Une étude vient de mettre en évidence l'influence néfaste des ondes émises par nos smartphones sur les dispositifs cardiaques de type pacemakers : " Les pacemakers peuvent interpréter par erreur les interférences électromagnétiques des smartphones comme un signal cardiaque, ce qui peut causer un arrêt bref du dispositif et entrainer une syncope du porteur" indique le Dr Carsten Lennerz, co auteur de l'étude. De leur côté, les défibrillateurs automatiques implantables seraient à même d'interpréter ces perturbations comme un signe de tachyarythmie ventriculaire entrainant l'envoi d'une décharge électrique douloureuse.

Pacemaker

3400 tests ont été réalisés pendant l'étude sur 308 personnes ( 147 porteurs de pacemakers et 161 porteurs de DAI) avec trois types de smartphones ( Nokia Lumia, Samsung Galaxy S3 et HTC One XL). L'étude s'est également référée aux recommandations des constructeurs et des organismes de santé qui préconisent un usage du smartphone avec une distance de sécurité de 15 à 20 cm des dispositifs cardiaques.

Dans cette configuration, un seul cas aurait été recensé, ce qui prouve que les recommandations de la FDA sont justes, que les constructeurs maitrisent les émissions d'ondes de leurs terminaux, mais que pour autant, le risque n'est pas nul. Les auteurs de l'étude souhaitent ainsi que les recommandations de distances à respecter évoluent à la hausse pour rapprocher le risque d'interférence au plus proche de zéro.