Très active en cette fin d'année, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a décidé d'assigner Valve devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Le litige avec l'éditeur de la plateforme de gaming Steam porte sur 12 clauses considérées abusives et dont la suppression est demandée.

justice L'une de ces clauses concerne l'interdiction par Valve du transfert ou la revente de jeux achetés de manière parfaitement licite. " Cette interdiction est d'autant plus surprenante qu'aucune décision de justice n'interdit la revente sur le marché de l'occasion de jeux achetés en ligne ", s'étonne l'UFC-Que Choisir.

Faisant écho à l'information selon laquelle 77 000 comptes seraient piratés chaque mois, l'association pointe également du doigt les responsabilités dont s'exonérerait Valve en matière de protection des données personnelles.

Elle l'attaque aussi sur le non-respect des droits de propriété intellectuelle sur les contenus créés par les utilisateurs et sur son porte-monnaie virtuel personnel. " Il est alimenté par de l'argent bien réel. Mais si jamais le compte est clôturé, il sera impossible de récupérer les fonds qui y ont été versés. "

Cela fait déjà beaucoup et ce n'est pourtant pas tout. L'UFC-Que Choisir reproche à Valve d'imposer aux utilisateurs l'application du droit luxembourgeois, ce qui ne facilite pas la tâche d'un plaignant par exemple en France.

Source : UFC-Que Choisir