Visé par l'association China Labor Watch qui affirmait que des adolescents étaient employés sur des chaînes d'assemblage de composants pour ses produits électroniques, le groupe Samsung Electronics a réagi en déclenchant une inspection de ses fournisseurs dédiés, avant de l'étendre aux fournisseurs généraux.

L'audit mené n'a pas mis en évidence de travail de mineurs sur les sites mais a pointé du doigt certaines irrégularités, notamment sur des heures supplémentaires écrasantes. Le géant coréen a rappelé à l'ordre ses fournisseurs et promis de prendre des mesures d'ici 2013 pour assurer un meilleur suivi.

Ces annonces n'ont cependant pas totalement convaincu les associations qui estiment que les audits menés directement par Samsung sont incomplets et manquent de fiabilité, dissimulant une situation plus précaire que ce qui est évoqué.

China Labor Watch évoquait ainsi les cas récents de salariés travaillant 15 à 16 heures par jour, avec 1 jour de repos par mois sur certains sites de production.

logo-samsung  Plutôt que de passer par des intermédiaires, l'association a recommandé à Samsung de mettre en place des canaux de communications directs. Le groupe coréen a répliqué que les mesures à venir prévoient des lignes d'appel où les salariés pourront faire remonter leurs problèmes anonymement.

Il indique également que les audits prévus en 2013 passeront désormais par une société tierce indépendante. Depuis qu'Apple et Foxconn ont signé des arrangements pour mieux encadrer les conditions de travail dans les usines d'assemblage, le sujet est devenu plus sensible pour les grands groupes internationaux.

Source : Reuters