Comme prévu, les opérateurs ont signé lundi une convention pour la mise en place d'un tarif social pour la téléphonie mobile. Ce tarif social s'adresse au minimum aux bénéficiaires du RSA. Son prix est plafonné à 10 euros par mois.

Quel que soit le format de l'offre ( forfait postpayé, bloqué, carte prépayée, tarification au volume ), le Tarif social mobile donne la possibilité d'appeler 40 minutes chaque mois, d'envoyer 40 SMS et d'être appelé à tout moment.

Les opérateurs qui ont signé cette convention avec l'État sont : Orange, SFR, Bouygues Telecom et les opérateurs virtuels Oméa Telecom, Transatel, Coriolis Telecom, Auchan Telecom, NRJ Mobile, Call In Europe. Ils ont pris l'engagement de proposer leurs offres d'ici six mois.

Elles seront sans engagement de durée, sans frais d'activation ou frais de résiliation. Dès qu'un appel ou l'envoi d'un SMS conduira l'usager à dépasser la facturation de 10 € pour le mois, il sera averti par  l'opérateur. Par ailleurs, son accès au service sera bloqué si la facturation atteint 15 € ( possibilité de débloquer s'il le souhaite ).

Hormis des opérateurs mobiles virtuels qui proposent des offres équivalentes, Orange et SFR proposent déjà des forfaits bloqués RSA qui manquent néanmoins de visibilité. Un problème qui devrait être résolu grâce au label apposé par l'État.

L'UFC-Que Choisir n'avait pas été particulièrement emballée par la perspective de ce Tarif social mobile. L'association avait indiqué en début d'année qu'elle aurait préféré une " amélioration du prépayé en déplafonnant les durées de validité des crédits de consommation ".

Un tarif social pour l'Internet haut débit doit également voir le jour avant la fin de l'année. Les opérateurs doivent se réunir en juin pour faire le point avec les ministres concernés. La question est plus épineuse avec comme principal point de discorde le prix de la location de la boucle locale de l'opérateur historique.