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un peu de r

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Florent
histoire de bien démarrer ce vendredi :

http://www.photographie.com/?pubid=104939&secid=3&rubid=1

Une photographie qui ancre sa réflexion autour de la genèse du
relationnel et de la question du portrait. Lorsqu’une personne s’offre
à nous ne se fictionne-t-elle pas en partie en cloisonnant ce qu’elle
souhaite laisser transparaître d’elle même. De même ne préjugeons nous
pas de cette personne ? Il me semble que apprendre à connaître un être
c’est autoriser à la fictionnner et à la refictionner à mesure que la
vie nous autorise à croise nos chemins et à approfondir nos rapports. A
partir de ce postulat, je m’autorise une vision du portrait assez libre
de personnes qui jalonnent ma vie en laissant libre court à
l’expression de ma fictionnalisation d’autrui.


bon. ce texte. voilà quoi. si klk1 a compris, qu'il fasse signe. pour
moi ça rejoint ce qui se disait....


florent@simplet.com

--
http://www.thouretphotos.com
http://blog.thouretphotos.com

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filh
Florent wrote:

histoire de bien démarrer ce vendredi :

http://www.photographie.com/?pubid4939&secid=3&rubid=1

Une photographie qui ancre sa réflexion autour de la genèse du
relationnel et de la question du portrait. Lorsqu'une personne s'offre
à nous ne se fictionne-t-elle pas en partie en cloisonnant ce qu'elle
souhaite laisser transparaître d'elle même. De même ne préjugeons nous
pas de cette personne ? Il me semble que apprendre à connaître un être
c'est autoriser à la fictionnner et à la refictionner à mesure que la
vie nous autorise à croise nos chemins et à approfondir nos rapports. A
partir de ce postulat, je m'autorise une vision du portrait assez libre
de personnes qui jalonnent ma vie en laissant libre court à
l'expression de ma fictionnalisation d'autrui.


bon. ce texte. voilà quoi. si klk1 a compris,



Ben c'est pas très compliqué hein. En résumé : nous nous donnons à voir
sous la forme d'une fiction : ce n'est jamais qu'une légende. De même
que la connaissance d'une personne se fait en construisant des histoires
successives.

Et aucune de ces histoires n'est une vérité. Ce photographe s'autorise
donc la fiction comme portrait car il trouve plus normal d'utiliser ce
matériel fictionnel que de jouer à approcher une vérité, sachant que ce
jeu n'a pas de sens.

Bon là dedans rien de bien nouveau (1), il y a longtemps que l'on sait
qu'en matière « artistique » la fiction est le moyen le plus sûr
d'approcher une quelconque vérité du monde.

Et bon, il ne faut pas avoir peur des textes hein.. essayez de lire du
Montaigne, du Proust, du Descarte vous verrez que ce n'est pas aussi
facile que ça non plus, et pourtant ces messieurs ne font pas partie du
milieu de l'art contemporain.

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
Florent a écrit :
histoire de bien démarrer ce vendredi :






Une photographie qui ancre sa réflexion autour de la genèse du
relationnel et de la question du portrait. Lorsqu’une personne s’offre à
nous ne se fictionne-t-elle pas en partie en cloisonnant ce qu’elle
souhaite laisser transparaître d’elle même. De même ne préjugeons nous
pas de cette personne ? Il me semble que apprendre à connaître un être
c’est autoriser à la fictionnner et à la refictionner à mesure que la
vie nous autorise à croise nos chemins et à approfondir nos rapports. A
partir de ce postulat, je m’autorise une vision du portrait assez libre
de personnes qui jalonnent ma vie en laissant libre court à l’expression
de ma fictionnalisation d’autrui.


bon. ce texte. voilà quoi. si klk1 a compris, qu'il fasse signe. pour
moi ça rejoint ce qui se disait....



Une analyse du texte me pousserait à penser qu'il fait des portraits.
Je regarde les photos, ça semble se comfirmer, plutôt interessant pour
moi mais pas très homogène, curieux mais je me demande où il veut en
venir dans cette série. Disons que j'aime mieux les photos une à une
qu'en ensemble, là. Je ne vais pas me relever la nuit pour ça non plus.
Ni allergie, ni vraie fascination.

Je n'ai pas trouvé fictionnaliser dans mon dictionnaire
xyloglosse/français, mais je ne fait pas des mises à jour très
fréquentes : je pense que ça à à voir avec le fait que ces portraits ne
sont pas aux normes du passeport biométrique, ni même « réalistes ». La
racine du mot est fiction, hein.

Donc cette personne fait des portraits fictifs de son entourage.
Pas de quoi fouetter un chat.

En principe, un texte accompagnateur est fait pour éclairer une œuvre,
en aider l'approche. Ce n'est pas à l'artiste de le faire, ou pas
systématiquement ; c'est un mauvais procès de lui reprocher l'indigence
du travail critique fait sur son travail, ou bien d'avoir adopté la
xyloglosse en vigueur chez les fatigués de la plume.
Ecrire clairement et simplement est difficile.

Maintenant, donnes nous ta critique - ou appréciation personnelle, ce
qui est différent - de ces photos, en zappant le texte.

Noëlle Adam.
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Jean-Claude Péclard
Hello, jeudi, Florent a écrit :

histoire de bien démarrer ce vendredi :



Hummm, dit-il en réglant son sonotone afin de mieux relire tout ça !!!
Photo or not photo, that is the reflexion...
Ou pour voir les choses autrement, la reflexion est-elle moins fictionnée
que la photo ?
Un reflecteur qui se permettrait de vérifier l'affirmation de la fiction
d'une image se situe en position méta...
Est-ce bien nécessaire, pour au final juste s'autoriser "une vision du
portrait assez libre..."

--
Salut,
Jean-Claude
www.maintenant.ch
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Jean-Pierre Roche
Florent a écrit :

bon. ce texte. voilà quoi. si klk1 a compris, qu'il fasse signe. pour
moi ça rejoint ce qui se disait....



Bof... C'est de la glose un peu bébête comme à l'ordinaire.
Autant lire quelques bons polars sur la question des
apparences, des légendes et du réel...

--
Jean-Pierre Roche

enlever sanspub pour m'écrire...
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MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Jean-Pierre Roche nous susurrait, le
vendredi 27/06/2008, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu
sales quand même, et dans le message
<g426og$2v0g$, les doux mélismes suivants :

Autant lire quelques bons polars sur la question des apparences, des
légendes et du réel...



De *Laurence BLOCK*, par exemple...
Un des 3 ou 4 meilleurs écrivains de romans noirs que Je connaisse...
La plupart en Série Noire...

--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
FiLH a écrit :


Et aucune de ces histoires n'est une vérité. Ce photographe s'autorise
donc la fiction comme portrait car il trouve plus normal d'utiliser ce
matériel fictionnel que de jouer à approcher une vérité, sachant que ce
jeu n'a pas de sens.



D'accord sur le contenu : mais convient que c'est épouvantablement mal
écrit.

Bon là dedans rien de bien nouveau (1), il y a longtemps que l'on sait
qu'en matière « artistique » la fiction est le moyen le plus sûr
d'approcher une quelconque vérité du monde.

Et bon, il ne faut pas avoir peur des textes hein.. essayez de lire du
Montaigne, du Proust, du Descarte vous verrez que ce n'est pas aussi
facile que ça non plus, et pourtant ces messieurs ne font pas partie du
milieu de l'art contemporain.



Dans ton exemple tu mélanges plusieurs niveaux complétements différents
de difficultés d'approche : celles d'une langue rendue difficile par le
fait qu'elle n'est plus de nôtre époque, celle d'une pensée pas
forcément évidente sur le plan du contenu même si la langue est simple,
et celle d'une langue moderne, mais extrême, qui peut être rebutante.
Et qui est un matériau propre de l'œuvre, celui du roman.

Or ici il ne s'agit pas de faire une œuvre propre, qu'elle soit de la
philosophie ou du roman ; la langue est supposée être celle
d'aujourd'hui, éventuellement avec un niveau soutenu. Et son but est de
donner ( je suppose ) un éclairage, des clés, dont l'œuvre aura besoin
pour s'ouvrir plus facilement.

Le besoin de clés est constant, et présent avec l'art de toutes les
époques. Il arrive parfois, sans doute trop souvent quand il s'agit de
l'art contemporain, que ces clés fonctionnent en fermeture et non en
ouverture.
Ici comme tu dis rien de bien nouveau ni particulier non plus quand au
contenu du texte ; le contenu lui-même serait facile à comprendre s'il
n'était pas fermé par une langue qui n'est ni celle de Montaigne, ni
celle de Descartes, ni celle de Proust.
Si en plus le contenu était compliqué à comprendre, avec ce genre
d'écriture, on se retrouverais très vite dans le cas de figure n0 1 de
l'art comtemporain face au public : bébé jeté avec l'eau du bain.

Rendre des idées complexes dans une langue simple, c'est du travail
d'écriture difficile. Rendre des idées compliquées dans un langue
obscure, c'est un peu démissionner du travail d'écriture en comptant sur
le déchiffrage par le lecteur. C'est plus ou moins admissible selon le
contexte si c'est un livre ou une notice.
Rendre des idées simples dans une langue obscure, c'est bête ou
maladroit quand on s'adresse à un public.

Noêlle Adam.
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FiLH
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
writes:

FiLH a écrit :

Et aucune de ces histoires n'est une vérité. Ce photographe
s'autorise
donc la fiction comme portrait car il trouve plus normal d'utiliser ce
matériel fictionnel que de jouer à approcher une vérità ©, sachant que ce
jeu n'a pas de sens.



D'accord sur le contenu : mais convient que c'est épouvantablement m al
écrit.



Bah.. ça tombe bien c'est un photographe, pas un écrivain :)
C'est un peu lourd oui, mais pas hors de portée de compréhension, et
le jargonnage se résume à un tournicoti autour du mot fiction.


Dans ton exemple tu mélanges plusieurs niveaux complétements
différents de difficultés d'approche : celles d'une langue rend ue
difficile par le fait qu'elle n'est plus de nôtre époque, celle d'une
pensée pas forcément évidente sur le plan du contenu mà ªme si la langue
est simple, et celle d'une langue moderne, mais extrême, qui peut être
rebutante.
Et qui est un matériau propre de l'œuvre, celui du roman.



;) J'aurais pu aussi parler de certains bouquins de Beckett.
Mais je voulais dire que le français peut aller au delà du niveau télé
Z. Et que rejeter un texte par ce qu'il est un peu plus difficile
d'accés.. bon.. faut arrêter un peu les conneries.


Or ici il ne s'agit pas de faire une œuvre propre, qu'elle soit de la
philosophie ou du roman ; la langue est supposée être celle
d'aujourd'hui, éventuellement avec un niveau soutenu.



Et un peu emberlificoté pour te faire plaisir... :)

Et son but est
de donner ( je suppose ) un éclairage, des clés, dont l'œu vre aura
besoin pour s'ouvrir plus facilement.



Son but est de donner un texte lisible par les gens qui vont juger de
la chose :)

Le besoin de clés est constant, et présent avec l'art de toutes les
époques. Il arrive parfois, sans doute trop souvent quand il s'agit de
l'art contemporain, que ces clés fonctionnent en fermeture et non en
ouverture.



Le problème de ce genre de textes est qu'ils sont dû à une c ertains
faillite de la fonction critique : on demande aux auteurs de produire
leur auto-critique. Or un photographe n'est pas un critique, ni un
écrivain, et de plus est souvent bien mal placé pour parler de lu i :)



Ici comme tu dis rien de bien nouveau ni particulier non plus quand au
contenu du texte ; le contenu lui-même serait facile à comprend re s'il
n'était pas fermé par une langue qui n'est ni celle de Montaign e, ni
celle de Descartes, ni celle de Proust.



Faut pas s'enfermer sur ces exemples, je voulais juste dire que langue
compliquée n'est pas synonyme de prout caca pas bien..


Si en plus le contenu était compliqué à comprendre, avec c e genre
d'écriture, on se retrouverais très vite dans le cas de figure n0 1 de
l'art comtemporain face au public : bébé jeté avec l'eau d u bain.



Et même si le texte est calamiteux. Faut-il jeter l'art actuel parce
qu'il y a de mauvais artistes :)


Rendre des idées complexes dans une langue simple, c'est du travail
d'écriture difficile. Rendre des idées compliquées dans un langue
obscure, c'est un peu démissionner du travail d'écriture en com ptant
sur le déchiffrage par le lecteur. C'est plus ou moins admissible
selon le contexte si c'est un livre ou une notice.
Rendre des idées simples dans une langue obscure, c'est bête ou
maladroit quand on s'adresse à un public.



Ben oui mais il s'adresse à un public bien particulier : celui du jury
de photographie.com :)

Mais bon je répondais un peu/beaucoup au « moi je n'y comprend ri en, donc c'est
du pipeau incompréhensible »


Du coup je suis allé voir les photos... hum... much a do about
nothing...

Pas vraiment en accord avec le texte, pas vraiment homogène...
On a vu mieux dans la bourse du talent....

FiLH




--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
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YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
FiLH a écrit :

Ben oui mais il s'adresse à un public bien particulier : celui du jury
de photographie.com :)



Ce n'est pas évident ( j'aurais pardonné le photographe sans confession
si c'était écrit à la première personne ) que ce soit le photographe
qui écrive. Ça se pose comme si c'était l'analyse du site.

Mais bon je répondais un peu/beaucoup au « moi je n'y comprend rien, donc c'est
du pipeau incompréhensible »



À ma façon, j'avais aussi répondu à Florent qu'on pouvait assez bien
décrypter un texte obscur ( au moins l'essentiel )
1/en allant voir sur pièces de quoi il cause
2/en y mettant un peu de sien pour décoder les néologismes ; et pour ça,
la redondance qui rend les phrases pénibles permet aussi de travailler
sur la traduction.

Du coup je suis allé voir les photos... hum... much a do about
nothing...

Pas vraiment en accord avec le texte, pas vraiment homogène...



Je suis allé aussi voir les photos, et c'est aussi mon sentiment que
j'ai exprimé en premier : pas sans interêt, mais manque de cohérence
dans la suite, et pas de quoi se relever la nuit.

Noëlle Adam.
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FiLH
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
writes:

FiLH a écrit :

Ben oui mais il s'adresse à un public bien particulier : celui du jury
de photographie.com :)



Ce n'est pas évident ( j'aurais pardonné le photographe sans
confession si c'était écrit à la première personne ) que ce soit le
photographe qui écrive. Ça se pose comme si c'était l'analyse du site.



Cela commence avec un « neutre » mais cela fini par un « je » (Je
m'autorise... )

FiLH

--
FiLH photography. A taste of freedom in a conventional world.
Web: http://www.filh.org e-mail
FAQ fr.rec.photo : http://frp.parisv.com/
Sitafoto la photo a Bordeaux : http://sitafoto.free.fr/
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JeanPasse
"Florent" a écrit dans le message de news:

histoire de bien démarrer ce vendredi :

http://www.photographie.com/?pubid4939&secid=3&rubid=1

Une photographie qui ancre sa réflexion autour de la genèse du relationnel
et de la question du portrait. Lorsqu’une personne s’offre à nous ne se
fictionne-t-elle pas en partie en cloisonnant ce qu’elle souhaite laisser
transparaître d’elle même. De même ne préjugeons nous pas de cette
personne ? Il me semble que apprendre à connaître un être c’est autoriser
à la fictionnner et à la refictionner à mesure que la vie nous autorise à
croise nos chemins et à approfondir nos rapports. A partir de ce postulat,
je m’autorise une vision du portrait assez libre de personnes qui
jalonnent ma vie en laissant libre court à l’expression de ma
fictionnalisation d’autrui.


bon. ce texte. voilà quoi. si klk1 a compris, qu'il fasse signe. pour moi
ça rejoint ce qui se disait....




Bonjour

Ce texte contient deux idées qui ne sont pas clairement explicitées. D'une
part il y a "apprendre à connaître un être" et d'autre part "autoriser à la
fictionnner" (la photo ou l'être? pas clair). Ces deux notions sont
contradictoires: connaitre se veut être une perception vraie de la réalité
alors que la fiction se veut mensongère. Le portrait classique se veut vrai,
ses portraits se présentent comme des fictions. Le travail me semble
concorder assez bien avec le texte: le (ou la) photographe voit ses photos
comme de petites fictions révélant une facette du modèle, ces facettes
"cloisonnant ce qu’elle souhaite laisser transparaître d’elle même".

Mais le modèle laisse-t-il transparaitre une réalité ou une fiction? Le (ou
la) photographe s'en accomode bien en ne prétendant pas qu'il s'agit d'une
mise en scène fictive et organisée mais affirme "Lorsqu’une personne s’offre
à nous ne se fictionne-t-elle pas..."

Malheureusement comme il se doit en art contemporain le texte se doit d'être
assez obscur ou sybillin pour laisser croire à un haut niveau intellectuel.
Cela permet plus facilement de passer pour original car peu de personnes
déchiffreront les textes et seront alors en mesure de comparer au travail
antérieur d'un autre artiste.

En fait j'aime assez ce travail mais je trouve un air de déjà vu. On peut
excuser car il s'agit de finissants, l'avenir donnera mieux.

René
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