Un jour de novembre 1952, d'ailleurs je m'en souviens, c'était même le 16, le petit Shigeru venait de naître, à Sonobe. Ce n'est que vingt-cinq ans plus tard qu'il intégrait Nintendo. Et pas en tant que masseur personnel d'Hiroshi Yamauchi (le big boss en ce temps) ou stagiaire, mais bel et bien comme directeur artistique. Dès lors, les idées commencèrent à affluer dans son cerveau. Avec lui, des mascottes devenues depuis célèbres feront leur apparition, Donkey Kong, Mario, Zelda.

A noter qu'il aura lancé une pique bien sentie à l'encontre de Rare et de leur Donkey Kong Country, en affirmant que "Donkey Kong Country prouve que les joueurs se contenteront d'un gameplay médiocre tant que les graphismes seront bons". Il se rétractera plus tard et présentera des excuses, avançant les pressions faites sur lui par Nintendo à l'époque, qui lui demandaient de s'inspirer de Donkey Kong Country pour faire Super Mario World 2 : Yoshi's Island.


Un homme qui cherche le renouveau
Au-delà des héros qu'il aura créés, Shigeru Miyamoto peut faire d'une certaine manière figure de visionnaire du jeu vidéo. Cela ne l'aura pas empêché de commettre quelques faux pas. Pikmin peut être considéré comme tel, ce titre n'ayant pas fait l'unanimité. Plus récemment encore, Wii Music aura quant à lui bien du mal à être défendu, pour les raisons qui ont été évoquées par Nathalie il y a quelques jours.

Reste que le génial inventeur de la manette GameCube (surtout pour Resident Evil 4) tend à rencontrer une sérénité depuis plusieurs années qui lui permet de voir l'avenir du jeu vidéo autrement. Ainsi, après avoir reconnu que ses derniers titres n'innovaient pas autant qu'il l'aurait voulu, on ne peut qu'attendre de lui de continuer à nous faire profiter de ses créations, et d'oublier bien vite l'épisode Wii Music, qui, quoi qu'on en dise, ne saurait faire taire son talent.

Alors, de la part de toute la rédaction de GNT, joyeux 56 ans Shigeru (et oui, il n'est jamais trop tard pour bien faire) !