Nous vous en parlions ici, Kazaa n' est pas à la noce en ce moment.

Kazaa examine les fichiers échangés entre les internautes et dans le cas ou vous utilisez Kazaa pour télécharger, échanger de la pornographie à fortiori de la pédopornographie, Sharman Networks se réserve le droit de supprimer votre compte purement et simplement.

On ne s' étonnera donc pas des actions de la RIAA contre les P2Pistes, qui peut donc accumuler des preuves de piratage avec l' aide de fournisseurs de logiciels de partage de données, voire avec celle des Fournisseurs d' Accès à Internet.

Si Kazaa peut déterminer le téléchargement de fichiers pornographiques, à fortiori Kazaa peut déterminer le partage de fichiers illégaux et piratés pour supprimer les comptes des fraudeurs.

Maintenant si Kazaa n' applique pas cette politique pour la musique téléchargée, alors c' est reconnaître que Kazaa accepte implicitement que son réseau sert au piratage.

L'argument, il est vrai, sera difficile à contourner, et pose d'autant plus problème que si Sharman était condamné sur cette base, les éventuels futurs éditeurs de logiciels de P2P commerciaux renonceraient purement et simplement aux filtres anti-pornographie. 

Le juge devra faire preuve, non seulement de bon sens juridique, mais d'un certain sens politique pour résoudre ce dilemme.

Depuis de longues années l' industrie du disque demande la fermeture de Kazaa en prétextant l' accès facile aux contenus pédopornographiques.

Dans la guerre que se livrent la RIAA et les éditeurs de logiciels de P2P, la trêve n' apparaît pas à l' horizon.

Entre motivation morale et motivation pécuniaire le juste milieu ne se définit pas clairement et nous réserve encore de belles empoignades avec les principaux acteurs.

Source : Ratiatium