Tomonobu Itagaki Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire, un rappel s'impose. Au début du mois, Itagaki dit au revoir à Tecmo, mettant en cause des primes sur plusieurs jeux non-perçues, et qui seraient en partie responsable de ce clash. Ce à quoi Tecmo répond que l'administration actuelle n'avait en aucun cas donné son aval sur ces primes. Et finalement, c'est une bonne partie de la Team Ninja qui aurait également décidé de changer d'air.

Et parmi eux, on trouve Hiroaki Ozawa et Tatsuki Tsunoda, des membres clés de l'équipe qui ont officié sur Ninja Gaiden II. Eux aussi ont déposé plainte contre Tecmo, faisant état de sommes de travail excédant les 100 heures par mois, dont celles étant considérées comme supplémentaires ne se sont pas vues être payées.

Hiroaki Ozama s'est exprimé le lendemain du dépôt de la plainte :

"Il n'y a que deux employés qui entament cette action en justice, mais nos accusations englobent l'ensemble des 300 employés et si Tecmo ne trouve pas rapidement une solution pour corriger ce problème, nous sommes prêts à commencer une deuxième et une troisième action collective en justice."


Des fichiers compromettants ?
Dans des documents rendus public, on découvre que les employés sont soumis à une règle, qui leur "permet" de travailler pendant les heures "non-standards" librement. On accuse Tecmo de se cacher derrière cette règle pour ne pas payer le temps supplémentaire des travailleurs.

Enfin, un autre document, daté de ce printemps, prête à suspicion. Yoshimi Yasuda, président de Tecmo, répond aux accusations émises par Ozawa et l'Union du Travail de Tecmo, juste après son élection par un vote démocratique du personnel de la société. Ainsi, à la question posée de savoir pourquoi la tête du syndicat a été confiée à une personne de faible compétence, et sans élection, Yasuda répond que l'ancien président, maintenant décédé, lui aurait confié, juste avant sa mort, de "juste chercher quelqu'un pour la gestion et de faire de lui le représentant du travail."

Ce pauvre homme ne pourra malheureusement infirmer ou non les propos de son successeur, qui va avoir fort à faire pour satisfaire aux exigences de ses ex-employés. Hier, Tecmo a fait parvenir à la presse un communiqué en anglais qui disait :

"Il y a plusieurs rapports inexacts précisant que les 300 employés de l'entreprise sont cités dans le procès et la société tient à préciser que seulement deux employés sont impliqués dans la plainte."

A suivre...

Source : Kotaku