Hier, Bekir Bosdag a indiqué à Bloomberg et aux autres médias sociaux que les faux comptes d’utilisateur en ligne étaient devenus une véritable "arme" qu’il fallait contrôler.

" Turquie contestation  La calomnie est un crime puni par la loi, qu’elle vienne de Twitter, Facebook, sites d’information, télévision ou des places publiques." "Elles ne font que se dresser les individus les uns contre les autres à grand renfort de haine, cultivent la ségrégation en fonction des religions, de leurs langues et de leurs classes; inciter les gens à commettre des crimes les uns contre les autres est un crime reconnu par la loi."

Dans cette optique, le gouvernement turc pourrait effectuer quelques bannissements de comptes jugés faux ou allant à l’encontre de son orientation politique. Une idée que réfute le journal Turc Hürriyet Daily News qui indique que de nouvelles règles pourraient être instaurées concernant la création de comptes non vérifiés. " Si quelqu’un ouvre un compte utilisateur, tout le monde devrait connaitre la personne qui se cache derrière" " Quand on regarde les derniers incidents, il y a beaucoup de faux comptes ouverts par des usurpateurs. Le reste de la population n’est pas avertie. Les Tweets sont envoyés depuis ces comptes... l’ouverture de faux comptes sera interdite."

Plus tôt ce mois-ci, des douzaines de citoyens ont été arrêtés pour avoir publié des messages sur les réseaux sociaux, dont le gouvernement estime qu’ils incitaient à la protestation en désinformant le monde.

Lorsque le conflit s’est accentué début juin, le premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait traité les réseaux sociaux de "Malédiction de la société", indiquant qu’on pouvait trouver " tout genre de mensonge" sur Twitter.

Impossible de savoir à l’heure actuelle comme le gouvernement pourra imposer ces blocages ni si les réseaux se conformeront à la requête, le vice-premier ministre a indiqué que les nouvelles réglementations " seront partagées avec le public au moment voulu".

Source : The Verge