Andrew House - président SCEE À la base, la volonté de Sony de lancer une console totalement consacrée au dématérialisé n'était pas si mauvaise que cela. Sauf que les joueurs restent encore très attachés au physique, d'autant plus que les jeux ne sont pas forcément moins chers quand ils ne sont pas vendus en boîte. Nous reste toutefois une PSP Go au design agréable et un peu plus ergonomique que les modèles précédents, voilà les points positifs que nous pouvons dégager d'elle pour le moment.

Andrey House, le président de Sony Computer Entertainment Europe, a confié à MCV avoir tiré beaucoup d'enseignements de la PSP Go :

"Elle [la PSP Go] a été introduite dans un cycle de vie mature pour en apprendre davantage sur ce que les consommateurs voulaient et nous en avons sans aucun doute beaucoup appris."


Un futur incertain
Il semblerait que Sony ait simplement répondu à une attente des joueurs d'avoir dans leurs mains une console ne nécessitant pas l'insertion de jeux pour fonctionner, puisqu'ils seraient à télécharger. Une idée séduisante en théorie, mais pas vraiment appliquée d'une manière optimale en pratique :

"L'une des raisons pour laquelle nous avons lancé la PSP Go était de comprendre vers quoi était dirigé le comportement du consommateur. Nous recevions des signaux des consommateurs [qui nous faisaient comprendre] qu'il s'agissait du type d'appareil qu'ils voulaient. Mais nous devons reconnaître que les consommateurs tiennent à leur ludothèque média packagée."

Dernière tentative en date de la part de Sony pour imposer (écouler au plus vite ?) sa PSP Go, cette offre de dix jeux gratuits dans un premier temps réservée au Royaume-Uni et qui est désormais également effective chez nous. On notera juste une différence au niveau des titres proposés : la France aura droit à GTA : Vice City Stories au lieu de GTA : Chinatown Wars. Est-ce que cela sera suffisant pour faire basculer les joueurs en masse du côté de cette portable mal-aimée ? Nous n'en sommes pas certains.

Source : MCV