Mine de rien, la guerre de la haute définition s’installe tranquillement dans le paysage. On entend parler ici et là de quelques retards à l’allumage, tant pour le HD-DVD que pour le Blu-Ray, mais les premiers appareils utilisant l’une des deux technologies commencent à poindre le bout de leur nez. Ainsi en est-il de cette platine Blu-Ray, le modèle BD-P1000, fer de lance de Samsung en la matière.


Et le gagnant de la meilleure image est…
Pardon pour le suspens, mais… personne ! On attendait en effet de pouvoir tester une platine Blu-Ray pour comparer le résultat avec des HD-DVD (à branchements identiques évidemment). Voilà chose faite et les résultats des deux technologies apparaissent comme étant vraiment très proches. Il semblerait qu’un très léger avantage se fasse au profit du HD-DVD, mais la prudence reste de rigueur puisque le film lui-même est différent. Pour effectuer un test d’image parfaitement objectif, il faudrait en effet partir du même master numérique et voir qui de l’encodage en HD-DVD ou Blu-Ray s’en sort le mieux. Pour l’instant cela est impossible, on peut donc comparer des images types mais pas une même scène d’un même film. Or à ce jour, il n’a pas été possible de comparer la version HD-DVD et la version Blu-Ray d’un même film (sera-ce d’ailleurs possible un jour ').


Partie audio, avantage Blu-Ray '
Il semblerait toutefois que s’agissant de la partie audio, l’avantage soit plus marquant, cette fois en faveur du Blu-Ray. Ce constat part toutefois du principe que le son sera diffusé via des enceintes de qualité (bon rendement). Ne choisissez donc pas d’opter pour la technologie Blu-Ray si votre installation se limite à 2 enceintes de 5 watts, fussent-ils RMS…

Samsung bd p1000 small


Et l’apport de la haute définition '
On conclusion, dans les limites inhérentes à ces premiers tests qui n’exploitent pas encore toutes les possibilités offertes par les deux technologies, on peut donc conclure à une égalité sur le plan de l’image et à un léger avantage au Blu-Ray quant à la partie audio.

Quoiqu’il en soit, indépendamment des deux technologies en présence, il reste l’apport de la haute définition, qui constitue évidemment un plus indéniable.
Mais attention, deux constats semblent sortir du lot :

1. La haute définition est bluffante si le film est tourné à l’origine en numérique. Avec un vieux master en analogique, la multiplication des pixels aura avant tout tendance à accentuer les défauts originels.

2. La haute définition est également bluffante à condition de disposer d’un grand écran. Cela paraît évident mais il semble de plus en plus que même un écran d’environ 30 pouces (76,2 cm) de diagonale soit un peu juste pour profiter pleinement de la richesse de détails introduite par la haute définition.
Ces deux constats ne sont pas des nouveautés mais viennent confirmer les premières impressions qui se dégageaient déjà quant aux équipements nécessaires à une exploitation un tant soit peu optimale de la haute définition. A méditer.