Logo toshiba Les fabricants d'appareils contenant de la mémoire flash ne peuvent pas y intégrer des puces avec une capacité de stockage supérieure à 16 Go pour le moment. Ce n'est que l'année prochaine que le Sud-coréen Samsung et le Japonais Toshiba, les deux principaux fabricants de mémoires flash, leur proposeront des puces offrant une capacité plus importante de 32 Go. C'est une bonne nouvelle certes, mais même avec de telles puces nous sommes encore loin des centaines de gigaoctets que permettent nos disques durs.

Selon Toshiba, qui annonçait ce mercredi avoir avancé dans le domaine, des puces avec des capacités plus intéressantes sont envisageables dans les prochaines années. En effet, le groupe nippon a déclaré avoir mis au point une nouvelle structure de matériaux. Dans celle-ci, les couches de matériaux sont plus fines, ce qui permet d'opter pour une plus grande finesse de gravure et d'augmenter par conséquent la densité de données, mais également d'accroître la vitesse d'écriture.

Au vu de l'avancement de ses travaux, Toshiba espère pouvoir produire en masse des mémoires flash offrant une capacité de 100 Go d'ici 4 ou 5 ans et pouvoir les intégrer dans les produits électroniques très plébiscités par le grand public comme les téléphones portables, les baladeurs multimédias, appareils photo numériques, clés USB et autres cartes mémoire.
Source : AFP