Lors des dernières élections présidentielles en Iran, Twitter avait presque été promu par les États-Unis comme média officiel pour suivre les évènements. Alors que le climat est tendu entre la Chine et les USA suite à l'affaire Google, Twitter travaille au développement d'une technologie qui permettra à son réseau social d'éviter la censure, notamment en Chine et en Iran.

Dans le cadre de sa présence au forum mondial économique de Davos en Suisse, le PDG et co-fondateur de Twitter, Evan Williams, a confié au Financial Times que  :

" Nous sommes partiellement bloqués en Chine et dans d'autres pays, et nous l'avions été en Iran. Le moyen le plus productif de combattre ce blocage n'est pas d'essayer de négocier avec la Chine et d'autres gouvernements. […] J'ai bon espoir qu'il y a des moyens technologiques pour contourner ces barrières. "

Evan Williams n'en dira pas plus sur la solution technologique envisagée, précisant toutefois que l'accès au réseau Twitter peut être effectué de milliers de façons, ne se cantonnant pas à un unique site Web. La mini-fronde de Twitter contre la censure est par ailleurs sans doute plus confortable que celle de Google, la société n'étant par exemple pas présente physiquement en Chine.


De la contrefaçon pour soutenir Google
En Chine, peu après l'annonce du retrait possible de Google, deux versions contrefaites de Google et YouTube ( le site est bloqué en Chine ) sont apparues : Goojje et YouTubeCN. Des contrefaçons qui outre la censure de la Chine... s'exposent aussi à des poursuites pour violation de propriété intellectuelle, même si leur mise en ligne prend la forme d'un soutien à Google afin qu'il reste dans l'Empire du Milieu.