Ce n'est un secret pour personne. Depuis le refus des gens d'être constamment soumis à de la publicité, les services gratuits disparaissent et les agences de publicités qui refusent d'abandonner le marché sombrent dans l'illégalité totale.

Et c'est ainsi qu'Internet sombra dans le capitalisme sauvage.

Marché sous-terrain, corruption ...

La liste est longue et chaque ajout modifie parfois profondément notre comportement d'internautes, ou le comportement des pirates.

Je parle d'Internet, mais en fait, c'est tout le monde des télécoms qui subit cela. En effet, prenons l'exemple des bases de données monumentales des entreprises de téléphonie mobile.

Les plus complètes associent à un nom, un numéro de téléphone, un RIB, un prénom, une adresse, une nationalité, une adresse de courriel, et parfois même un profil de consommation.

Inutile de vous dire que ce genre d'informations, si elles étaient revendues se vendraient en toute illégalité pour des millions d'euros.

Des millions d'euros qu'on sait dépensés par l'industrie du pourriel, de la publicité outrageuse etc.

C'est ainsi donc qu'aux Etats-Unis, un californien a été arrêté alors qu'il se connectait à la base de données du réseau américain de téléphonie sans fil de T-Mobile (voir précédent article). Il y a dérobé un fichier de 400 clients.

La même méthode, de détournement de services sans fils, a permi à un pirate de pénétrer et modifier une base de données hospitalière contenant des analyses de mamographie.

Imaginez donc votre vieille mère atteinte d'un cancer du sein qu'on a du mal à soigner. Imaginez celle-ci lisant ses couriels un matin et apprenant l'existance d'un remède miraculeux pour une somme terriblement élevée, mais surtout, à la portée de ses moyens financiers.

La guerre de l'information prend chaque jour un visage nouveau.
Ce n'est pas un délire paranoïaque, mais une réalité froide et cruelle.



Sécurisons.
Ne faisons pas de l'information libre, un objet de commerce.
Ne faisons pas de l'information privée, une information publique.