Facebook logo png Ces membres du portail en pleine ascension ont déclaré qu'ils n'avaient jamais notifié à Facebook de récupérer des informations liées à leurs achats sur telle ou telle plate-forme e-marchande. Cet encart qui apparaît dans un coin de l'écran alerte en fait les internautes que l'information va être transmise à Facebook, à moins de cocher la case " Non, merci. " et disparaît après 20 secondes, temps au-delà duquel le site Web considère que l'acheteur est d'accord pour afficher ces informations.

Les membres ont une seconde notification quand ils s'enregistrent sur Facebook, mais elle n'est apparemment pas évidente à remarquer si ils cliquent instinctivement vers leurs boîtes de messageries ou sur une page d'un ami. " Les gens devraient être davantage informés, davantage qu'une simple alerte ", a déclaré Matthew Helfgott, universitaire de 20 ans, relayé par Reuters. Ce dernier avait découvert en surfant sur le profil Facebook de sa petite amie qu'elle lui avait acheté des gants en cuir. Rien de bien grave, mais cela reste tout de même gênant. " Elle m'a dit qu'elle ne savait pas que l'information allait être transmise. Elle estime que cela a empiété sur sa vie privée ", a t-il ajouté.

Pourtant, Facebook s'est fait l'apôtre durant de longs mois du respect de la vie privée de ses adeptes. Mais, récemment, le portail communautaire a pris le parti de s'appuyer sur les données personnelles des membres ( leurs passions par exemple ) pour afficher des publicités relatives, ce qui soulève autant de questions que pour le service de messagerie de Google, GMail. Le fait que les notifications de transmissions d'informations soient si peu visibles rajoute de nouvelles inquiétudes quant à la possibilité, pour l'internaute, de contrôler les données qu'il souhaite, ou non, diffuser.

Près de 40 sites Web, dont des sites d'e-commerce, ont décidé d'utiliser Beacon, un outil marketing diffusé par Facebook auprès de ses partenaires. Ce module leur permet de tracer les achats des membres et de les lister sur leurs pages personnelles, l'idée étant la suivante : si un visiteur observe qu'un de ses amis a acheté tel objet, il l'achètera peut-être lui aussi.

Du côté du portail communautaire, on se défend en déclarant que les membres ont moultes possibilités pour choisir de ne pas diffuser telle ou telle donnée.