riaa_logo L'affaire aura tout de même traîné en longueur, mais au bout de presque 3 ans, la RIAA (Recording Industry Association of America) qui défend les intérêts de l'industrie du disque sur le sol américain semble finalement être parvenue à ses fins. L'action judiciaire n'ira pas à son terme, et Denise Barker a accepté de s'acquitter de la somme de 6 050 dollars.

Une somme d'autant plus rondelette si l'on prend en considération que ce paiement viendra régler le téléchargement illégal opéré via le client P2P KaZaA de seulement 8 titres musicaux. Pour tirer un trait sur le passé et ne plus entendre parler de la RIAA, notre habitante du Bronx à New York a donc accepté un accord à hauteur de 756 $ le titre.

En plaidant coupable, Barker a reconnu l'utilisation à des fins illicites de KaZaA mais avant de trouver un terrain d'entente avec la RIAA, escomptait faire valoir une amende excessive et anticonstitutionnelle de 150 000 dollars par titre qu'elle encourrait. C'est pourtant en vertu d'une loi sur le droit d'auteur soi-disant contraire à la Constitution des USA que la RIAA a poursuivi des milliers de personnes, et comme des milliers d'autres, Barker a fini par capituler sans aller jusqu'au bout. Jusqu'en février 2013, elle devra ainsi verser mensuellement 110 $ à la RIAA.

Pour l'heure, seul un procès similaire initié suite à une plainte de la RIAA est allé jusqu'à son terme. Il s'agit de la fameuse affaire Jammie Thomas qui lui a valu une amende de 220 000 dollars pour le téléchargment illégal de 24 fichiers musicaux. Sans doute cela a dû " peser dans la balance ".
Source : Ars Technica