Le laboratoire anti-malware de la firme de sécurité informatique Panda Security dresse une liste des dix principales menaces auxquelles il va falloir prêter attention en 2011.
- 1 Les codes malveillants : ils continuent de " fleurir " sur Internet, avec une croissance certes moindre que les années précédentes, mais toujours très importante. La progression était de 50 % en 2010.
- 2 La cyber-guerre : les affaires Stuxnet / Wikileaks et les attaques perpétrées contre Google en sont les exemples les plus médiatisés, mais sans doute pas les seuls.
- 3 La cyber-contestation : elle a été découverte en 2010 avec notamment des attaques en guise de soutien à Julian Assange. Certains pays entendent d’ailleurs légiférer pour rendre passible de poursuite ce genre d’action.
- 4 L’ingénierie sociale : elle passe par l’exploitation des réseaux sociaux tels que Facebook pour la distribution de codes malveillants.
- 5 Les logiciels malveillants pour Windows 7 : les concepteurs de logiciels malveillants étant désormais bien familiarisés avec ce système d’exploitation, la prolifération risque de s’accélérer en 2011.
- 6 Les smartphones sous Android : l’environnement Symbian est celui qui compte le plus de menaces actuellement, mais il sera probablement rattrapé par Android, lequel rencontre un certain succès.
- 7 Les tablettes tactiles : face à l’engouement pour ce type d’appareils, il y a fort à parier que les cybercriminels ne vont pas tarder à s’y intéresser de plus près.
- 8 Les ordinateurs Mac : du fait de sa faible part de marché, la plate-forme Mac n’est pas la plus visée, mais l’est malgré tout. Les éditeurs d'antivirus s'engouffrent en tout cas dans la brèche...
- 9 Le standard HTML 5 : avec notamment la possibilité d’exécution de certains contenus multimédia sans la nécessité de plugins pour les navigateurs, il est évident que les cybercriminels sont déjà à la recherche des moindres failles exploitables, ce qui laisse présager des attaques au cours des prochains mois.
- 10 La cybercriminalité ciblée en vue de gains : du fait de l’anonymat que peut procurer Internet, de nombreux vides juridiques, de gains potentiellement importants ( le marché de la revente d’informations dérobées aux entreprises représenterait plusieurs milliards de dollars ) et du peu de coups durs portés par la justice, rien ne semble prêt de changer de ce côté-là.
Bref, vous voilà prévenus, voire effrayés ?