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Les tubes Pitot sont givrés et l'avion est à la dérive

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Jo Engo
Je cherche un moyen technologique (un système informatique, sauf si quelqu'un me démontre
preuve à l'appui qu'il vaut mieux remettre en place des talkie-walkies MF voire utiliser
le télégraphe de Chappe) pour prévenir la surcharge cognitive des membres d'une équipe sans
compromettre l'issue de son action. (pour quantifier les informations échangées nécessaire,
la théorie des jeux donne des pistes intéressantes mais ça ne fait que borner la solution du
problème sans y apporter le début d'une solution (complexification ?), et la variabilité
de bande passante des différents canaux cognitifs (combien de conversations suivez vous
dans un cocktail ? Les amateurs de techno peuvent ne pas répondre à cette question).
Il s'agit d'adapter des systèmes existants (dans l'industrie) (le graal pour communiquer est
un terminal qui s'adapte à son utilisateur et à son environnement, m, ce qui m'intéresse est
comment ce genre de couteau-suisse peut assister l'utilisateur dans son tri du flux
d'information reçue.

Je recommence, avec des phrase plus courtes : le sujet qui m'intéresse est l'évitement de
la surcharge cognitive (élévation du stress, risque de perte d'informations pertinentes,
délai de décision) pour permettre un meilleur travail d'équipe en situation critique. Ça
peut intéresser la sécurité civile mais les pistes de réflexions peuvent aussi servir à
des professions où la situation de crise n'est pas une situation habituelle.

Si vous avez des tuyaux (retour d'expérience, références bibliographiques, tout ce qui me
permettra de créditer mes sources sur le sujet :o) je ne donne pas mes pistes maintenant,
c'est très mal de ma part, mais si la discussion s'engage (je bosse de mon côté dessus,
bien entendu, mais à temps (très) partiel), aussi si ça intéresse du monde je donnerai mes sources.

Je crossposte ce messages sur quelques forums à trolls, (en déplorant au passage que
personne avant moi n'ai eu l'idée de proposer la création de fr.sci.informatique.kabale)
parce que tout ce que suscite ce message m'intéresse :) et met le suivi sur fr.comp.divers
par dépit de l'absence d'un consensus pour la création d'un forax sur le tcao.



--
Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
-+- Jean de La Fontaine (1621-1695),
La Lice et sa compagne (Fables II.7) -+-

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Jean-Claude BELLAMY
Le samedi 06/08/2011 22:22:15, Jo Engo a écrit dans le message
<news: ce qui suit :

Je cherche un moyen technologique [...]

Je recommence, avec des phrase plus courtes : [...]



Et avec des phrases plus CONCRÈTES, et donc un peu moins "OCR" (=
Onanisme Céphalo Rachidien, soit en français courant : "branlage de
bulbe"), cela donne quoi ?


(Le snobisme intellectuel me hérisse au plus haut point)



--

May the Force be with You!
La Connaissance s'accroît quand on la partage
----------------------------------------------------------
Jean-Claude BELLAMY [MVP Expert IT Pro]
http://www.bellamyjc.org ou http://jc.bellamy.free.fr
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Jo Engo
Un beau samedi de l'an de grâce 11, Jean-Claude (BELLAMY) a souhaité s'exprimer au sujet de "Re: Les tubes Pitot sont givrés et l'avion est à la dérive" dans les forums fr.comp.divers. Jean-Claude a notamment écrit ceci, qui m'a fai bondir comme un cabri sur ma chaise en éructant l'Europe l'europe l'europe :

JCB > Et avec des phrases plus CONCRÈTES, et donc un peu moins "OCR" (=
JCB > Onanisme Céphalo Rachidien, soit en français courant : "branlage de
JCB > bulbe"), cela donne quoi ?

Ne cherche pas, c'est juste de la branlette intellectuelle, tu as parfaitement raison.

à part ça il fait beau chez vous ?


Ah ? tu veux vraiment des phrases concrètes (c'est quoi ça ? C'est comme la musique concrète ? Trop cérébral pour moi.)

Quand une équipe travaille (ou joue) les membres de l'équipes échangent énormément d'informations.

L'intérêt de l'usage de gadgets dits de communication pour enrichir (sémantiquement) cet échange ((galène, téléphone, minitel, smartphone, netbook etc.) n'est pas à démontrer, néanmoins on est face à deux problèmes :
d'une part, dans un environnement sémantique riche (poste de pilotage, par exemple), le nombre et les sources d'informations sont très nombreuses. Il est alors nécessaire, pour qu'elles soient intelligibles d'effectuer un traitement de ces information (pour donner un exemple très basique de traitement, qui devrait être intelligible d'un informaticien une sortie de webcam est transormée par un traitement de conversion en objet affichable)
J'ai dit que leur but était d'enrichir l'information (en quantité), mais c'est inexact : ce n'est qu'un effet de bord qui peut être gênant.
Enrichir le contenu (en quantité d'informations non redondantes) ne pose aucun problème technique. Le faire est un progrès technique. Seulement, il y a des moments où ça peut poser des problèmes.

Exemple célêbre (ce n'est pas le Rio Paris, c'est un peu avant, et ce que disent les experts c'est que ça peut
expliquer aussi le crash du Rio-Paris

Les pilotes disposaient notamment de ces informations
(1) L'avion dérive (vitesse du vent nulle)
-
(2) Les sondes Pitots sont niquées (donc pas moyen de mesurer la vitesse du vent (pas plus que l'altitude))
(42) la visibilité est nulle (il y a quoi à la télé ?)

Comment se fait il que l'information erronée (l'avion dérive) a supplanté l'autre information qui était aussi à la disposition de l'équipage ?) ?

ça illustre le problème. Et ne me parlez pas d'IA pour le résoudre: la solution que je recherche est au niveau de l'interface, car les informations proviennent des autres membres de l'équipe elles font partie de leurs communications (orale dans ce cas, mais aussi bien chaque membre d'équipage devait avoir devant les yeux l'information exacte. Seul le pilote et le copilote avaient devant les yeux une information erronée (et l'info exacte à côté).

Le pilote a mis les gaz, il a décroché (évidemment...) et ne connaissait pas son altitude mais il a pu redresser (applaudissement dans la salle du film catastrophe, la séquence dure hut secondes).

Le diagnostique des experts (qui avaient un avion intact devant les yeux, pas seulement les boîtes noires (qui confirme que l'information (2) a circulé (entre les membres de l'équipage)) était sans appel : les tubes de Pitots étaient givrés (les sondes de Pitots permettent de mesurer l'alitude (pression) et la vitesse (variation de pression).



--
Un journal découpé en morceaux, ça n'intéresse pas une femme.
Mais une femme découpée en morceaux, ça intéresse les journaux.
-+- Coluche -+-
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Williamhoustra
Jo Engo a formulé la demande :
-
(2) Les sondes Pitots sont niquées (donc pas moyen de mesurer la vitesse du
vent (pas plus que l'altitude)) (42) la visibilité est nulle (il y a quoi à
la télé ?)



On ne peut pas utiliser un GPS dans un navion ? Parce que, outre sa
position, il est capable d'indiquer l'altitude et la vitesse. Ce qu'on
fait en bateau. Certes l'altitude on s'en fout un peu sauf quand un
tsunami vous perche sur le toit d'une maison.
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Jo Engo
Un beau lundi de l'an de grâce 11, Williamhoustra
(Williamhoustra) a souhaité s'exprimer au sujet
de Re: Les tubes Pitot sont givrés et l'avion est
à la dérive dans les forums fr.comp.divers.
Williamhoustra a notamment écrit ceci, qui m'a
fait bondir comme un cabri sur ma chaise en
éructant l'Europe l'europe l'europe :

W > > (2) Les sondes Pitots sont niquées (donc pas moyen de mesurer la vitesse du
W > > vent (pas plus que l'altitude)) (42) la visibilité est nulle (il y a quoi à
W > > la télé ?)
W >
W > On ne peut pas utiliser un GPS dans un navion ? Parce que, outre sa
W > position, il est capable d'indiquerl'altitude et la vitesse. Ce qu'on
W > fait en bateau. Certes l'altitude on s'en fout un peu sauf quand un
W > tsunami vous perche sur le toit d'une maison.


C'est une bonne question par rapport à la problématique :
pourquoi ne pas rajouter une source d'information contradictoire
quand on cherche à réduire la charge cognitive de
l'équipe d'aiguilleurs et de navigants sans
mettre en danger la navigation.

Sur le fond de la question (GPS ou pas ?), je n'ai
rien à en dire sauf qu'Il y a (sur la plupart des
avions) une balise IFF, qui permet d'identifier
l'appareil (et de lui éviter de se prendre un
patriot dans la gueule) ce qui fait que les tours
de contrôle (et le pilotage ont accès à ces
informations (avec ou sans GPS en plus). La
latence et la marge d'erreur sont peut-être trop
importante pour un avion. Un alpiniste un
totomobiliste, un plaisancier ou autres qui se
déplacent lentement suivant une géodésique s'en
accomode, mais pas pour un avion qui se déplace
rapidement dans l'espace non Pas de vent => pas
de portance => chute libre et le pilote n'a que
quelques secondes pour réagir (et faire une
erreur de pilotage, si l'info est fausse) Pour
ces raisons il n'y a probablement pas de GPS (à
proprement parler) sur un avion. (idem, je
présume qu'il n'y a pas de cadran qui indique le
taux de radioactivité à l'extérieur de la
centrale dans les postes depilotage des centrales
nucléaires.

En fait j'ai donné cet exemple (tiré de faits
réels) pour illustrer un cas de mauvaise
hiérarchisation de l'information en situation
critique qui a conduit à une erreur humaine.

Verrouiller le pilotage automatique ou
simplement supprimmer l'alarme aurait évité le
crash, mais ça pose plusieurs problèmes :

- c'est du cas par cas.
- le pilote aurait de toute façon déverrouillé
(sans alarmes, peut-être pas, mais le pilote
automatique aurait continué en condition
dégradée, sans alerter, ce n'est vraiment
pas très hallal.


--
Être conséquent est l'obligation principale d'un
philosophe, et c'est ce que l'on rencontre le
moins souvent. -+- Emmanuel Kant -+-
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Pascal Hambourg
Salut,

Williamhoustra a écrit :
Jo Engo a formulé la demande :
-
(2) Les sondes Pitots sont niquées (donc pas moyen de mesurer la vitesse du
vent (pas plus que l'altitude)) (42) la visibilité est nulle (il y a quoi à
la télé ?)



On ne peut pas utiliser un GPS dans un navion ? Parce que, outre sa
position, il est capable d'indiquer l'altitude et la vitesse.



Un GPS indique la vitesse sol. Or ce qui fait voler un avion est la vitesse air.
Quant à l'altitude, on n'utilisent pas les sondes Pitot pour la mesurer, les
prises d'air statiques suffisent.