Grâce aux données de l'outil Personal Software Inspector (anciennement Secunia PSI), l'équipe Secunia Research de Flexera Software a constaté pour le deuxième trimestre 2016 que 4,6 % des utilisateurs français ont un système d'exploitation Windows vulnérable, à savoir avec un défaut de patch de sécurité.

Ce pourcentage est en baisse par rapport aux 9,7 % observés il y a un an. Dès lors, ce serait le signe que de plus en plus de systèmes Windows sont corrigés. On peut du reste penser que cette tendance à la baisse va s'inscrire dans la durée compte tenu de la politique de Microsoft avec des mises à jour cumulatives pour Windows 10 et dont le modèle va être étendu à Windows 7 et 8.1.

Malheureusement pour la sécurité, la tendance est inverse pour les applications tierces sur un ordinateur Windows. Au second trimestre, 14,8 % des utilisateurs avaient recours à des programmes non corrigés non édités par Microsoft. Un pourcentage qui était de 12,9 % il y a un an.

Pire, alors que l'outil Personal Software Inspector alerte les utilisateurs de la vulnérabilité d'un programme et de l'existence d'une mise à jour correctrice, cette alerte serait de plus en plus souvent ignorée. La faute à un cerveau pas à l'aise avec le multitâche ?

rapport-personal-software-inspector-france-t2-2016

Au second trimestre, le podium des programmes les plus vulnérables ayant été constatés sont VLC Media Player 2.x, Oracle Java JRE 1.8.x / 8.x et Google Picasa 3.x. Pour VLC, 67 % des ordinateurs l'exécutent et 8 vulnérabilités ont été rapportées mais 68 % des utilisateurs n'ont pas installé la dernière mise à jour. Près de 46 % de tous les ordinateurs vulnérables.