives sectaires explique
qu'il ne s'agit pas dans l'intervention des pouvoirs publics de «
stigmatiser des courants de pensée », mais de s'attaquer aux «
faits avérés et pénalement répréhensibles »,



Pour ce que ça change, la liste est longue comme le bras pour les
Jéhovahicoles (Cf supra).

Et allez, un petit dernier, pour la route :

<http://fr.wikipedia.org/wiki/Traitement_de_la_p%C3%A9dophilie_chez_les_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah>

De leur côté, les témoins de Jéhovah ne sont pas restés inactifs.



La Providence n'est plus ce qu'elle était...

Fu2:fsr+fss (si ça peut leur faire plaisir, on n'est pas sectaire).
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Alex de Bourgogne
Merci de cette étude sur le statut juridique des TJ. Excellent
article !

PS : Comme Blanche de Castille en son temps, les TJ font faces à de
fortes contestations mais finissent par triompher...
Avatar
Clanche de Bastille
Alex de Bourgogne a écrit :

les TJ font faces



Double face, vouliez-vous dire ?

à de fortes contestationsmais finissent par triompher...



Ça n'est pas ce que montrent les statistiques :

« Les chiffres fournis par le mouvement religieux révèlent que
le nombre d'études a été de 6 286 618 pour l'année 2006, et
l'assistance au Mémorial s'est élevée à 16 675 113. Toutefois,
le nombre de nouveaux convertis n'est que de 248 327.

Cela signifie que l'immense majorité des personnes qui étudient
ou assistent de temps en temps aux offices religieux de
l'organisation ne deviennent jamais Témoins de Jéhovah. »

<http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vang%C3%A9lisation_des_T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah#Statistiques>

--
Fu2 fsr+fss