Vendredi se tenait une réunion importante pour des milliers d’utilisateurs d’Internet, celle du Comité d’experts cuivre, rapportant leur étude auprès de l’ARCEP concernant la technologie VDSL2.

internet (2)  Le comité composé d’experts indépendants et de plusieurs opérateurs intervenant déjà au niveau du réseau cuivre, comme France Telecom, et les équipementiers ont ainsi statufié sur les capacités de la technologie, mais surtout sur sa capacité de déploiement.

Le VDSL2 est une norme qui utilise le réseau cuivre existant, et qui permet aux abonnés ADSL raccordés à un nœud compatible, mais également disposant d’une box compatible, de profiter de débits significativement plus élevés.

L’ADSL permet actuellement un débit descendant maximal de 16 Mbit/s contre 25 Mb/s pour l’ADSL2+. La technologie VDSL2 repousse ces débits théoriques jusqu’à 100 Mbit/s. Son avantage étant que l’utilisation du réseau cuivré existant nécessite beaucoup moins de frais d’adaptation tant au niveau du client final que de l’opérateur ( certains opérateurs ayant déjà même anticipé la technologie en proposant des NRA compatibles ) comparé à la fibre optique.

Le rapport rendu estime que « Les logements et locaux professionnels qui pourraient bénéficier d’un service haut débit plus performant grâce à l’utilisation du VDSL2 représentent environ 16% des lignes (soit environ 5 millions) et sont principalement concentrés dans les zones qui ne feront pas l’objet de déploiements en FTTH (la fibre optique jusqu’à l’abonné) à court terme ».

Le feu vert a été donné pour une première campagne de tests qui toucheront principalement la Dordogne et la Gironde pour « permettre aux opérateurs tiers de tester l’ensemble des processus des offres de gros dans le cadre de l’utilisation du VDSL2: commandes, livraison et identification des difficultés ».

Source : Bouriser.com