Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

The packaging joke

10 réponses
Avatar
ciol
En anglais désolé.

http://paraplegicpenguin.blogspot.com/2008/10/packaging-joke.html

C'est dans la lignée de Tuomo V. et son célèbre "The megafreeze
development model is broken" (
http://www.modeemi.fi/~tuomov/b/archives/2007/03/03/T19_15_26/ ).

« Want newer software? Go fuck yourself. Or wait until the next release.
Or use the packages some poor fuck has compiled for you on a
God-forgotten repository. Or compile shit by yourself and break your
system, because it doesn't matter whether the newer package comes in
binary form or source form, it will still fuck your system like a dirty
Mexican worker because it depends on tens of other packages THAT YOU
DON'T HAVE, and fixing each and every dependency will last forever, and
in the end you'll have a completely different OS, actually a newer
release of Debian. »

« At least Debian is known to be a server operating system that is more
likely to get installed on machines that are rebooted once in four
years. But then how can you accept that Debian is "The Universal
Operating System", as stated prominently on their site? »

« But what to make of the idiots who copy the Debian model, only on a
much shorter time scale, like Mandriva, Fedora, openSUSE and Ubuntu?
Debian is obsolete, we settled that. Now these sick fucks pick up the
ball and lure you into believing they offer the latest and greatest the
FOSScracy has to offer. That is, again, false. »

Notons que la définition du modèle de développement type "megafreeze"
est donnée :

« megafreeze, noun, plural megafreezes

1. A period of fucking intensely intensely cold weather.
2. What happens when shit gets frozen and no bugs are getting fixed
until the next release, just because some arbitrary date has been
reached. And the software gets out in the wild with a lot of bugs, some
of them major annoyances or regressions. »

« If things were like this in the Linux world, the developers would have
to get their heads out of their asses and actually interact with users,
listen to their complaints and feature requests and fix/implement them.
Package maintainers would lose their job, and with it the only thing
that made them relevant to the community. No moar attention-whoring, OH
NOEZ!!1! »

« 'Cause on Windows I can go to videolan.org and download the latest
release of VLC. On Ubuntu, there's no download link, just a fucking
apt-get command that will install the obsolete VLC version in your
beloved repositories. »

« Casual users don't understand how 6 months is too old. They don't give
a fuck about your excuses, and are not interested in your opinions of
Redmond. Upgrading the whole motherfucking operating system every 6
months is not a solution! It's an example of how out of touch with
reality some developers can be. »

10 réponses

Avatar
Ed
On Wed, 29 Oct 2008 17:44:47 +0100, ciol wrote:

En anglais désolé.




Beaucoup de sucks, fuck, shit et autres faggot pour un bête problème de
vlc qui n'est pas dans la dernière version.

Ca commence fort par une connerie:
"In Linux, there's no clear line between the OS and the rest of the
software ecosystem. That's because the whole fucking ecosystem IS the
operating system."

Ca continue par un peu de racisme gratuit et déplacé:
"...it will still fuck your system like a dirty Mexican worker...".

Je laisse tomber.

De toute façon, la déclaration d'intention est claire:
"These people absolutely NEED their hate fix. And I'm gonna try to
provide part of it."

On ne sait plus trop si c'est un junkie ou un dealer, ou les deux.

Ceci étant, il dit aussi que:
"[..]There was this little community around linuxsucks.org, on a weird
forum software (that run on Linux OH NOEZ!!)[..]".
Donc il reste du boulot.

Comme disait Mark Twain: "The human race has one really effective weapon,
and that is laughter."; ce crétin me semble plutôt désarmé.

--
Ed
Avatar
ciol
Ed a écrit :
Ca commence fort par une connerie:
"In Linux, there's no clear line between the OS and the rest of the
software ecosystem. That's because the whole fucking ecosystem IS the
operating system."



Au contraire, je trouve que c'est pas idiot.
Je préfère les distribs qui ont une démarcation claire entre les paquets
qui constituent le cœur de la distrib et les autres.
De telles distribs peuvent dire : "voilà, ça c'est notre OS, c'est
stable, on paufine. On fournit aussi d'autres paquets dans extra/, mais
on les maintient que si on a la force de travail pour".
Ça a énormément d'avantage. Par exemple avant de sortir une nouvelle
release, on l'a sortira certainement lorsqu'il n'y aura plus de bugs
critiques dans notre base ainsi définie.
Ça évite aussi de faire les mêmes efforts sur deux paquets qui ont les
mêmes fonctionnalités : par exemple on peut choisir d'être une distrib
basée soit sur KDE, soit sur Gnome.
C'est aussi beaucoup plus clair pour l'utilisateur, qui pourra savoir
quels sont les paquets privilégiés par sa distrib.
Avatar
Ed
On Wed, 29 Oct 2008 18:58:11 +0100, ciol wrote:

Ed a écrit :
Ca commence fort par une connerie:
"In Linux, there's no clear line between the OS and the rest of the
software ecosystem. That's because the whole fucking ecosystem IS the
operating system."



Au contraire, je trouve que c'est pas idiot.


Je n'ai pas dit que c'était idiot, j'ai dit que c'est une connerie.

Je préfère les distribs qui
ont une démarcation claire entre les paquets qui constituent le cœur de
la distrib et les autres.



C'est louable.
Mais comment fais-tu, puisque "In Linux, there's no clear line between
the OS and the rest of the software ecosystem. That's because the whole
fucking ecosystem IS the operating system."?

--
Ed
Avatar
Ed
On Wed, 29 Oct 2008 19:34:23 +0100, ciol wrote:

Ed a écrit :
C'est louable.
Mais comment fais-tu, puisque "In Linux, there's no clear line between
the OS and the rest of the software ecosystem. That's because the whole
fucking ecosystem IS the operating system."?




Je pense que là il critique spécifiquement Debian.



Qu'est-ce qui te fait penser ça?

Le but de Debian
c'est 0 bugs critiques, sur tous les paquets... Il y a pas mal de
distrib qui ont une "ligne de démarcation" : Arch Linux, Zenwalk, on
peut même citer Ubuntu ou Mandriva (il y a ce qui est maintenu
officiellement et ce qui est maintenu par la communauté).



Ta "ligne de démarcation" entre suffisant et nécessaire est quelque chose
d'arbitraire.
Si Debian la place à 0 bugs critique sur tous les paquets, c'est une
option (Savoir ou pouvoir la tenir est une autre question).
Si une autre la place ailleurs, c'est une option aussi, mais différente.

Pour fixer les idées, le mec prend l'exemple de la dernière version de
vlc. Personnellement, l'état de fraicheur de vlc m'indiffère totalement,
par contre celui de gnat m'importe, ce qui ne doit certaienemnt pas être
son cas: où place-tu "ta ligne de démarcation"?

--
Ed
Avatar
Ed
On Wed, 29 Oct 2008 21:24:55 +0100, ciol wrote:

Ed a écrit :
Le but de Debian
c'est 0 bugs critiques, sur tous les paquets... Il y a pas mal de
distrib qui ont une "ligne de démarcation" : Arch Linux, Zenwalk, on
peut même citer Ubuntu ou Mandriva (il y a ce qui est maintenu
officiellement et ce qui est maintenu par la communauté).



Ta "ligne de démarcation" entre suffisant et nécessaire est quelque
chose d'arbitraire.
Si Debian la place à 0 bugs critique sur tous les paquets, c'est une
option (Savoir ou pouvoir la tenir est une autre question). Si une
autre la place ailleurs, c'est une option aussi, mais différente.

Pour fixer les idées, le mec prend l'exemple de la dernière version de
vlc. Personnellement, l'état de fraicheur de vlc m'indiffère
totalement, par contre celui de gnat m'importe, ce qui ne doit
certaienemnt pas être son cas: où place-tu "ta ligne de démarcation"?



Ça dépend bien sûr.
Mais il y a des choses évidentes : dans la base, c'est inutile d'avoir
*tous* les clients bittorrents, c'est inutile d'avoir des jeux 3D etc...



1- Donne-moi le nom de ton client bt préféré: je parie que je veux
l'autre.
2- En quoi est-ce inutile d'avoir Torcs packagé?


Pourtant, c'est ce que fait Debian.



Quand on se veut universel, on tend à l'être an faisant un minimum de
choix, non?

--
Ed
Avatar
Stéphane CARPENTIER
ciol wrote:

Ed a écrit :
Ca commence fort par une connerie:
"In Linux, there's no clear line between the OS and the rest of the
software ecosystem. That's because the whole fucking ecosystem IS the
operating system."



Au contraire, je trouve que c'est pas idiot.



Dans un un Windows pas trop vieux, tu as un bloc monolithique dans lequel il
est impossible de faire la différence entre le noyau, l'interface graphique
et l'explorateur de fichier.

Avec Linux, tout est bien séparé et tu peux virer un truc pour le remplacer
par un autre.

C'est Windows qui a un problème à ses yeux et il va inventer le même
problème sous Linux, c'est une connerie.

C'est aussi beaucoup plus clair pour l'utilisateur, qui pourra savoir
quels sont les paquets privilégiés par sa distrib.



Quelle que soit la distribution Linux, l'utilisateur qui veut comprendre son
système pourra y arriver.

--
Stéphane

Pour me répondre, traduire gratuit en anglais et virer le .invalid.
http://stef.carpentier.free.fr/
Avatar
Thierry B.
--{ Ed a plopé ceci: }--

Ca commence fort par une connerie:
"In Linux, there's no clear line between the OS and the rest of the
software ecosystem.



Je ne suis pas si sur que ça que ce soit une connerie. Là, pour
un usage spécifique, je cherche uns solution pour installer
facilement une machine avec les outils de bases Unix et réseau
(genre awk, ssh...), de quoi développer (Perl, gcc, gfortran),
les librairies pour compiler des clients X11/Gtk, et rien de
plus. En gros, un CD qui boote, qui demande hostname/IP, qui
lance le partitionneur, et qui finit la machine tout seul.

Dans une deuxième étape, je pousse un énorme tarball qui va,
sous le controle d'un script, exploser le tarball et compiler
les applications qui sont dedans, et les installer. Exemples
d'applications: Gimp, Postgres, et pas mal de brassé-maison.

Le tout, sans que la "base système" et les "applis perso" ne
se marchent dessus. Et alors ? Et alors, ce n'est pas si
simple que ça de trouver une limite claire entre les deux.

Pour le moment, j'ai déja vu Slack et Open, qui me semblent
permettre cette approche. Je vais regarder Fedora un de ces
jours. Quand à Debian, j'ai un peu peur sur la durée...


juste deux millicentimes...


--
"I conclude that there are two ways of constructing a software
design: One way is to make it so simple that there are obviously
no deficiencies and the other way is to make it so complicated
that there are no obvious deficiencies." -- C. A. R. Hoare
Avatar
Thierry B.
--{ Stéphane CARPENTIER a plopé ceci: }--

Avec Linux, tout est bien séparé et tu peux virer un truc pour le remplacer
par un autre.



Et même faire tourner des applications graphiques dans des
machines sans écran :)


--
2002-2003, Longhorn : "On va démolir le bâtiment et en
construire un tout neuf à la place."
2006-2007, Vista : "Finalement, une bonne couche de peinture
suffira largement."
Avatar
Ed
On Thu, 30 Oct 2008 19:12:55 +0100, Thierry B. wrote:

--{ Ed a plopé ceci: }--

Ca commence fort par une connerie:
"In Linux, there's no clear line between the OS and the rest of the
software ecosystem.



Je ne suis pas si sur que ça que ce soit une connerie.



Il ne définit pas "Linux", "OS" et "rest of software ecosystem", ce qui
fait que je joue sur du velours :-)
(En plus, je ne vois pas ce que "écosystème" vient faire là, mais on va
dire que c'est une figure de style).

Linux, c'est le noyau, je ne t'apprends rien.
Après tu lui colles une libc: glibc ou uclib ou newlib ou une autre; tu
as déjà le choix et déjà une séparation claire qui en découle.

C'est une manière d'envisager les choses: en gros le noyau pur et dur
d'un côté, avec ses drivers, tout le reste de l'autre et une bonne
entente nécessaire entre les deux: les distributions l'assurent en
choisissant les utilitaires qui fonctionnent.
Comme toutes les distributions peuvent conduire à une installation
minimale, ça fait une deuxième séparation claire.

Au passage, les BSD font différemment. La séparation est définie par le
projet: le noyau, les drivers, la libc, les utilitaires choisis par le
projet.
Le reste se trouve dans les ports ou les packages, à l'extérieur.


Là, pour un
usage spécifique, je cherche uns solution pour installer facilement
une machine avec les outils de bases Unix et réseau (genre awk,
ssh...), de quoi développer (Perl, gcc, gfortran), les librairies pour
compiler des clients X11/Gtk, et rien de plus. En gros, un CD qui
boote, qui demande hostname/IP, qui lance le partitionneur, et qui
finit la machine tout seul.



Un installeur minimal du genre pas bavard?


Dans une deuxième étape, je pousse un énorme tarball qui va, sous le
controle d'un script, exploser le tarball et compiler les applications
qui sont dedans, et les installer. Exemples d'applications: Gimp,
Postgres, et pas mal de brassé-maison.



Avec plusieurs tarball, tu as presque une distibution.


Le tout, sans que la "base système" et les "applis perso" ne se
marchent dessus. Et alors ? Et alors, ce n'est pas si simple que ça de
trouver une limite claire entre les deux.



Si tu en est là, tu as créé une distribution, félicitations.


Pour le moment, j'ai déja vu Slack et Open, qui me semblent permettre
cette approche. Je vais regarder Fedora un de ces jours. Quand à
Debian, j'ai un peu peur sur la durée...



Les approches de Slackware et OpenBSD sont très similaires; les commandes
qui constituent le système pour obsd se retrouvent quasiment 1-1 dans les
tarballs obligatoires de Slack.
Qu'entends-tu par "peur sur la durée"?



juste deux millicentimes...



LFS is good for you? :-)

--
Ed
Avatar
Thierry B.
--{ Ed a plopé ceci: }--

Comme toutes les distributions peuvent conduire à une installation
minimale, ça fait une deuxième séparation claire.



La notion d'installation minimale est assez floue quand même,
et très variable selon les utilisations. Une Ubuntu en minimale
n'installe pas Gcc, alors que pour mon usage, Gcc est le minimal
requis.

Un installeur minimal du genre pas bavard?



Exactement.

Dans une deuxième étape, je pousse un énorme tarball qui va, sous le
controle d'un script, exploser le tarball et compiler les applications
qui sont dedans, et les installer. Exemples d'applications: Gimp,
Postgres, et pas mal de brassé-maison.



Avec plusieurs tarball, tu as presque une distibution.



Oui. Sauf qu'emballer les binutils avec tous ses petits copains,
j'ai pas trop envie de le faire, je préfère laisser ça à ceux qui
savent, et qui pratiquent depuis des années.

Le tout, sans que la "base système" et les "applis perso" ne se
marchent dessus. Et alors ? Et alors, ce n'est pas si simple que ça de
trouver une limite claire entre les deux.



Si tu en est là, tu as créé une distribution, félicitations.



Non, je n'ai pas fait une distribution. J'ai regroupé quelques
applications et une recette précise pour les compiler in-situ de
la façon particulière que j'ai choisie. Et encore, je suis loin
de la perfection, à mon gout.

Pour le moment, j'ai déja vu Slack et Open, qui me semblent permettre
cette approche. Je vais regarder Fedora un de ces jours. Quand à
Debian, j'ai un peu peur sur la durée...



Les approches de Slackware et OpenBSD sont très similaires; les commandes
qui constituent le système pour obsd se retrouvent quasiment 1-1 dans les
tarballs obligatoires de Slack.



Oui, ça fait longtemps que j'ai remarqué ça :) Et j'aime bien cette
approche.

Qu'entends-tu par "peur sur la durée"?



Ben, par exemple qu'un composant Gtk de Gimp se retrouve un jour dans
le Gtk de base, et que la séparation entre "usine" et "homebrew" soit
cassée.

LFS is good for you? :-)



Trop gros morceau :)


--
"Ubuntu" -- an African word, meaning "Slackware is too hard for me".