La Haute autorité de l'Union a ainsi constaté dès vendredi soir " une attaque extérieure" qui visait le scrutin électronique qu'elle surveillait pour le compte de l'UMP, indiquant " Il s'agit de l'un des risques anticipés et les dispositions prévues ont été mises en oeuvre."

Ddos  L'attaque en question, de type déni de service (DDOS) a ainsi occasionné des ralentissements de l'accès au site de vote et parfois des retours d'erreurs aux usagers lors de pics. Néanmoins, jamais le site presidentump2014.fr n'aura véritablement flanché.

Luc Chatel s'exprimait dès samedi au micro de France Info pour confirmer l'attaque : " Le site internet de l'UMP a été victime d'attaques depuis plusieurs jours comme si ceux qui nous veulent du mal nous testaient. Cela a un peu ralenti le vote mais les choses ont repris. " " Il y a eu plusieurs tentatives de piratage qui sont manifestement organisées. Ce n'est pas de l'amateurisme, c'est du lourd ! "

"Cela nous a amenés à déposer plainte cette nuit auprès du commissariat du XVe arrondissement. Et les services de police en charge des cyberattaques enquêtent déjà." " Il y a des choses très farfelues sur les réseaux sociaux, qu'on regarde évidemment de très près. Des gens qui nous expliquent qu'ils auraient réussi à rentrer dans le système, ce qui est totalement faux. C'est triste à dire, c'est un peu un jeu des hackers qui veulent tester le système de l'UMP, le déstabiliser."

Finalement, les attaques n'auront pas empêché l'UMP le vote de se dérouler, et c'est ainsi Nicolas Sarkozy qui a été élu président du parti avec 64,5% des voix.

Source : France Info