En rachetant UIQ, société développant un environnement ouvert utilisant une base Symbian, Sony Ericsson, qui en est le principal client, espère ouvrir de nouveaux horizons au système UIQ.

Présent notamment dans les terminaux professionnels haut de gamme de Sony Ericsson, le système UIQ un environnement utilisable pour des smartphones avec ou sans clavier tactile, et si le dernier produit Sony Ericsson P990 a connu des retards de commercialisation, le système offre des performances de haut niveau.

UIQ est hautement personnalisable, une caractéristique désormais recherchée par les fabricants et les opérateurs, et peut gérer des fonctionnalités multimédia, mais aussi répondre aux besoins de productivité des professionnels.



Miles Flint, président de Sony Ericsson



Opération séduction
Cependant, pour rester dans la course et attirer de nouveaux licenciés, UIQ avait besoin d'un soutien fort et d'une nouvelle organisation. C'est ce que propose de lui offrir Sony Ericsson.

Outre l'apport financier, dont le montant n'a pas été révélé, Miles Flint, CEO de Sony Ericsson a indiqué que l'effectif actuel de 200 personnes sera prochainement augmenté et l'organisation de la société revue pour en améliorer la compétitivité.




Mais les représentants des deux sociétés ont insisté sur le fait que ce rachat n'impliquait pas la main-mise de Sony Ericsson sur UIQ, qui ne disposera pas de politique préférentielle de licensing. UIQ disposera d'un certain degré de liberté dans ses décisions et pourra accueillir les licenciés de son choix, comme en témoigne l'annonce du Motorola RIZR Z8, dernier terminal à être doté du système UIQ 3.1.



Johan Sandberg, CEO de UIQ


Rester indépendant
UIQ restera donc indépendant vis à vis des fabricants de mobiles et des concepteurs de chipsets, pour être le plus largement accessible à tous les acteurs du marché.

Sony Ericsson explique son choix de soutenir UIQ par le désir de maintenir un système d'exploitation ouvert permettant aux éditeurs de logiciels de concevoir des applications innovantes facilement portables vers Symbian OS (et inversement).




Le fabricant nippo-suédois souhaite donc rassurer les investisseurs d'UIQ en réaffirmant son soutien pour une plate-forme qu'il affectionne et a annoncé une politique de royalties qui seront partagées en actionnaires et détenteurs de licences.