Essentiellement centrées sur les offres ne faisant pas partie du haut de gamme, la ribambelle d'offres promotionnelles ne suffit plus à contenir la perte d'abonnés pour le second opérateur télécoms du marché en France. Si cela avait été le cas pour le dernier trimestre 2015, ce ne l'est plus depuis le premier trimestre 2016. Idem pour le deuxième trimestre.

Au 30 juin, SFR dispose d'un parc d'abonnés mobiles grand public qui s'affiche à la baisse avec 14,57 millions de clients contre 14,86 millions au premier trimestre et 15,24 millions un an plus tôt. Un point notable est cependant que le revenu moyen par abonné repart à la hausse (22,3 € par abonné).

Dans le fixe, le nombre d'abonnés est également en recul à 6,23 millions contre 6,29 millions au trimestre précédent et 6,4 millions un an auparavant. On remarquera toutefois la progression du nombre d'abonnés très haut débit qui sont 1,92 million. Comme pour le mobile, le revenu moyen par abonné repart à la hausse à 35,6 €. Les hausses de prix pour les forfaits n'y sont forcément pas étrangères.

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Sur le plan financier, SFR est dans le rouge avec une perte nette de 43 millions d'euros qui suit celle de 41 millions d'euros au premier trimestre. Il y a un an, il était encore question d'un bénéfice net de 85 millions d'euros. Le chiffre d'affaires pour le second trimestre s'établit à 2,72 milliards d'euros. Des ventes trimestrielles en recul de 2,1 % sur un an, et ce principalement sur le segment du grand public.

Pour autant, ce sont des résultats meilleurs que prévu. L'effet habituel est une remontée de l'action du groupe à l'ouverture des marchés boursiers. Dans un communiqué, SFR écrit avoir signé le 4 août un accord entre la direction et des organisations syndicales. " Il réitère les engagements de maintien de l'emploi jusqu'au 1er juillet 2017 ". D'ici à 2019, SFR a prévu un plan de quelque 5 000 départs volontaires.