Les personnes incriminées ont été relativement bien identifiées via le système anti-triche de Valve comme utilisateur d’un logiciel sous-jacent permettant le contournement des règles imposées dans les FPS et plus généralement dans le jeu vidéo.

Ainsi toute personne étant considérée comme tricheur avéré s’est vu définitivement rayé des serveurs Steam dont le code de conduite est aujourd’hui strict et on ne peut plus explicite.

Car en effet après la mise à jour du Valve Anti-Cheat System, le nombre de personnes fautives a considérablement augmenté dans les heures suivant la fameuse mise à jour.

C’est à l’aide d’algorithmes bien plus précis en terme d’analyse de processus qu’auparavant que la firme a pu procéder à un tel coup de filet. Loin d’être complètement répressif, Valve prend la mesure de cet événement qui ne date pas d’aujourd’hui mais tend de nos jours à s’intensifier.


Tricher n’est pas jouer
Elle a dû par conséquent s’attacher les services d’anciens cheateurs qu’on pourrait qualifier de professionnels, de par leur connaissance relativement étendue du secteur et leur passé plus ou moins fourni. Valve a pu mettre à profit toute l’expérience acquise par ses nouveaux employés dans l’optique d’enrayer le phénomène de triche.

Cela reste toutefois bien illusoire en ce monde, quand on connait la détermination des pirates à venir déplomber un logiciel ou encore un jeu vidéo, il me semble d’autant plus évident que ce même schéma évolutif puisse coïncider avec ce phénomène de triche.

Le geste de Valve reste malgré tout le bienvenu et souligne très clairement la politique de la firme américaine. Cette dernière devrait, en temps normal, poursuivre  sa longue croisade contre les tricheurs. On ne peut désormais que lui souhaiter bon courage et surtout bonne chance.

Accéder au site officiel de Steam (anglais)