Suite à l'affaire du hashtag #UnBonJuif et de tweets antismites qui a beaucoup fait parler d'elle fin 2012, Twitter a été assigné en justice par l'UEJF et plusieurs associations anti-racisme. Les avocats des deux parties se sont retrouvés aujourd'hui devant le tribunal de grande instance de Paris.

Les associations ont demandé l'obtention des données pour permettre l'identification d'auteurs de messages et la mise en place par le service de microblogging d'un dispositif véritablement efficace afin que les utilisateurs puissent signaler des contenus incitant à la haine raciale.

Une décision sera rendue le 24 janvier prochain. Sans surprise, Twitter s'est retranché derrière la justice US et ne veut pas donner l'identité des auteurs sans son aval.

Pour Twitter, les données ne sont tout simplement pas collectées ou traitées en France mais aux États-Unis. Un pays où la notion de liberté d'expression est très forte en vertu du premier amendement de la Constitution.

L'avocat de l'UEJF a dénoncé une position " hypocrite " de Twitter et son " intérêt commercial " à protéger l'anonymat de ses utilisateurs.

Source : AFP