Un homme de 36 ans vient ainsi d'être condamné par un tribunal californien à une peine d'un an de prison pour avoir publié les photos intimes de son ex-petite amie sur la page Facebook de son employeur.

justice  Les circonstances ont été reconnues comme aggravées par le fait que l'accusé n'en était pas à son premier coup d'essai. Une injonction à son encontre avait été prononcée en novembre 2011 après que son ex-compagne ne porte plainte pour harcèlement par SMS.

Noe Iniguez n'avait pas accepté la rupture d'avec son ancienne partenaire, et il avait poursuivi le harcèlement jusqu'à publier des photos de son ex accompagné de messages insultants directement sur la page Facebook de l'employeur de cette dernière.

Le but affiché, outre l'impact psychologique, était de tenter de la faire licencier.

Ce début de semaine, le juge David Fields en charge du dossier a reconnu que Noe Iniguez se rendait coupable des chefs d'accusations qui pesaient sur lui à savoir violations de l'injonction de novembre 2011, non-respect d'une récente loi relative au "revenge porn".

La loi prévoit ainsi des sanctions allant jusqu'à 6 mois de prison et 1000 dollars d'amender pour la diffusion d'images intimes d'une personne sans son consentement. Au total, le prévenu se voit infliger une peine d'un an de prison ferme, assorti de 3 ans de mise à l'épreuve. Il devra suivre un programme de sensibilisation sur la violence domestique et ne devra pas tenter d'entrer en contact avec sa victime.

Il s'agit là de la première sanction officiellement prononcée en rapport avec la nouvelle loi du Revenge Porn en Californie. Elle devrait servir d'exemple et pourrait appuyer les nombreux dossiers qui s'entassent dans les tribunaux.