En menaçant de bloquer les services Blackberry de Research in Motion à partir 11 octobre s'ils n'obtenaient pas un accès aux contenus chiffrés émis depuis les smartphones de la marque, les Emirats Arabes Unis ont ouvert une brèche dans laquelle plusieurs Etats désireux de disposer d'un contrôle sur les communications se sont engouffrés.

A commencé alors pour le fabricant canadien une période de bras de fer pour tenter de préserver l'intégrité de son architecture, qui mise précisément sur l'aspect de sécurité et de confidentialité des données, tout en essayant de satisfaire les demandes au cas par cas.


Des services conformes à la législation des Emirats

Le gouvernement indien, qui réclame cet accès depuis des attentats subis en 2008, a été parmi les plus virulents, menaçant de fermer les services Blackberry dès la fin du mois d'août. Depuis, des solutions sont à l'étude et le problème pourrait être résolu, au moins en partie, d'ici la fin de l'année.

De la même façon, l'autorité de régulation des télécommunication des Emirats Arabes Unis a publié un communiqué indiquant que les services Blackberry ne seront finalement pas suspendus le 11 octobre.

Elle indique que " les services du Blackberry sont désormais conformes aux règles en vigueur aux Emirats Arabes Unis " et que RIM  a fait " preuve de coopération pour parvenir à cette solution ". Cette position était attendue, des officiels ayant régulièrement fait part de leur satisfaction dans les négociations.

Source : Reuters