Suite à l'explosion d'un lanceur Falcon 9 début septembre sur le pas de tir de cap Canaveral en Floride (lors d'un test de routine), le patron de SpaceX n'avait éludé aucune hypothèse pour expliquer cet accident, y compris une roquette ou un autre type d'objet ayant frappé la fusée.

Un examen préliminaire des données et des débris aiguille pour le moment vers la piste d'une brèche au niveau du système d'hélium cryogénique dans le réservoir d'oxygène liquide du deuxième étage de la fusée. La cause de la fuite demeure inconnue pour l'heure. Par ailleurs, des images de vidéos interrogent.

L'explosion, qui a eu lieu lors du chargement en carburant, s'est produite alors que les moteurs n'avaient pas été allumés et aucune source de chaleur n'avait été signalée. D'après le Whashington Post, SpaceX dispose d'images de vidéos de l'incident montrant une ombre et une tâche blanche sur le toit d'un bâtiment à proximité.

  

Ce bâtiment appartient à United Launch Alliance, une coentreprise concurrente de SpaceX qui a été formée par Boeing et Lockheed Martin et qui fabrique des lanceurs spatiaux. Un employé de SpaceX a demandé un accès au toit du bâtiment qui lui a été refusé.

Ce sont finalement des enquêteurs de l'Air Force qui ont inspecté le toit. A priori, ils n'ont rien trouvé en rapport avec l'explosion de la fusée Falcon 9. SpaceX déclare avoir l'obligation d'envisager toutes les causes possibles de l'anomalie mais ne fait pas de commentaires au sujet de l'éventualité d'un sabotage.

Cette position de SpaceX et les doutes au sujet d'un sabotage pourraient aller en sa faveur. Une manière de détourner l'attention concernant la fiabilité de ses lanceurs. Le prochain vol pour SpaceX est d'ores et déjà prévu pour le mois de novembre prochain.