Symbian et Freescale s'associent autour de la conception d'un futur téléphone mobile de troisième génération.

L'éditeur londonien Symbian et le fondeur américain Freescale ont annoncé hier leur association autour d'un projet de téléphone mobile de troisième génération ( 3G ), qui devrait faire son apparition sur nos marchés dans le courant du premier trimestre 2007.

Pour la partie technique, le futur appareil devrait s'appuyer sur un processeur conçu par Freescale, évolution d'un modèle actuel, tandis que le consortium Symbian, dont Nokia est le principal actionnaire, se chargera de la partie logicielle et de la commercialisation. Les deux partenaires annoncent d'ores et déjà des performances "inconnues des appareils actuels", tant en terme de rapidité que de consommation électrique, sans donner plus de précision.

Parallèlement, Symbian a fait savoir que le prix de ses licences allait sérieusement baisser : à partir de juillet prochain, elles vont passer de 5 dollars US par système et par appareil à seulement 2,5 dollars US, soit, si je sais bien compter sur mes doigts, 50% de moins. Ce faisant, Symbian espère se relancer dans la course à laquelle se livrent les fabricants de téléphonie mobile ; depuis l'apparition de systèmes sous Linux et de la dernière déclinaison de Windows Mobile, le marché s'est considérablement ouvert, et les qualités reconnues du système Symbian ne suffisent plus à justifier des prix aussi élevés que ceux pratiqués jusqu'ici.

A travers ce geste plus que symbolique, Symbian espère équiper plus de 200 millions d'appareils mobiles par an, en grande partie sur le segment des téléphones d'entrée et de moyenne gamme, annoncé comme deux à quatre fois plus important que celui des smartphones dans les années à venir.

A terme, on devrait voir apparaître des mobiles 3G sous Symbian à des prix approchant les 100 euros, selon l'éditeur. Reste à connaître la réponse de Microsoft, et surtout ce que seront les futures versions de Linux pour les téléphones portables, même si à Redmond comme à Londres, on rappelle que le nombre d'applications pour mobiles développées pour Linux est loin d'égaler celui de ses rivaux.




Source : Reuters