Le dernier classement biannuel Top500 des supercalculateurs les plus puissants au monde a été publié il y a quelques jours. Une nouvelle fois, il a sacré la Chine à la première place avec son Sunway TaihuLight et sa puissance de calcul de 93 millions de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde (93 pétaflops).

À court terme, le Japon veut faire mieux avec son supercalculateur AI Bridging Cloud Infrastructure - alias ABCI - et 130 pétaflops. Un système doté d'un budget de 19,5 milliards de yens (près de 163 millions d'euros) et pour lequel l'appel d'offres sera clos début décembre.

Sunway-TaihuLight
Le supercalculateur chinois Sunway TaihuLight

A priori dès l'année prochaine selon les informations de Reuters, l'ABCI sera assemblé par l'Institut national des sciences et techniques industrielles avancées du Japon. Il sera utilisé dans le domaine de l'intelligence artificielle, ainsi que pour développer de nouveaux services et applications dans le diagnostic médical.

Actuellement, le supercalculateur le plus puissant du Japon est le Oakforest-PACS fabriqué par Fujitsu avec 13,5 pétaflops. Avec l'ensemble de ses supercalculateurs, le Japon est classé troisième mondial en puissance de calcul totale derrière les États-Unis et la Chine. Suivent l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France qui a cependant plus de supercalculateurs que le Royaume-Uni.

TOP500-classement-puissance-totale-pays

En début d'année, le groupe français Atos a dévoilé son nouveau supercalculateur de génération exascale qui est pour le moment à 1,87 pétaflops. À l'horizon 2020, le Bull Sequana sera capable d'afficher une performance de plus d'un milliard de milliards d'opérations par seconde, ou autrement dit une puissance exaflopique.