Introduit au sein du Tesla Software 7 dans les véhicules électriques de Tesla Motors, le mode autopilote est une aide à la conduite laissant le véhicule conduire seul sur les grands axes.

S'il ne s'agit pas encore vraiment de conduite autonome, cela s'en rapproche avec des limitations que les conducteurs ont été rapides à explorer, quitte à se mettre quasiment en danger.

Le fabricant réfléchit aux moyens d'améliorer le mode autopilote pour éviter les comportements dangereux mais aussi en optimisant progressivement le dispositif grâce au recueil des positions GPS des véhicules. Et de toute évidence, l'autopilote est une fonction d'avenir chez Tesla.

Elon Musk, patron du groupe, a diffusé plusieurs tweets pour pour souligner qu'il recherchait des ingénieurs software "hardcore" et pas forcément issus de l'industrie automobile pour renforcer l'équipe travaillant sur l'Autopilote et à plus long terme sur les véhicules autonomes.

Soulignant qu'il s'agit d'une "super high priority", il souligne qu'il cuisinera lui-même les candidats potentiels et que la division Autopilote lui communique directement ses avancées, sans intermédiaire. Parvenir à développer une conduite autonome complète semble donc bien être un projet stratégique pour Tesla.

Dans le même temps, le déploiement du mode Autopilote rencontre des résistances sur certains marchés. Le Wall Street Journal rapporte que le Ministère des transports de Hong Kong a demandé le retrait de cette fonctionnalité et le retour à la version antérieure du logiciel de bord, en attendant l'approbation finale du régulateur.

L'une des particularités des véhicules Tesla est en effet de pouvoir recevoir des mises à jour directement par liaison sans fil, ajoutant des fonctionnalités ou modifiant le comportement du véhicule, ce qui assure une diffusion rapide des nouvelles possibilités imaginées par le constructeur.

Source : Venture Beat