L'UEJF ira donc jusqu'au bout. Comme prévu, l'association assigne Twitter en justice afin d'obtenir du service de microblogging des informations permettant d'identifier les auteurs de tweets antisémites ou racistes.

Le mois dernier, sous le hashtag #UnBonJuif, des messages publiés ont été identifiés comme ouvertement antisémites, alors que d'autres maniaient un humour parfois douteux. L'affaire a fait grand bruit.

Ministre de la Justice, Christiane Taubira avait rappelé à cette occasion que " les messages à connotation raciste ou antisémite sur un réseau social par Internet sont punis par la loi. "

L'UEJF s'était entretenue avec des responsables de Twitter pour obtenir le retrait de tweets illicites et connaître l'identité de leurs auteurs. Un dernier point pour lequel elle n'avait pas obtenu satisfaction, d'où une audience qui aura lieu le 8 janvier prochain au tribunal de grande instance de Paris.

Selon l'AFP, l'action de l'UEJF concerne " une soixantaine de comptes qui avaient été rendus inaccessibles par Twitter " à la suite de ses signalements.