Grégory Pasqueille, l'auteur d'un tweet raciste qui visait l'ex-ministre de la Justice en 2014 a finalement écopé de deux mois de prison ferme par le tribunal correctionnel.

Dans le message publié sur le réseau social Twitter, on pouvait ainsi lire "Taubira t'es un bonobo et tu le resteras toute ta vie espèce de grosse merde que tu es." Des propos qui selon l'article 33 de 1881 sont passibles de 6 mois de prison et de 22500 euros d'amende.

justice

Le tweet était également accompagné d'un hashtag "#SoutienALeclere" qui renvoyait alors à une image publiée sur le réseau social Facebook publiée par la candidate FN Anne-Sophie Leclère. L'image en question visait également Christiane Taubira et la comparait à un singe, ce dernière avait été condamnée pour sa part à neuf mois de prison ferme en première instance.

Avec cette condamnation à de la prison ferme, la Justice envoie un message clair : les actes réalisés sur les réseaux sociaux sont comparables à ceux réalisés en dehors de la vie numérique, ils sont donc condamnables sur un plan identique. De fait, les condamnations se multiplient ces derniers mois à l'encontre de toujours plus d'utilisateurs de ces réseaux qui pensent pouvoir s'exprimer sans assumer les conséquences de leurs propos.

Une situation qui a également récemment poussé les principaux réseaux sociaux à adopter un "code de conduite" visant à limiter la propagation de discours haineux illégaux en ligne.