Après avoir tenté en vain de racheter Bouygues Telecom puis après avoir participé au projet de récupération des actifs de Bouygues Telecom dans le cadre d'un projet de rapprochement entre Orange et Bouygues, l'homme d'affaires a souligné que la consolidation n'était pas un élément indispensable au succès de SFR.
"Est-ce que le marché peut rester comme ça à quatre ? Oui, bien sûr. Est-ce qu'il va rester à quatre pour les dix prochaines années, cela m'étonnerait mais ce ne pas moi qui vais m'activer sur ce dossier", a-t-il expliqué durant son audition.
C'est que Patrick Drahi a fait des emplettes aux Etats-Unis et entend consolider sa position là-bas. Le rachat des opérateurs Suddenlink et Cablevision constitue un socle qui doit lui permettre de poursuivre une expansion dont il estime qu'elle sera beaucoup plus intéressante qu'en France, en valeur et en prise de parts de marché, tout en lui apportant une aura internationale.
Le patron d'Altice rêve déjà de nouvelles acquisitions aux Etats-Unis mais ne semble pas trop s'inquiéter de l'énorme dette constituée pour les mener, alors que son poids a contribué à freiner son accès au crédit et les tentatives d'acquisition.
