Depuis son arrivée en France et un peu partout en Europe, Uber suscite la colère du secteur des taxis.

Uber 1  Le service se présente ainsi comme une application mettant en avant le covoiturage et facilitant la prise de contact entre les passagers et les chauffeurs. Dans la pratique, l'application permet à chacun de devenir chauffeur particulier sans se soumettre aux règlements qui encadrent la profession de taxi ni imposer le paiement de la fameuse licence obligatoire pour tout professionnel.

Déjà considéré illégal en France et en Allemagne, un tribunal de Bruxelles vient également d'opter pour une décision similaire à l'encontre d'Uber. Le tribunal a ainsi jugé qu'un conducteur qui utilisait l'application Uber pour proposer ses services enfreignait la législation sur le transport de personnes.

Pendant l'intégralité du procès, Uber a soutenu son partenaire, et la firme devrait l'accompagner dans les recours encore accessibles. La division belge de la société a indiqué poursuivre ses activités tout en regrettant une décision de justice " construite sur un cadre juridique antérieur aux smartphones."

Pour la justice, le prétexte de covoiturage qui camoufle l'activité réelle d'Uber ne peut être légitime sur le principe qu'elle impliquerait alors un trajet "effectué ensemble et sans paiement".

Désormais, une plainte a été déposée contre Uber, et puis qu'un premier procès a déclaré l'activité illégale, les pouvoirs publics espèrent pouvoir imposer un cadre à Uber et mettre fin au conflit avec le secteur des taxis.