Même si Twitter et Facebook présentent des tailles et un poids économique très différents, le dysfonctionnement informatique de la plate-forme Nasdaq au lancement en mai 2012 de la cotation du réseau social de Mark Zuckerberg avait coûté cher à la fois aux investisseurs qui n'ont pas eu de vision sur les ordres boursiers durant les premières dizaines de minutes d'existence du cours, et pour la plate-forme elle-même, contrainte de mettre en place un plan de compensation de 62 millions de dollars, plus quelques millions de dollars de sanction.

Le réseau de micro-blogging Twitter entrera en bourse le 6 novembre prochain et s'occupe de séduire les investisseurs via un roadshow au terme duquel sera fixé le prix définitif d'introduction, pour le moment compris dans une fourchette entre 17 et 20 dollars.

NYSE logo  Ce n'est pas sur le Nasdaq que seront lancées les cotations mais sur la plate-forme concurrente NYSE ( New York Stock Exchange ) et cette dernière entend ne pas connaître les mêmes déboires. Pour la première fois, elle a simulé une IPO sur son système informatique pour s'assurer de la robustesse de son dispositif et de la circulation des informations concernant les transactions.

La plate-forme NYSE a tout intérêt à ce que tout se passe au mieux afin de convaincre les valeurs high-tech de venir sur sa plate-forme plutôt que sur le Nasdaq, qui reste privilégié pour les IPO d'entreprises de technologie.

Même si l'entrée en bourse de Twitter sera bien plus modeste que celle de Facebook il y a plus d'un an et se jouera sur un volume de 70 millions d'actions, contre plus de 420 millions pour Facebook, elle reste l'une des opérations les plus imposantes pour une société issue du Web.

Trois simulations (IPOA, IPOB et IPOC) ont été réalisées durant le week-end, dans des conditions se rapprochant du réel.

Source : Reuters