Riaa Mme Thomas, mère célibataire de 30 ans avec deux enfants, a récemment déclaré qu'elle ne cherchait pas à ce qu'on l'aide à payer son amende de 222 000 dollars dont nous vous parlions précédemment.

" Je ne vais pas demander d'aide financière ", a t-elle déclaré vendredi dernier à Associated Press, ajoutant : " si cela arrive, je ne vais cependant pas décliner la proposition ". Jammie Thomas, dont les revenus approchent les 36 000 dollars par an, a été accusée et condamnée pour téléchargement et diffusion de 24 fichiers musicaux via l'application KaZaA, ce qui revient à 9 250 dollars le titre incriminé contre 0,99 $ le morceau sur des plates-formes de téléchargement légales.


La RIAA renforcée
Grâce à ce verdict, la RIAA fait d'une pierre deux coups. D'une part, elle a remporté le premier procès de ce genre aux Etats-Unis. D'autre part, elle fait connaître aux yeux du monde ses velléités judiciaires envers ceux qui téléchargent sans autorisation ni rétribution des contenus protégés. L'organisation représentante des intérêts de l'industrie du disque va également pouvoir utiliser ce verdict pour mettre en garde les internautes téléchargeurs des amendes qu'ils pourraient encourir.

Selon BigChampagne LLC relayé par Reuters, le nombre de gens téléchargeant des fichiers sous copyrights sans autorisation avait augmenté de 69 % pour atteindre 9,4 millions en 2003, époque à laquelle les poursuites judiciaires de la RIAA ont commencé.

Seulement, Thomas a toujours nié que le compte KaZaA, identifié comme provenant de son ordinateur, était le sien; il n'est en effet pas très difficile, techniquement, d'utiliser l'ordinateur d'un voisin, ou même d'un inconnu, et de télécharger des fichiers à son insu. En outre, aucune des deux parties n'a présenté le disque dur original.

Certains internautes ont d'ores et déjà laissé des messages à Thomas afin de lui proposer leur aide, cette dernière indiquant dignement qu'elle ne s'est pas " manifestée jusqu'à présent " et qu'elle n'a pas " demandé d'aide financière de qui que ce soit ", même si elle précise, au vu de son salaire annuel, ne pas avoir les moyens de payer.