Les attaques DDoS permettent de réduire au silence un site pendant un certain temps, le rendant inaccessible par un afflux de requêtes en provenance généralement de réseaux de botnets, ou ordinateurs zombies contrôlés à distance.

C'est ce qu'a dû affronter Twitter hier après-midi, rendant le service inutilisable pour des millions d'utilisateurs. D'autres sites communautaires ou plates-formes de blog, comme Facebook, LiveJournal ou Google, ont également connu des ralentissements.

Il semblerait désormais qu'une attaque coordonnée a été dirigée contre un unique utilisateur, Cyxymu, bloggueur pro-géorgien possédant des comptes sur les différents services visés. La raison d'être de cette attaque menée contre plusieurs moyens de communications serait donc liée aux tensions grandissantes en ce début de mois d'août entre la Russie et la Géorgie.


A qui profite le crime ?
L'ampleur des moyens déployés pour faire taire un unique bloggeur est surprenante et, au-delà du coup d'éclat de l'attaque, s'annonce même plutôt inefficace au vu de l'impact qu'elle a engendrée et de la médiatisation croissante de l'affaire.

Aussi, les experts se montrent très prudents quant à la désignation du coupable, tel Max Kelly, responsable de la sécurité sur Facebook, répondant à CNet News : " vous devez vous demander à qui cet acte pourrait profiter le plus et réfléchir par rapport aux méthodes employées par ces gens et à leur mépris des utilisateurs et de l' Internet. "

Faute de plus d'éléments, et dans un climat politique très particulier, attention donc à ne pas se laisser entraîner par l'émotion du moment et les apparences, préviennent en substance les observateurs.