Sur le Transparency Report de Google, c'est l'encéphalogramme plat. Plus aucun service Google n'est disponible en Syrie. Mais cela va bien plus loin.

C'est la connectivité Internet de la Syrie qui a tout bonnement été coupée, rapporte Renesys. Un constat partagé par Akamai pour la journée d'hier. Jeudi, Renesys a expliqué que " tous les 84 blocs d'adresses IP de la Syrie sont devenus injoignables, supprimant le pays de l'Internet. "

La coupure s'étend à certaines communications téléphoniques, jusqu'à concerner des opérateurs non-syriens comme l'opérateur indien Tata Communication.

Mais rodée à pareil événement avec déjà un précédent pour la Syrie et avant cela l'Égypte, la résistance s'organise.

Les hacktivistes du groupe Telecomix proposent un accès Internet bas débit ( 56K ). De son côté, Google a relancé le service Speak To Tweet qui permet de parler pour tweeter ( transformer des messages vocaux en tweets ), sans passer par une connexion Internet.

Des Anonymous ont de leur côté déclaré la guerre au gouvernement de Bashar al-Assad. Une opération Syria vise toutes les données de ce gouvernement hébergées à l'extérieur de la Syrie, et notamment les serveurs pour toutes les ambassades de Syrie.