No Spam logo Secure Computing a publié son rapport trimestriel concernant la sécurité en informatique. Premier fait : le spam. Si celui-ci a augmenté de 280 % par rapport à 2007, il semble légèrement s'être calmé au second trimestre 2008. Le point d'orgue aurait été enregistré fin mars, avec tout de même 185 milliards de spams envoyés le 27 mais depuis, le nombre journalier à chuté d'environ 40 %.

Pour ce qui est de la représentation par pays, l'étude corrobore celle de Sophos du mois dernier : les Etats-Unis sont premiers avec 16,56 %, devant la Russie - 6,71 %, la Turquie qui atteint 6,51 % du spam mondial, le Brésil à 5,29 % et, pour terminer ce top, l'Italie et ses 4,32 %.

Les messages indésirables envoyés dans d'autres langues que l'anglais ont pour la première fois dépassé les 50 %. Au niveau du contenu, près de 40 % des messages concernent l'augmentation des attributs masculins; il faut croire que soit les spammers sont obsédés par ce problème, soit les internautes y sont  très réceptifs. Suivent la publicité pour de faux produits, la vente de médicaments et le jeu en ligne.

La plupart du spam est bien évidemment envoyée depuis des ordinateurs infectés. On estime à environ 150 000 les nouvelles machines touchées par jour. C'est moins que l'année dernière, où il y en avait eu parfois plus de 300 000. Mais l'infection durerait aujourd'hui plus longtemps. D'après l'étude, les méthodes pour piéger l'internaute continuent de se diversifier et d'utiliser diverses formes d'ingénierie sociale. Les Jeux olympiques seraient en ce moment particulièrement porteurs.

L'étude parle également du cyber-hacktivisme. Si ces attaques demeurent assez rares, Secure Computing les estime préoccupantes. Ce trimestre par exemple, un groupe pro-russe aurait attaqué des sites lithuaniens et aurait réussi à en faire tomber environ 300 pour de courtes périodes. La société estime que ce type de méfait pourrait jouer sur les relations diplomatiques entre pays et que chacun devrait s'assurer d'un maximum de sécurité afin d'éviter ces incidents et leurs conséquences potentielles.
Source : Arstechnica