" Nous sommes confiants dans le fait que nous aurons plus d'un million de clients avant la fin de l'année. " a indiqué Daniel Mattes, co-fondateur de Jajah dans une entrevue avec nos confrères de Reuters. " Nous sommes déjà très proches du million " a t-il précisé.
Jajah permet à ses clients de passer des appels téléphoniques à l'international - gratuitement ou à une somme infime des tarifs habituellement pratiqués - en passant par Internet pour réduire les charges. Fondé en 2005 par Mattes et son partenaire, Roland Scharf, deux entrepreneurs autrichiens, Jajah est une de ces nouvelles compagnies qui utilisent le Web pour proposer des services téléphoniques innovants ciblant ainsi les 2,5 milliards d'utilisateurs de téléphones mobiles.
En mesurant ses résultats pour la première fois depuis le lancement de ses services en février dernier, Jajah cherche à démontrer que la compagnie offre une alternative nouvelle dans le secteur de la communication.
Les clients de Jajah se retrouvent aux quatre coins du globe avec des proportions identiques en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, a indiqué Mattes. Même si Jajah n'est pas encore très connu en France, le service trouve son public en Chine, à Singapour et à Hong-Kong et dans une moindre mesure, en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne, en Suisse et en Autriche.
Garder ses habitudes, payer moins cher
En moyenne, un utilisateur payant de Jajah dépense 10 dollars par mois et 100 dollars par an, a précisé Mattes. Les appels entre les clients Jajah sont gratuits, mais 85 % des utilisateurs paient pour appeler vers des destinations payantes à moindre coût. A l'inverse des alternatives au traditionnel téléphone comme la VoIP ( Voice over Internet Protocol ), Jajah ne requiert pas d'équipement particulier, ni de téléchargement de logiciels, etc.
Le service ne nécessite qu'un téléphone mobile ou fixe conventionnel et une fois enregistré en ligne, aucun ordinateur n'est nécessaire. Et c'est là la grande force de Jajah; d'après Mattes, " il y a beaucoup de raisons pour utiliser notre service car le client n'a pas besoin de changer ses habitudes. "
Par exemple, un appel passé depuis les Etats-Unis à partir d'un cellulcaire vers un téléphone fixe en République Tchèque coûtera 2,5 centimes la minute. Selon William Stofega, analyste d'IDC, le groupe vise le bouche-à-oreille pour attirer toujours plus de clients et ainsi devenir le prochain Skype, leader de la téléphonie VoIP qui compte actuellement 100 millions d'utilisateurs en trois ans d'existence.
" Peut-être que le modèle de Skype touchera une autre firme sans aucun budget marketing et pour laquelle chacun en entendra parler de manière virale. " suggère Stofega. Du côté de Jajah, on se considère comme étant une nouvelle entreprise hybride dans le domaine de la communication. Mis à part les appels gratuits, la firme propose également la possibilité de mener des conférences, de faire des appels programmés, ou bien encore d'envoyer des messages texte, le faisant rentrer en concurrence avec Skype.
" Ce qu'ils ( les dirigeants de Jajah ) vont avoir à montrer, c'est le fait qu'ils soient autre chose qu'un groupe permettant de faire des économies sur les tarifs. " affirme Stofega. D'après Scharf, qui devrait s'exprimer aujourd'hui à Barcelone lors de la conférence technologique ETRE ( European Technology Roundtable Exhibition ), " la VoIP, tel qu'elle est considérée aujourd'hui, est morte. Les utilisateurs veulent juste se parler via leurs téléphones habituels qu'ils utilisent quotidiennement. "
Jajah permet à ses clients de passer des appels téléphoniques à l'international - gratuitement ou à une somme infime des tarifs habituellement pratiqués - en passant par Internet pour réduire les charges. Fondé en 2005 par Mattes et son partenaire, Roland Scharf, deux entrepreneurs autrichiens, Jajah est une de ces nouvelles compagnies qui utilisent le Web pour proposer des services téléphoniques innovants ciblant ainsi les 2,5 milliards d'utilisateurs de téléphones mobiles.
En mesurant ses résultats pour la première fois depuis le lancement de ses services en février dernier, Jajah cherche à démontrer que la compagnie offre une alternative nouvelle dans le secteur de la communication.
Les clients de Jajah se retrouvent aux quatre coins du globe avec des proportions identiques en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, a indiqué Mattes. Même si Jajah n'est pas encore très connu en France, le service trouve son public en Chine, à Singapour et à Hong-Kong et dans une moindre mesure, en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne, en Suisse et en Autriche.
Garder ses habitudes, payer moins cher
En moyenne, un utilisateur payant de Jajah dépense 10 dollars par mois et 100 dollars par an, a précisé Mattes. Les appels entre les clients Jajah sont gratuits, mais 85 % des utilisateurs paient pour appeler vers des destinations payantes à moindre coût. A l'inverse des alternatives au traditionnel téléphone comme la VoIP ( Voice over Internet Protocol ), Jajah ne requiert pas d'équipement particulier, ni de téléchargement de logiciels, etc.
Le service ne nécessite qu'un téléphone mobile ou fixe conventionnel et une fois enregistré en ligne, aucun ordinateur n'est nécessaire. Et c'est là la grande force de Jajah; d'après Mattes, " il y a beaucoup de raisons pour utiliser notre service car le client n'a pas besoin de changer ses habitudes. "
Par exemple, un appel passé depuis les Etats-Unis à partir d'un cellulcaire vers un téléphone fixe en République Tchèque coûtera 2,5 centimes la minute. Selon William Stofega, analyste d'IDC, le groupe vise le bouche-à-oreille pour attirer toujours plus de clients et ainsi devenir le prochain Skype, leader de la téléphonie VoIP qui compte actuellement 100 millions d'utilisateurs en trois ans d'existence.
" Peut-être que le modèle de Skype touchera une autre firme sans aucun budget marketing et pour laquelle chacun en entendra parler de manière virale. " suggère Stofega. Du côté de Jajah, on se considère comme étant une nouvelle entreprise hybride dans le domaine de la communication. Mis à part les appels gratuits, la firme propose également la possibilité de mener des conférences, de faire des appels programmés, ou bien encore d'envoyer des messages texte, le faisant rentrer en concurrence avec Skype.
" Ce qu'ils ( les dirigeants de Jajah ) vont avoir à montrer, c'est le fait qu'ils soient autre chose qu'un groupe permettant de faire des économies sur les tarifs. " affirme Stofega. D'après Scharf, qui devrait s'exprimer aujourd'hui à Barcelone lors de la conférence technologique ETRE ( European Technology Roundtable Exhibition ), " la VoIP, tel qu'elle est considérée aujourd'hui, est morte. Les utilisateurs veulent juste se parler via leurs téléphones habituels qu'ils utilisent quotidiennement. "
