GTA IV - The Lost and Damned - 3 Ce n'est un secret pour personne, si Microsoft en est arrivé au point où il en est aujourd'hui, ce n'est certainement pas en laissant le carnet de chèques dormir au placard. Le dernier exemple criant en date a été l'exclusivité sur Xbox 360 du DLC de luxe The Lost and Damned pour GTA IV. Exclusivité qui aurait coûté la bagatelle de cinquante millions de dollars à la firme de Redmond, se plaît-on à dire dans les milieux autorisés. C'est certes un risque tant on sait que de nos jours, le multiplateforme permet de limiter la casse en cas de four commercial, mais dans le cas d'une réussite, l'argent coule à flot.

Cela pousse forcément les joueurs ayant envie de poursuivre l'aventure GTA IV à se laisser tenter par l'achat d'une Xbox 360, s'ils ne l'ont déjà. D'autres préféreront attendre que l'exclusivité prenne fin pour espérer que The Lost & Damned atterrisse sur PS3.


Pas de ça chez nous
Chez Sony, on n'apprécie guère cette pratique, surtout quand cela les prive de contenus intéressants. C'est pourquoi John Koller, le patron du marketing hardware de SCEA, l'affirme haut et fort, ce seront les jeux first-party qui feront la différence :

"Microsoft a une politique beaucoup plus indulgente que nous pour ce qui est de signer des chèques. Nous ne ressentons pas le besoin de le faire avec chaque éditeur, comme ils l'ont fait avec The Lost and Damned et plusieurs autres titres, parce que nous croyons ferment à notre catalogue de jeux first-party."

Si seulement c'était suffisant. Mais en regardant des titres comme God of War III et Uncharted 2, on se dit que oui, Sony a des armes pour lutter contre les billets verts en masse.

Source : VG247