Symantec a tenu à réaliser une étude concernant l'utilisation de terminaux mobiles en entreprises et les solutions de sécurité mises en place par les différentes DSI. Il en ressort que beaucoup d'entreprises françaises se tournent de plus plus en plus vers les outils nomades mais que les systèmes de protection ne suivent pas la cadence et tardent à s'adapter à cette nouvelle forme d'accès aux données et informations de l'entreprise.

61 % des entreprises hexagonales interrogées utilisent des applications métier mobiles, comme la messagerie. 77 % ont pour projet de réaliser des applications personnalisées et 70 % ont un projet d'app store corporate. C'est dire donc la place que prennent ces terminaux qui ont visiblement un avenir dans les entreprises. Les sociétés ont totalement intégré ces appareils dans leurs outils de travail et l'intégration a été très rapide. Un peu trop sans doute, puisque l'utilisation de plus en plus récurrente de tels systèmes ont imposé de nouveaux défis aux DSI. D'ailleurs, 43 % des directions informatiques considèrent la mobilité comme un challenge. Un intérêt nettement inférieur à celui d'autres entreprises mondiales interrogées, la tendance étant à 48% dans le monde entier.

Les Directions Informatiques sont sans doute à la peine, notamment parce qu'il n'existe pas de postes dédiés, de responsables attitrés à cette branche particulière. Les forces en présence doivent donc s'adapter et se montrer capable d'intervenir sur ces nouveaux systèmes, ces nouvelles attentes et se montrer efficaces, et rapidement.

Une attitude qu'il serait bon d'adopter rapidement puisque la menace est réelle : entre la perte du terminal, les virus et autres malwares, des applications plus ou moins sûres et un usage personnel de l'utilisateur quelque fois naïf, les responsables ont mille raisons de s'inquiéter et de voir leur réseaux s'aborder par des utilisateurs parfois inconscients des enjeux.

59 % des entreprises françaises ont déjà mis en place des règles, en accord avec les utilisateurs. Mais les entreprises ne sont pas nombreuses (20 % contre 26 à l'échelle mondiale) à imposer à leurs collaborateurs de ne pas mettre de données personnelles dans un outil professionnel.

Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité de Symantec en Europe de l'Ouest. n'est pas optimiste sur le sujet "Quand l'étude montre que seule la moitié des terminaux sont gérés par les entreprises et que 39 % des responsables informatiques français pensent encore que les risques liés à la mobilité sont faibles, on peut parler d'une maturité relative".

Vous pouvez retrouver l'étude complète de Symantec sur les entreprises françaises à cette adresse.

Source : Indexel